Nul n’aurait prédit une telle ascension, encore moins sa mère, Ginette Boulet, qui a du prendre un temps d’arrêt pour se demander ce qui allait se passer. Doit‑on continuer dans ce sens? Parce que qui dit ascension, dit aussi dépenses. Et les frais sont nombreux lorsqu’on a un enfant qui s’entraîne. Suffisamment pour ne pas arriver à les intégrer au budget familial. D’ailleurs, un camp d’entraînement de 21 jours attend Laurence dans l’Oregon cet été, ainsi qu’un autre en octobre en Suisse.
«Le ski acrobatique est un sport qui coûte cher. Il faut compter entre 2 500 $ et 3 000 $ pour une sortie à l’extérieur du pays», explique Laurence Chalifour.
Fort heureusement, Laurence Chalifour a pu s’appuyer sur une présence bienveillante en la personne d’Hélène Bergevin, une femme ayant lancé en décembre dernier un recueil de restos coups de cœur, Au sommet des papilles, dont les fonds étaient destinés à aider à la recherche sur la sclérose en plaques. Il faut savoir que la courtière immobilière n’en est pas à sa première cause philanthropique, elle qui s’est déjà impliquée (avec son complice Serge Rivet), entre autres, auprès d’Opération Enfant Soleil.
«Laurence est la fille de mon assistante, Ginette, et je voulais l’aider, car on ne peut pas enlever les rêves à une personne, surtout quand je vois les yeux brillants de Laurence quand elle nous parle de son sport», mentionne Hélène Bergevin.
Confiant aimer l’art dans toutes ces sphères, cette dernière a décidé de combiner les arts et le sport en collecte de fonds pour Laurence. Et pour cela, elle a vendu les 128 billets d’une représentation de la pièce Peau d’ours, du Petit Théâtre du Nord, les profits servant au financement de l’un des camps d’entraînements de la jeune skieuse.
«Un encan suivra après la pièce de théâtre. Il y aura des billets de hockey pour la prochaine saison, des certificats à l’Aubainerie; bref, plusieurs tirages seront offerts en soirée», de dire Hélène Bergevin.
Avec comme objectif 5 000 $, on espère que la jeune athlète puisse réaliser la prochaine étape, soit son rêve de rejoindre l’équipe nationale canadienne de ski acrobatique.
Pour l’heure, il suffit de taper son nom dans Facebook pour avoir accès à sa page professionnelle d’athlète. On peut l’aider financièrement en la contactant à laurence.chalifour@hotmail.com.

Pour Laurence Chalifour: Combiner l’art et le sport

Cette manifestation s’inscrivaitt à l’échelle provinciale alors que les employés syndicaux de plusieurs villes du Québec, dont Sainte-Thérèse, mécontents du projet de loi 3, qui prévoit une refonte majeure de leurs régimes de retraite, ont pris une pause syndicale, sont sortis de leurs lieux de travail et ont bruyamment manifesté leur désaccord. «Ça touche plusieurs milliers d’employés municipaux: des cols bleus, des cols blancs, mais aussi des pompiers et des policiers», ajoute M. Bourgeois.
Le geste est d’autant plus symbolique à Sainte-Thérèse, que les employés sont sans contrat de travail depuis 30 mois. Leur dernière rencontre avec l’employeur remonte au 24 février dernier. En date du 16 juin, le président du Syndicat des employés-es de la Ville de Sainte-Thérèse, Daniel Gauthier, dit avoir fait parvenir un courriel à la directrice générale, Chantal Gauvreau, et au directeur des ressources humaines, Pierre Gauthier, par lequel il les informe que les cols bleus et cols blancs sont toujours en attente d’une nouvelle offre patronale. «Le projet de loi sur les régimes de retraite vient d’être déposé. On va leur laisser le temps d’en prendre connaissance», a-t-il cependant convenu.
La Fête nationale annulée
D’ici là, les moyens de pression débutés en mars dernier par les employés municipaux de Sainte-Thérèse continueront de s’intensifier, prévient-on.
Au moment de la manifestation, on pouvait déjà s’attendre à une Fête nationale réduite, voire compromise, alors que les employés syndiqués ont ajouté à leur liste de moyens de pression le refus d’effectuer tout temps supplémentaire, ce qui forcerait l’annulation, calculait M. Gauthier, d’au moins la moitié des activités prévues à l’horaire. «Et compte tenu que les cadres sont aussi concernés que nous dans ce dossier, je trouverais très mal vu qu’ils viennent nous remplacer», a tenu à souligner M. Gauthier. Quelques heures plus tard, la Ville émettait un communiqué annonçant l’annulation complète de la Fête nationale à Sainte-Thérèse.
Le Syndicat des employés-es de la Ville de Sainte-Thérèse fait partie de la Coalition pour une libre négociation, qui regroupe plus de 65 000 membres cols blancs, cols bleus, pompiers, policiers, professionnels et employés de sociétés de transport. Représentant la quasi-totalité des employés municipaux syndiqués du Québec, la Coalition s’oppose fermement à tout projet de loi qui compromettrait le droit fondamental à la libre négociation dans le dossier des régimes de retraite.

Pause syndicale à Sainte-Thérèse

Dans le premier cas, ce sont 76 participants (10 femmes), dont trois enseignants, qui auront permis d’amasser la somme de 23 812,98 $ pendant l’activité qui s’est échelonnée sur l’heure de dîner des élèves, soit de 12 h à 13 h 30. Dix coiffeuses bénévoles ont été mises à contribution lors du défi ainsi que d’autres bénévoles, dont des parents et des élèves de la polyvalente.
En ce qui a trait au deuxième évènement, ce sont 105 têtes, dont 42 % étaient des femmes, que l’on a rasées pour la bonne cause, amassant ainsi une somme de 113 901,35 $. Soulignons que 43 bénévoles de Leucan étaient sur place entre 10 h et 15 h.
Il est à noter que le président d’honneur Pierre Gendron, président du Groupe Viva, a amassé à lui seul 21 846,25 $.