Le franchisé McDonald’s Albert Lévy a signé le 14 juin le livre d’or de la Ville de Boisbriand, soulignant ainsi sa contribution dans la communauté, spécialement auprès de la cause de l’autisme. Ce n’est d’ailleurs pas la première reconnaissance pour l’entrepreneur à qui on a décerné en novembre dernier la prestigieuse médaille de l’Assemblée nationale.



« J’étais agréablement surpris et très touché de voir que des personnes responsables de la municipalité ont décidé de reconnaître l’apport de certains citoyens, c’est vraiment touchant », révèle Albert Lévy quelques jours suivants cette symbolique signature. Puis c’est dans une sincère humilité qu’il reçoit ces éloges&nbsp;: « Dans la région, il y a des personnes qui font des choses absolument extraordinaires et le fait d’être reconnu, pour moi c’est totalement incroyable ».



Pour la Fondation autisme Laurentides



Depuis plus de 15 ans, Albert Lévy, son équipe et sa famille apportent un support considérable à différents organismes de la région. Plus précisément, la cause de l’autisme est devenue leur cheval de bataille quand la fille d’un des superviseurs de M. Lévy a reçu un diagnostic du trouble du spectre de l’autisme.



Depuis, chaque édition du Grand McDon des restaurants de M. Lévy est consacrée à collecter des fonds pour la Fondation autisme Laurentides. « C’est une journée de festivités, d’allégresse, une journée au cours de laquelle on essaye d’amasser le plus d’argent possible pour les familles touchées par l’autisme », explique ce dernier.



L’édition 2022 du Grand McDon qui a eu lieu en mai dernier était un franc succès pour le franchisé, permettant d’amasser 10&nbsp;000$ pour l’œuvre des Manoirs Ronald McDonald et 19&nbsp;000$ à la Fondation autisme Laurentides. « Il y avait une fébrilité incroyable, on a été chanceux avec la température, il y avait des activités un peu partout, avec une belle participation des corps policiers, des pompiers et de la population », rapporte M. Lévy.



« C’est là qu’on voit la générosité des gens dans la région, poursuit-il. Avec la pandémie qu’on a vécue, je peux confirmer que le dernier Grand McDon était en quelque sorte une délivrance. De pouvoir sortir de la maison, de célébrer et profiter de la journée, c’était bon pour tout le monde ».



Aider, en équipe



« De mon côté, je le dis et le répète en toute honnêteté et modestie&nbsp;: c’est le travail de toute une équipe », insiste M. Lévy. Ce dernier tient donc à honorer l’équipe de la fondation&nbsp;: « On a eu l’occasion de faire affaires avec eux depuis si longtemps. Ils font un travail extraordinaire et j’ai un respect inconditionnel pour eux ».



Il est également essentiel pour M. Lévy de reconnaître l’appui de son équipe et de sa famille dans ses implications pour la communauté&nbsp;: « Pour nous, c’est redonner à la collectivité ce qu’elle nous donne au quotidien. Il faut avoir de la compassion et prendre soin de ceux qui ont besoin de nous. C’est notre philosophie ».

Durement touchés par les mesures « trop contraignantes » de la loi&nbsp;17 sur le transport rémunéré de personnes par automobile, les propriétaires-taxis demandent au gouvernement de retourner faire ses devoirs.



Les propriétaires-taxis accusent le ministre des Transports, François Bonnardel, d’être devenu un « collecteur ».



En fait, c’est qu’une redevance pour chacune des courses des taxis est prévue dans la nouvelle loi. C’est-à-dire que le montant indiqué sur le taximètre, également appelé compteur honokilométrique, est de 4,55&nbsp;$ avant chacune des courses, mais le chauffeur, lui, doit calculer ses frais comme si le compteur « décollait » à 3,50&nbsp;$.



C’est que la loi&nbsp;17 oblige les chauffeurs à garder « dans une petite caisse une redevance de 1,05&nbsp;$ pour chacune des courses. Une somme qui sera remise aux trois mois avec la TPS et TVQ », explique Benoit Chamberland chez Taxi 7000, à Blainville.



Du même souffle, il répète avec conviction dans la voix&nbsp;: « C’est comme si nous partions le compteur à 3,50&nbsp;$. Comment voulez-vous avoir un salaire convenable et trouver de la relève. Impossible! ».



Incapable de se calmer, il y va d’une déclaration encore plus cinglante&nbsp;: « Pas besoin d’avoir des maths 434 pour voir qu’on n’arrive pas », laisse-t-il tomber avec un ton ferme.



Fort de son expérience de 13&nbsp;ans derrière un volant de taxi, Benoit Chamberland ne lâche pas le morceau. « La loi 17 devait moderniser l’industrie. Elle est plutôt sur le point de la détruire ».



Or, pour pallier au manque à gagner, l’ensemble des chauffeurs de taxi souhaitent que « cette redevance soit abolie, le temps que le gouvernement trouve un moyen de nous dédommager à long terme », ajoute-t-il toujours aussi vigoureux.



Perte de 400&nbsp;000$ à Saint-Eustache



Chez Taxi Saint-Eustache, Julien n’est pas moins en colère. « La loi 17 a foutu le bordel avec plus aucun territoire de protégé. En juin, une compagnie de Montréal nous a arraché un contrat de transport adapté que nous avions depuis longtemps à Saint-Eustache qui était de l’ordre de 400&nbsp;000&nbsp;$ par année. Ça fait mal ».



Instaurée par le gouvernement caquiste, la loi 17 a permis le rachat des permis des conducteurs de taxi à travers la province. « C’est encore de la merde. Les permis ont été rachetés au prix payé il y a 20-25&nbsp;ans et non au prix actuel alors que la valeur d’aujourd’hui est beaucoup plus grande qu’à l’époque. Pourtant, les frais d’achat des voitures, les assurances, les coûts d’opération ont plus que doublés en 25 ans. On n’a même pas tenu compte de l’augmentation de l’inflation », critique ouvertement ce chauffeur de taxi de Saint-Eustache.



À la fin mars, des chauffeurs de taxi de partout se sont rendus au bureau de la Commission des transports pour expliquer l’aberrance de cette redevance. « Une taxe cachée », disent-ils.



Nous n’avons pas été en mesure d’obtenir une entrevue avec la Commission des transports, grand gestionnaire de l’industrie du taxi au Québec. &nbsp;

Les chauffeurs de taxi sont en furie￼

L’axe névralgique qu’est l’autoroute 15 profitera d’un vaste programme d’amélioration afin de rendre sa circulation plus fluide en favorisant le covoiturage, le transport en commun et l’utilisation de véhicules électriques.



Sur la couronne nord, une voie réservée sur l’autoroute&nbsp;15, en direction nord, entre Boisbriand et Mirabel, sera aménagée. Le chantier s’échelonnera jusqu’en 2025.



Afin de proposer une plus grande offre de modes autres que l’auto solo, le ministère des Transports étudie la pertinence d’ajouter une voie réservée sur l’autoroute&nbsp;15, en direction sud, de l’autoroute&nbsp;50 jusqu’au pont Gédéon-Ouimet.



Quant au pont Gédéon-Ouimet, il sera reconstruit. Un nouveau pont d’une longueur d’un peu plus d’un kilomètre, qui comprendra quatre voies par direction, dont une réservée au transport collectif dans chaque direction, et des accotements de chaque côté. L’aménagement d’une piste polyvalente sur l’un des tabliers du pont sera aussi inclus au projet afin de favoriser les déplacements des cyclistes et des piétons.



«&nbsp;La MRC Thérèse-De&nbsp;Blainville salue l’implantation d’une véritable voie réservée sur l’autoroute&nbsp;15, une demande primordiale et historique pour les élus de la région. Il y a clairement un appétit pour une offre de transport collectif de qualité, comme le démontre le succès de la ligne exo2 Saint-Jérôme », mentionne Éric Westram, maire de Rosemère et préfet de la MRC Thérèse-De&nbsp;Blainville.



Pour la députée de Mirabel, Sylvie D’Amours, la fluidité sur l’autoroute&nbsp;15 est un enjeu majeur pour les élus des Basses-Laurentides. « Par ces travaux, nous encouragerons les usagers à utiliser des modes autres que le voiturage en solo ».



Le maire de Mirabel, Patrick&nbsp;Charbonneau, aussi se réjouit&nbsp;: «&nbsp;L’aménagement des voies réservées sur l’autoroute&nbsp;15 est sans contredit une bonne nouvelle pour nos citoyennes et citoyens qui utilisent quotidiennement cette autoroute. Mirabel ayant connu une croissance démographique substantielle, il va sans dire que l’amélioration de notre réseau routier devenait une urgence ».



Des travaux à Boisbriand



De plus, une voie réservée dans chaque direction sera aménagée à Laval et à Boisbriand, et un projet de réfection de la chaussée lavalloise est en planification.



Enfin, les interventions d’amélioration et de sécurisation dans l’échangeur des autoroutes&nbsp;440 et&nbsp;15, à Laval, sont en cours depuis l’automne&nbsp;2021. Un nouvel accès menant des voies de desserte de l’autoroute&nbsp;15 aux voies rapides de l’autoroute&nbsp;15, en direction nord, sera mis en service dans les prochaines semaines. Aussi, les travaux préparatoires à la construction de la bretelle aérienne menant directement de l’autoroute&nbsp;440, en direction ouest, à l’autoroute&nbsp;15, en direction nord, commenceront au cours de l’été.



La construction de la bretelle aérienne sera en remplacement de l’actuelle sortie no&nbsp;22 A-15/Montréal/St-Jérôme/Boul.&nbsp;Chomedey, et la reconfiguration du secteur du boulevard Industriel par la mise en place de deux sorties distinctes comprenant deux voies chacune, l’une menant de l’autoroute&nbsp;440, en direction ouest, au boulevard Industriel et l’autre, aux voies de desserte de l’autoroute&nbsp;440, en direction ouest.



« Nous le savons toutes et tous, l’avenir de notre développement urbain passe par une plus grande mobilité durable et par la maximisation du covoiturage et de l’usage des transports collectifs, si l’on souhaite réduire efficacement la densité du trafic sur les grands axes routiers », a conclu le député de Sainte-Rose, Christopher Skeete.  Des travaux souhaités depuis longtemps



Ces travaux de modernisation de l’autoroute 15 annoncés en grande pompe par le gouvernement du Québec répondent à un réel besoin, car chaque matin des interminables heures d’attentes sont perdues par les usagers de la route coincés dans un énorme bouchon de circulation.&nbsp;&nbsp;&nbsp;



Les derniers chiffres parlent de 130 000 à 179 000&nbsp;véhicules qui circulent sur l’autoroute&nbsp;15 en moyenne chaque jour, selon les secteurs, entre le pont Médéric-Martin et l’autoroute&nbsp;50. Cet axe est devenu stratégique.



«&nbsp;L’autoroute&nbsp;15, c’est la colonne vertébrale du transit au nord de la métropole. La Rive-Nord, qui a connu un essor démographique important au cours des dernières années, doit également composer avec une augmentation du nombre de véhicules sur son réseau routier. En améliorant les conditions de circulation sur cet axe stratégique, on contribue non seulement à améliorer la qualité de vie des usagers qui l’empruntent quotidiennement, mais on ajoute également un incitatif pour le covoiturage, le transport en commun et l’utilisation de véhicules électriques », de dire le ministre des Finances et député de Groulx, Éric Girard.



Son confrère à l’Assemblée nationale, François Bonnardel, ministre des Transports, assure avoir répondu aux demandes des élus qui ont officiellement réclamé l’amélioration de la mobilité dans l’axe de l’autoroute&nbsp;15 lors du Forum sur la mobilité et le transport collectif, en 2018.



«&nbsp;C’est pourquoi nous avons fait bénéficier ces projets des mesures d’accélération prévues à la Loi concernant l’accélération de certains projets d’infrastructure. Avec l’aménagement de voies réservées que nous annonçons, on bonifie la mobilité et l’accès au transport collectif sur la rive nord de la métropole ».



Notons que certains projets s’inscrivent dans la vision du nouveau Réseau de mesures préférentielles en transport collectif (RMPTC), qui vise à doter la région métropolitaine de Montréal de corridors de transport collectif connectés et établis le long des principaux axes autoroutiers.

Albert Lévy signe le livre d’or de Boisbriand￼

Albert Lévy signe le livre d’or de Boisbriand