Le 26 avril dernier, le Parrainage Civique Basses-Laurentides tenait une activité bénéfice pour la première fois en trois ans. Le cocktail dinatoire a rassemblé plus d’une centaine de citoyens au restaurant Chez Lionel de Sainte-Thérèse. Au total, 20 000$ ont été amassés pour consolider la cause de l’intégration et la participation sociale de personnes vivants avec une déficience intellectuelle.
« On est une petite équipe avec un grand cœur et les fonds servent à nous garder bien en vie », a souligné David Lavallée, directeur général du Parrainage Civique, lors d’une entrevue accordée au Nord Info.
Le maire de Sainte-Thérèse, Christian Charron, et la mairesse de Blainville, Liza Poulin, étaient sur place avec leurs conseillers municipaux, ainsi que les attachés politiques de nombreux députés.
« C’est tellement une belle mission, on se devait de venir soutenir l’organisme ce soir », a affirmé Christian Charron.
Remise du Prix Normand-Binette
Lors de la soirée a été remise la première édition du Prix Normand-Binette, en hommage au défunt. « Homme de communication et d’action », Normand Binette était hautement impliqué au sein du Parrainage Civique, d’après Sylvain Fortier, président du conseil d’administration.
« Le Prix Normand-Binette, c’est un volet très émotif pour nous », a témoigné pour sa part David Lavallée.
Le Prix honore donc une personne ou une entreprise s’étant démarquée par sa participation exceptionnelle à la vie associative du Parrainage Civique. Cette année, la première mention est revenue à Monique Salva, veuve de Normand Binette. Les deuxième et troisième mentions ont été attribuées à Marcel Ménard, président sortant du Parrainage Civique, ainsi qu’à Serge Langlois, pour la contribution de la famille Langlois et du Groupe JCL dans la médiatisation de l’organisme.
L’importance des parrains et marraines
Depuis 39 ans, le Parrainage Civique recrute des bénévoles qui deviennent des parrains ou marraines pour des individus différents. La mesure répond à leur marginalisation trop fréquente dans notre société, d’après David Lavallée.
« [Le bénévole] devient un ami, un complice, un mentor dans la vie d’une personne qui vit avec une déficience intellectuelle », explique le directeur général.
Jumelé à un filleul selon ses centres d’intérêt, le parrain est encouragé à faire des activités simples avec lui, comme l’amener au cinéma ou lui lire des livres. Le lien qui se tisse permet au filleul de se sentir valorisé et de se confier, en plus de faciliter son intégration sociale.
« Notre travail, c’est de créer des relations d’amitié », résume David Lavallée.
Pendant vingt ans, le Parrainage Civique Basses-Laurentides a organisé des soirées gastronomiques pour s’autofinancer, avant de devoir arrêter le temps de la pandémie. David Lavallée laisse savoir que les activités bénéfices annuelles reprendront dès maintenant.
« L’an prochain, on se retrouve en double pour les quarante ans du Parrainage Civique. »
MOTS-CLÉS
Parrainage civique Basses-Laurentides