Rosemère Vert a interpellé le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec (MELCC) et a obtenu la confirmation que la création d’un parc en lieu de l’ancien golf de Rosemère serait possible sans décontamination du site.
À la lumière de la réponse du MELCC, Rosemère est plus convaincu que jamais qu’un parc est la solution d’avenir à privilégier pour ce site.
Selon ce que Rosemère Vert a obtenu du cabinet du MELCC, « il n’y a pas d’exigence de décontamination si c’est pour un parc municipal, cependant s’il y a présence de jeux pour enfants oui. Un critère de qualité des sols « A-B » est exigé dans ce dernier cas ».
Selon Frédéric Pitre, membre de Rosemère Vert, professeur au département des sciences biologiques à l’Université de Montréal et spécialiste de la contamination des sols, « la contamination et les risques potentiels pour la santé et l’environnement pourraient être préoccupants advenant une décontamination et un brassage des contaminants qui pourraient être relargués par voie aérienne ou par le ruissellement de l’eau. Il est évident que les niveaux de contaminants sur le site de l’ancien golf ne sont pas compatibles avec le changement de zonage souhaité par l’administration municipale et ne permettent donc pas la construction résidentielle ou commerciale ».
Selon Rosemère Vert et à la lumière de ces informations, la meilleure option pour la santé publique est donc de maintenir le site en espace vert et d’éliminer le risque de dispersion des contaminants, en préservant la biodiversité et en fournissant un lieu de plein-air à la communauté.
Rappelons que La Presse a récemment révélé que le site de l’ancien golf contient environ 45 044 m3 de sols contaminés, ou 90 088 tonnes métriques, et n’est pas conforme aux normes pour un éventuel lotissement résidentiel ou commercial.
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