Le Collège Lionel-Groulx, l’un des plus importants cégep situés à Sainte-Thérèse, regrette d’annoncer l’annulation de son Marché horticole annuel prévu pour les 16 et 17&nbsp;mai prochains, en raison de circonstances indépendantes de sa volonté.



Le Collège exprime ses sincères excuses pour tout inconvénient que cette annulation pourrait causer. Les organisateurs du Marché horticole donnent rendez-vous à tous les participants et visiteurs l’année prochaine pour une édition renouvelée et pleine de surprises.

L’événement a été souligné par la présence des élus de la région qui n’ont hésité à lancer un appel à la solidarité régionale entourant cette initiative communautaire.



C’est que cette serre qui s’ajoute au jardin collectif extérieur permettra de prolonger la récolte des produits cultivables, bonifiant du même coup l’offre de fruits et légumes biologiques aux populations vulnérables.&nbsp;C’est aussi un projet d’intégration sociale et d’inclusion.&nbsp;



Le Potager Engagé entame sa troisième saison et est à la disposition des citoyens de toutes les municipalités de la MRC Thérèse-De Blainville.&nbsp;



« C’est un jardin solidaire, explique Véronique Bouchard, la directrice générale de l’organisme Services d’entraide Le Relais. On le cultive collectivement. Tout le monde s’y met et on redistribue les récoltes selon le temps qu’on y consacre. »



Une partie des récoltes sera ensuite remise aux organismes qui assurent un service de sécurité alimentaire. Pas moins de 70 % des produits récoltés retournent donc dans la communauté moins nantie par l’entremise de trois grands organismes&nbsp;: Le centre d’entraide Blainville – Le centre Le relais – CALEB (anciennement paroisse Sainte-Famille).



Mme Bouchard lance un appel à la population&nbsp;: « Plus la participation des gens sera forte, plus le projet pourra grossir. On veut voir plus de gens qui vivent des choses différentes, voir des aînés. »



Appel à la solidarité



Pour le préfet de la MRC Thérèse-De Blainville et maire de Rosemère, Éric Westram, ce projet de Potager Engagé et cette nouvelle serre constitue un réel symbole de solidarité humaine et illustre la résilience, la persévérance, la détermination et donc une capacité certaine à surmonter les difficultés et à transformer un rêve en réalité chez ceux qui s’y sont impliqués.&nbsp;



« C’est en travaillant ensemble que nous pourrons vraiment faire une différence dans nos communautés en créant des liens solides et en nous soutenant les uns, les autres. Ensemble, nous pouvons construire un avenir plus juste, plus durable et plus inclusif pour tous les membres de notre communauté », a commenté M. Westram, qui n’a pas manqué de souligner la générosité des partenaires s’étant impliqués dans ce projet de serre, dont&nbsp;Moisson Laurentides, Jardin Dion et&nbsp;Électrimat.



« En joignant nos forces à la communauté pour contribuer à la sécurité alimentaire, nous créons un réel impact sur la qualité de vie de nos citoyens. Il s’agit d’un projet porteur et rassembleur qui génère des retombées positives pour tous », a indiqué la mairesse de Boisbriand, Christine Beaudette, qui a tenu à&nbsp;souligner le rôle actif de sa prédécesseure, Marlene Cordato, dans le démarrage du Potager engagé, qui relève de la Pépinière municipale.



Si les municipalités jouent un rôle de soutien indispensable à ce genre d’initiative, des entreprises de la région s’y activent également et bénévolement. C’est le cas de Jardin Dion, qui a fourni du matériel pour la culture et des services-conseil. « La promotion de l’agriculture est dans notre ADN », a souligné Mathieu Dion, de Jardin Dion.&nbsp;



Les personnes intéressées au Potager Engagé peuvent s’inscrire via le formulaire disponible sur la page Facebook du Potager Engagé.

Une serre s’ajoute au Potager Engagé de Boisbriand

La manifestation du 24&nbsp;avril était la première de deux journées de grève. « C’est pour ça qu’on est ici aujourd’hui. Une action forte pour aller chercher plus de stabilité et créer plus de postes réguliers », explique Martin Lachance, représentant syndical des Laurentides-Sud.



Les employés temporaires représentent 70&nbsp;% de la main-d’œuvre dans les magasins de la SAQ. « Ça peut prendre sept ans pour avoir droit aux assurances collectives, déplore M.&nbsp;Lachance,&nbsp;attendre sept années avant d’avoir accès à des assurances, ça n’a aucun bon sens en 2024, encore moins quand tu travailles pour l’État québécois. »



Stéphanie Delorme, coordonnatrice à la vie syndicale rappelle pour sa part que les employés vivent souvent d’une paie à l’autre, ne sachant pas combien d’heures ils auront la semaine suivante. Cette situation peut parfois perdurer de cinq à dix ans explique-t-elle.&nbsp;À un moment où le gouvernement semble vouloir faciliter une transition vers le privé en région impliquant la fermeture de plusieurs succursales, le rapport de force prend toute son importance pour les employés et le syndicat qui craint une baisse de service pour ceux qui perdraient leur succursale.&nbsp;



<h2 id="block-67302bc3-292a-42d3-921f-30be0cf6c4c2">Des pistes de solutions</h2>



Une des pistes proposées par le syndicat dans les présentes négociations est d’améliorer l’accès du personnel à la formation et d’augmenter le nombre de conseillers en vin et de coordonnateurs en succursale.&nbsp;



Le syndicat souhaite également une décentralisation vers les succursales pour les préparations des commandes faites en ligne, ce qui réduirait grandement les délais de livraison qui plombent présentement les ventes en ligne selon lui.&nbsp;



Pour M.&nbsp;Lachance, le succès des négociations dépend souvent de la couleur politique de la partie patronale. La réputation « anti-gréviste » et « anti-syndicale » de la Coalition Avenir Québec n’a rien pour rassurer selon lui qui prévient que cette action pourrait être le prélude à d’autres moyens de pression si les demandes des travailleurs ne sont pas prises au sérieux.&nbsp;



<h2 id="block-60c00b66-eb27-4417-9d17-4d01a9225997">Entre l&#8217;arbre et l&#8217;écorce</h2>



Un directeur de succursale souhaitant s’exprimer de façon anonyme a accepté de parler à la rédaction et offrir sa vision des présents moyens de pression, illustrant le jeu d’équilibriste auquel il doit se livrer&nbsp;:&nbsp;« La grève est encadrée par les lois du Québec, on n’est pas en guerre contre les employés. Comme directeur, tu ne veux pas te mettre ton équipe à dos, même chose pour les employés, on travaille très bien ensemble. Mais pendant les moyens de pression, c’est à nous de nous assurer que le service à la clientèle ne s’en ressent pas », explique-t-il.&nbsp;



Directeur depuis plusieurs années, il constate que les deux partis ont tendance à se camper dans les mêmes vieilles dynamiques de négociation&nbsp;: « Le syndicat cherche à gagner quelque chose, c’est son mandat. L’employeur doit faire plus avec le moins possible. Je crois que la grève comme moyen de pression, c’est rendu assez assumé, sans être pessimiste, on risque de retourner là à chaque négociation, je crois », explique celui qui constate que la société d’État obéit aux mêmes principes généraux que n’importe quel commerce de détail. « Nous avons des périodes très fortes, comme l’été et la période des fêtes, mais hors-saison, les ventes diminuent, il y a donc une quantité limitée de postes et d’heures à offrir », conclut-il.&nbsp;



Une autre journée de négociation avait lieu le lundi&nbsp;29&nbsp;avril, et même si tous les partis se disent investis dans le processus pour une résolution rapide du conflit, rien n’a encore transpiré de cette rencontre.&nbsp;



Le Syndicat des employé(e)s de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ–CSN) représente les 5000&nbsp;employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ, partout au Québec. Il est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), qui compte plus de 425&nbsp;syndicats affiliés représentant 65 000&nbsp;membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Annulation du Marché horticole 2024 du Collège Lionel-Groulx