La dernière semaine était décisive pour les Panthères qui affrontaient coup sur coup trois de leurs adversaires directs au classement. Les attentes étaient élevées et malgré des parties aux dynamiques variées, le bilan s’est avéré difficile, ajoutant trois revers consécutifs à la fiche des félins.



Dans le match de samedi contre les Rangers de Montréal-Est, ce sont les unités spéciales qui ont dicté l’allure de la rencontre. Les deux frères Sicotte des Rangers ont enfilé l’aiguille chacun leur tour alors qu’ils évoluaient avec un homme en moins. Malheureusement pour les Panthères, leurs deux buts en avantages numériques, l’un venant de la palette d’Olivier Tourchot et l’autre de celle de Félix-Antoine Journet n’auront pas suffi à égaliser les chances et les Rangers en ont profité pour signer une victoire convaincante de 5 à 3.&nbsp;



La veille, les joueurs de Jean-Philippe Paré avaient également mordu la poussière en subissant un blanchissage aux mains de l’Inouk alors qu’ils leur rendaient visite à Granby.&nbsp;&nbsp;



Pourtant la semaine de travail des félins semblait encourageante. Ils avaient la chance de se rapprocher du sommet du classement en affrontant trois rivaux directs. Et la confrontation contre les Cobras de Terrebonne (1er&nbsp;au classement), attendue avec impatience par les partisans des deux équipes a offert un spectacle enlevant en ouverture de rideau mercredi dernier.&nbsp;



Les Panthères étaient en plein contrôle de ce qui s’annonçait possiblement leur meilleur match de la saison. Une cascade de buts des visiteurs dans les quatre dernières minutes de jeu a toutefois jeté&nbsp;une douche froide aux partisans réunis à l’Aréna Rivière-du-Nord.&nbsp;



Après la rencontre, l’entraîneur-chef Jean-Philippe Paré semblait irrité d’en arriver au même constat que lors des derniers matchs&nbsp;: « Il faut contrôler nos émotions et apprendre à finir ces matchs-là. On a joué du hockey de qualité pendant 57&nbsp;minutes. On gagnait 4-1 avec seulement quelques minutes à jouer. On ne leur a pas donné grand-chose. On a montré qu’on pouvait rivaliser contre eux, c’est une bonne équipe.&nbsp;



Il faut apprendre de ça. On a mérité nos punitions, le quatre minutes qu’on a reçu en fin de match, on le méritait, mais Tourchot s’est fait charger à la tête et aucune pénalité n’a été décernée », avoue l’entraîneur, déçu du résultat, mais surtout préoccupé pour la santé de ses joueurs avant de conclure&nbsp;: « Je pense qu’on a eu du mal à gérer nos émotions. La clef est là ».&nbsp;



Pour les Panthères, il est maintenant temps de montrer à l’entraîneur-chef Paré et aux partisans que l’équipe est en mode éliminatoire, là où les séries de défaites n’ont pas de lendemain.

On ne parle pas ici de postes vacants, mais bien de besoins en pharmaciens dans des secteurs d’intervention précis.&nbsp;



Quatre secteurs en découverture



C’est que le pharmacien d’établissement peut travailler au cœur de différents secteurs ambulatoires et unités de soins. Selon une enquête réalisée sur les effectifs en 2023, certains secteurs ont été ciblés. Dans la région des Laurentides, le taux de découverture recensé au 1eravril 2023, pour les quatre secteurs de soins suivants, laisse savoir l’A.P.E.S.



Dans les urgences, 87 % des besoins en pharmaciens pour prodiguer des soins pharmaceutiques ne sont pas comblés, bien que ces soins y soient névralgiques et que des études démontrent qu’un nombre considérable de visites soit attribuable à des problèmes liés aux médicaments;



Alors qu’il s’agit de traitements essentiels à la survie de certains patients, 10 % des besoins en en pharmaciens ne sont pas comblés en oncologie



Aux unités de soins intensifs et coronariens, auprès des patients hospitalisés, 33 % des besoins en pharmaciens pour donner des soins pharmaceutiques ne sont pas couverts, malgré un secteur de soins aigus et l’usage de médicaments complexes pour lesquels le pharmacien détient l’expertise;



Pire encore,&nbsp;100 % des traitements en dialyse rénale ne sont pas supervisés par un pharmacien. Il « s’agit d’une découverture majeure dans ce secteur de soins, en dépit de la vulnérabilité des patients dialysés », spécifie l’A.P.E.S.



Conséquences importantes



L’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (A.P.E.S.) dénonce cette situation, qui entraine d’importantes conséquences sur les soins déployés auprès des patients qui se présentent aux Urgences.&nbsp;



L’insuffisance de pharmaciens dans certains secteurs précis (comme ceux cités précédemment) entraîne des conséquences importantes. Il est question de visites allongées, du temps d’attente, de durée des hospitalisations ainsi que de l’augmentation des risques d’incidents et d’accidents médicamenteux, explique en entrevue&nbsp;Julie Racicot&nbsp;la&nbsp;présidente de l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (A.P.E.S.,) qui est elle-même pharmacienne.



Malgré la régionalisation des données, l’hôpital de Saint-Eustache et l’hôpital de Saint-Jérôme sont touchés par cette insuffisance de pharmaciens dans les services spécialisés des urgences des hôpitaux, affirme&nbsp;la&nbsp;présidente de l’Association des pharmaciens des établissements de santé du Québec (A.P.E.S.,) qui est elle-même pharmacienne.&nbsp;



« L’insuffisance de pharmaciens dans le réseau de la santé est préoccupante », insiste Mme Racicot, en entrevue.&nbsp;



Dans le cas d’un traitement de dialyse, celle-ci explique qu’un tel soin exige un ajustement, un dosage de médicament continuel pour recevoir adéquatement le traitement, ce qui relève d’un pharmacien.



Leur rôle dans les urgences est mal connu et pourtant nécessaire, poursuit Mme Racicot dans ses explications.



«&nbsp;Le pharmacien à l’urgence peut identifier le problème d’un patient avant même que celui-ci ne voit le médecin car un pharmacien peut voir le lien avec un médicament », souligne-t-elle.&nbsp;



En somme, c’est toute la prise en charge d’un patient qui est touchée par l’insuffisance des pharmaciens des services spécialisés. Lorsqu’un pharmacien dresse le portrait médicamenteux d’un patient immédiatement, il peut éviter une série de tests et ainsi réduire la durée du séjour aux urgences du patient et de sa prise en charge par un médecin, ce qui évitera peut-être une hospitalisation et des consultations ultérieures, soit le fameux syndrome des portes tournantes.&nbsp;



« Donc l’impact de l’insuffisance des pharmaciens dans les urgences est majeur », assure Mme Racicot.&nbsp;



Deux obstacles majeurs



Le recrutement de pharmaciens en milieu hospitalier fait face à deux principaux obstacles, constate-t-elle.



Le réseau de la santé public n’est pas compétitif avec le système privé. Le pharmacien qui choisit un employeur privé gagne un salaire d’au moins 30 % supérieur à celui qu’on lui offre au public. Actuellement, autour de 80 % des pharmaciens se dirigent vers le privé, selon Mme Racicot.



Pour travailler dans un centre hospitalier, un pharmacien doit préalablement détenir un diplôme de maîtrise, soit deux années d’études venant s’ajouter à son baccalauréat.&nbsp;



« Donc, on leur demande de faire deux ans de plus à l’université pour travailler en établissement et pour un salaire moins élevé qu’au privé, déplore Mme Racicot. Actuellement, 114 bourses d’études sont disponibles pour la maîtrise et seulement 56 étudiants s’y sont inscrits. Donc la relève n’est pas au rdv. »



« Il faut valoriser la maîtrise. On veut que le pharmacien soit mieux reconnu et qu’on lui accorde titre de spécialiste avec une plus grande autonomie de prescription. On s’attend à ce que le gouvernement fasse sa part », soutient la présidente de l’A.P.E.S.



Actuellement, il y a des partenariats établis entre pharmaciens et médecins dans les hôpitaux, sur la base d’une entente. Le médecin autorise le pharmacien avec lequel il travaille à prescrire.&nbsp;



« Nous ce que l’on veut, c’est améliorer le réseau de la santé. On irait beaucoup plus rapidement si l’on pouvait obtenir ce permis de prescription », conclut-elle.&nbsp;

Insuffisance de pharmaciens spécialisés aux urgences

Arborant de magnifiques chandails Spider-Man pour le match « Super Héros » de samedi. Après une semaine fructueuse dans les Maritimes, la flotte souhaitait renouer avec la victoire suite à ses deux dernières défaites. On devine qu’elle aurait bien aimé hériter des superpouvoirs de l’araignée pour se sortir d’impasse, elle a pourtant subi une troisième défaite consécutive, cette fois par la marque de 5 à 3.



Le match avait débuté sur les chapeaux de roues, avec une Armada déterminée à prendre l’avantage dès les premières minutes et un gardien inspiré en Édouard Gauthier. Les Huskies, loin de se laisser intimider, ont répondu par leur vitesse et leurs nombreuses contre-attaques, mais Gauthier ne céda rien.&nbsp;



<h2>Le but de la semaine va à Thomas Paquet</h2>



Le moment fort de la première période revient à Thomas Paquet qui, en désavantage numérique, a traversé la patinoire en déjouant trois joueurs des Huskies pour glisser la rondelle entre les jambières du gardien William Rousseau alors qu’il était en pleine chute. Un but rappelant ceux d’Ovechkin et Kostitsyn à une autre époque.  Malgré la menace constante des Huskies, l’Armada est parvenue à regagner le vestiaire avec l’avance. Les joueurs des deux équipes ont maintenu le rythme établi en première période, mais malgré plusieurs occasions manquées et une fin de période marquée par de nombreuses pénalités, le pointage était toujours de 1 à 0 après deux périodes.   Pour la fin du match, tandis que les superhéros rencontraient les fans dans les gradins et que de petits Spider-Man s’amusaient à escalader les bancs, l’action sur la glace n’était pas moins épique. Les Huskies faisaient scintiller la lumière avec un but en avantage numérique d’Andrei Loshko, suite à une superbe passe de Daniil Bourash. Étrangement, le but n’a pas été accordé sur la glace et il fallut recourir à la reprise vidéo pour le valider. L’Armada, bien que dominante en termes de possession et d’occasions, n’a pas su retenir les Huskies qui ont marqué cinq fois dans les onze dernières minutes de jeu pour l’emporter de façon franche par la marque de 5-3.



<h2>Deux matchs en moins de 24h</h2>



Pour un deuxième jour d’affilé, l’Armada donnait rendez-vous à ses fans au centre d’excellence Sports Rousseau à 15 h dimanche, bien déterminée à stopper sa série de défaites. 



Le match n’a pas débuté comme souhaité pour la Flotte qui a rapidement concédé un but. Cette entrée en matière n’a pas découragé l’équipe. Au contraire, elle a semblé galvaniser les joueurs, en particulier Olivier Ciarlo, dont la performance dans les buts lui a mérité la première étoile du match. Avec 38&nbsp;arrêts, il a non seulement repoussé les assauts adverses, mais a également donné confiance à ses coéquipiers.



Le but égalisateur est venu de la palette de Philippe Fauchon, qui a su rediriger habilement une passe parfaite de Justin Carbonneau. À partir de ce moment, l’Armada a pris le contrôle du jeu et n’a plus regardé derrière. Après le but de Matt Gosselin qui leur donnait les devants, l’Armada a continué à dominer, déterminée à ne pas subir le même sort que la veille. Les buts d’Eliot Ogonowski et de Thomas Paquet, ce dernier marqué dans un filet désert, ont scellé le sort du match, offrant à l’Armada une victoire méritée de 4 à 1 contre les Foreurs.La défaite de samedi a fait mal, mais la victoire de dimanche permet à l’Armada de sortir la tête de l’eau. Le repos devra toutefois attendre, puisque les Islanders de Charlottetown sont en ville ce mercredi, déterminés à infliger une deuxième défaite en autant de semaines aux Blainvillois.

À l’approche des séries, les Panthères doivent tirer des leçons