«Selon l’administration municipale, les nouveaux propriétaires ont refusé le renouvellement de l’entente avec la Ville, et ce, au moment où les résidants ont le plus besoin d’accéder à cet espace naturel pour le bien de leur santé mentale et physique, en contexte de pandémie. Le promoteur affirme pourtant le contraire, lorsque cité dans La Presse le 23 décembre dernier. Celui-ci affirme ainsi qu’ils auraient accepté de renouveler l’entente si la Ville le leur avait proposé. Pendant que le maire et les promoteurs se renvoient la balle quant à la responsabilité du non-renouvellement, le besoin des résidants pour des espaces extérieurs demeure plus criant que jamais cette année. Nous sommes très déçus et espérons que le maire et les promoteurs mettent de côté leurs différends pour renverser cette décision et permettre aux citoyens de passer du temps en nature tout en respectant les consignes de distanciation. Or, il semble que les deux parties ne sont toujours pas en mesure de faire ce pas», écrit Rosemère vert dans une lettre adressée aux députés de Groulx, Éric Girard, et de Rivière-des-Mille-Îles, Luc Desilets.
L’organisme citoyen demande donc aux députés d’intervenir directement auprès du maire et des promoteurs, afin qu’ils reviennent sur leur décision et permettent l’accès au terrain de l’ancien golf, tout particulièrement en hiver où le besoin d’activités extérieures à proximité de chez soi fait une différence dans la condition physique et mentale de la population.
Rosemère vert fait valoir que l’ancien terrain de golf est zoné public et récréatif. «Plus précisément, à l‘heure actuelle, environ 90 % de l’ancien terrain de golf est zoné «public» (vocation principale) et la classe d’usage est «récréatif régional». Cette classe regroupe les usages de nature semi-publique qui desservent l’ensemble de la communauté», précise-t-il.
Le collectif déplore la perte d’accès à ce parc, contrairement à la tradition qui prévaut depuis des décennies, ce qui force les résidants à se déplacer en voiture sur plusieurs kilomètres pour avoir accès à un espace en nature, au Parc du Domaine vert. «En plus de perdre du précieux temps en famille et de devoir utiliser la voiture, plusieurs citoyens se sont cogné le nez sur un accès fermé au Parc du Domaine vert, puisque la capacité maximale était atteinte, et ce dès 10 h le matin», renchérit-il.
Rosemère vert ajoute que les directives de santé du gouvernement du Québec en lien avec la COVID-19 recommandent aux gens de faire régulièrement de l’exercice en plein air pour le bien de leur santé physique et mentale.
«Malheureusement, en raison de l’entêtement du propriétaire et du refus du maire de prendre de nouvelles mesures pour permettre l’accès au golf, les citoyens se voient refuser un accès à cet important espace vert dont ils ont désespérément besoin en ce temps de pandémie et de couvre-feu. Il est déplorable que le promoteur et la Municipalité bloquent l’accès aux citoyens comme outil de négociation dans le dossier du changement de zonage, une trêve serait de mise en cet hiver de pandémie», affirme l’organisme citoyen.
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