Du jamais vu! La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) a enregistré seulement 43 feux qui ont affecté un total de 24,8 ha de forêts. Habituellement, en juillet, les pompiers forestiers doivent combattre près d’une centaine de feux, 93 exactement, pour une superficie consumée de 5883 ha, en moyenne au cours de la dernière décennie.&nbsp;



Ce phénomène rarissime pourrait s’expliquer par un mois de juillet ponctué par plusieurs systèmes dépressionnaires et d&#8217;averses qui ont régulièrement traversé la province, permettant de gorger le sol d’eau et empêchant ainsi le combustible forestier de s’assécher.&nbsp;



La foudre fait des ravages&nbsp;



Toutefois, les dépressions s&#8217;accompagnaient souvent d&#8217;orages. Du nombre d’incendies répertorié par la SOPFEU, 23% ont été initiés par la foudre pour une perte de terrain estimée à 90 % de la superficie brûlée.



Étant donné que le mois de juillet a été calme (juin aussi a été exceptionnellement&nbsp;&nbsp;tranquille) des pompiers forestiers au Québec sont venus en aide à leurs confrères en Alberta, la province de l’Ouest canadiens frappée par de nombreux feux en forêt. Trois sections de vingt pompiers forestiers ont quitté le Québec le 25 juillet à destination de l’Ouest canadien en plus de neuf spécialistes en gestion des incendies. L’ensemble du personnel participant à cette mission de deux semaines, incluant les pompiers forestiers, provient des quatre coins du Québec.



Depuis le début de la saison 2022, la SOPFEU est intervenue sur 308 incendies qui ont brûlé 231,8 ha, alors que la moyenne des dix dernières années, à pareille date, s’élève à 382 feux pour une superficie de 18 747,9 ha.



Même si la saison estivale est bien entamée et que la verdure s’est installée sur l’ensemble du territoire, la SOPFEU souligne que la saison des feux de forêt n’est pas terminée pour autant. Les feux de camp mal éteints, les mégots de cigarette et les véhicules tout terrain peuvent tous être à l’origine d’un incendie de forêt. L’organisme invite la population à consulter le danger d’incendie sur son site web ou sur son application mobile avant de s’adonner à des activités en forêt.

Du 8 août au 14 octobre, un chantier majeur se déroulera sur la rue Saint-Louis, entre le boulevard Ducharme et la rue Saint-Charles (incluant les deux intersections).



Détours et stationnement



Pour la durée des travaux,&nbsp;<a href="https://www.sainte-therese.ca/fichiersUsagers/images/act_comm/2022/Detour_rue-Saint-Louis_2022.pdf" target="_blank" rel="noreferrer noopener">un plan de détour (PDF)</a>&nbsp;sera en vigueur. Celui-ci pourrait toutefois être appelé à changer en fonction de l’avancement des travaux. Considérant la rentrée scolaire qui entraînera un niveau d’achalandage important dans le secteur, les citoyens et les visiteurs sont encouragés à planifier leurs déplacements.



Les circuits d’autobus qui traversent ce secteur seront modifiés dès le 8 août. Les usagers du transport en commun sont invités à consulter les changements sur le site Web d’exo au&nbsp;<a href="https://exo.quebec/fr" target="_blank" rel="noreferrer noopener">exo.quebec/fr</a>&nbsp;.



Les résidents ne pourront pas stationner leurs véhicules sur les rues visées par les travaux afin de permettre l’exécution des opérations de chantier. Le stationnement sur les rues voisines devra être privilégié.



Nature des travaux



Le réseau d’eau potable et d’égout étant devenu vétuste, ces travaux d’envergure permettront de rajeunir ces infrastructures qui ont atteint la fin de leur vie utile. De plus, un réseau d’égout pluvial séparatif ainsi qu’un bassin de rétention souterrain de 400 m3&nbsp;seront construits.



La traverse piétonne à l’intersection du boul. Ducharme et de la rue Saint-Louis sera réaménagée et le terre-plein au sud du boul. Ducharme sera raccourci afin de permettre l’accès au stationnement du CPE Fanfan Soleil. Des plaques podotactiles seront installées aux traverses majeures de la rue Saint-Charles et du boulevard Ducharme.

Travaux d’infrastructures sur la rue Saint-Louis à Sainte-Thérèse

Les syndiqués CSN estiment même que des supermarchés se retrouvent avec des étagères dégarnies en raison de ce conflit de travail. 



« Vous irez voir chez IGA dans le département des viandes marinées, c’est vide de stocks », lance un employé sous le couvert de l’anonymat.



La direction ne nie pas que la grève fait mal. « Dès le jour un, notre production a été affectée. On estime la baisse de production de l’ordre de 40% », reconnaît le président Marc Montour.&nbsp;



Toutefois, ce dernier assure avoir bien fournis les gros clients tout en admettant du même souffle que les « petits clients ont écopé ».&nbsp;



Au départ, la production était assurée par les cadres et les employés de laboratoires, qui n’appartiennent pas au même syndicat.&nbsp;



« Nous les avons avisés de faire le bon choix. Depuis, seuls les cadres sont au boulot », mentionne un autre gréviste, refusant également de s’identifier par peur de représailles.



« L’enquêteur a déterminé que les 4 personnes de laboratoires qui avaient volontairement accepté de nous aider étaient en quelque sorte des scabs. Nous n’avons pas insisté acceptant de les retirer sur le champ », précise M. Montour.&nbsp;



L’employeur a consenti à la demande des employés au niveau salarial en accordant une augmentation de 4%, alors que la proposition initiale était de 2,5%.



Le nerf de la guerre est l’indice des prix à la consommation (IPC). L’employeur souhaite stopper l’IPC à 4%, les employés refusent catégoriquement.



Notons que Statistiques Canada a établi l’IPC à 8,1% en juin 2022. Le taux d’inflation à la consommation a continué d’augmenter pour atteindre 8,1% d’une année à l’autre en juin, après avoir enregistré une hausse de 7,7% en mai. Il s’agit de la plus forte progression annuelle observée depuis janvier 1983. 



Les travailleurs, pancartes à la main, sont sur le terrain et retardent les camionneurs venus chercher de la marchandise de 7 à 18h, à raison d’un groupe le matin et d’un second en après-midi. Ils sont sans convention collective depuis mars 2022.   



Les représentants syndicales disent être prêts à négocier, le jour, le soir et la fin de semaine au besoin. Ils organiseront une épluchette de blé d’inde ce vendredi, question de réunir tous les manifestants, au nombre de 40, au même endroit, au même moment.&nbsp;



Lundi, (hier) la direction a confirmé au Nord Info avoir demandé au conciliateur de réunir cette semaine les deux parties car « nous voulons trouver un règlement pour mettre fin au litige », mentionne Marc Montour.   



Pour comprendre le manque à gagner que peut représenter un IPC fermé, sachez qu’un mélangeur chez Montour gagne 23$ l’heure à son arrivée et touchera un salaire de 28$ l&#8217;heure après 30 mois, le montant plafond. Pour un électro-mécanicien, le taux horaire est de 25$ à sa première journée  et de 30$ en haut de la fourchette salariale. Quant aux personnes responsables de l’entretien, c’est 21$ à l’embauche pour un maximum de 26$ après deux ans et six mois. 



L’entreprise Montour, qui produit de jour, de soir et de nuit, des épices pour d&#8217;importantes bannières de l&#8217;alimentation ou de plus petits détaillants, emploie une soixantaine de personnes.

54% moins de feux de forêt et 99% moins de superficie brûlée en juillet 2022