Leur but? Tresser des rameaux qu’ils vendront le dimanche à cet endroit, mais aussi à l’église Saint-Esprit, située également à Saint-Eustache.
«Si l’on se fit à la Bible, lorsque Jésus rentre à Jérusalem sur un âne, on veut le faire roi et on brandit des palmes en récitant “Hosanna au plus haut des cieux”», explique Bernard Girard, un des bénévoles qui était sur place vendredi dernier pour perpétuer cette tradition des rameaux.
Recevant environ 400 grosses palmes déjà précoupées, chacune d’entre elles est ensuite recoupée en trois ou quatre palmes (plus petites) afin de faciliter le tressage.
«On les tresse parce que c’est plus joli. Lorsqu’on était jeune, les palmes n’étaient pas tressées, alors quand elles séchaient, elles se tordaient. En les tressant, même séchées, elles demeurent un objet artisanal», d’ajouter M. Girard.
Vendues le dimanche des Rameaux, qui marque le début de la Semaine sainte, laquelle s’achève avec le dimanche de Pâques célébrant la résurrection du Christ, les palmes n’ont pas de prix fixe, elles sont plutôt laissées à la discrétion de l’acheteur.
«Nous avons fabriqué 1 500 rameaux cette année, de mentionner une autre bénévole, Rolande Girard, habituellement, ils se vendent très bien.»
Pour un habitué de la chose, sachez que cela prend environ une dizaine de minutes pour le tressage d’une palme. «Ou plus, dépendamment des fantaisies qu’on y ajoute», de préciser la bénévole.
Notons, enfin, que c’est le 3 avril prochain, à l’occasion du Vendredi saint, qu’aura lieu la 26e Marche du pardon dans les rues de Saint-Eustache. Le départ de cette marche s’effectuera dès 9 h à partir de la chapelle Sainte-Anne, située au 123, rue Saint-Louis, dans le Vieux-Saint-Eustache, pour un parcours d’une douzaine de kilomètres. Elle se terminera à l’église Saint-Eustache où ceux et celles qui le désireront pourront vivre la célébration de la Passion du Christ, à 15 h.