Nous devons dire NON à l&#8217;expropriation et à tout projet d&#8217;agrandissement de Stablex pour l&#8217;enfouissement de déchets toxiques et dangereux.



<h2>NON à l&#8217;expropriation de la CAQ! </h2>



Nous ne comprenons pas l&#8217;acharnement du gouvernement de la CAQ à vouloir imposer l&#8217;expropriation d&#8217;un terrain dans la Grande tourbière de Blainville pour favoriser une multinationale américaine qui enfouit des déchets toxiques provenant à près de 50% des États-Unis. Cette décision va à l’encontre du bon sens et de l&#8217;intérêt public, alors qu’il a été clairement démontré que le traitement des déchets par Stablex est défaillant et que le résultat de ce traitement continue de contaminer l’environnement.



Nous appelons donc tous les citoyens à se mobiliser et à manifester leur opposition à ce projet irresponsable.



Joignez-vous à nous le 15 mars à Blainville pour faire entendre votre voix!



Quand : Le samedi 15 mars 2025 Heure : 13 h Endroit : Stablex, 760, boul. Industriel, Blainville Stationnement : À la Gare de Blainville, en face de la caserne de pompiers, situé au 790, rue de la Mairie.

Camion lourd circulant devant Stablex à Blainville, en hiver

Réunis à l’Hôtel Times, à Blainville, à l’invitation du Conseil des préfets et des élus de la région des Laurentides, plus d’une centaine de participants, provenant de la filière bioalimentaire des Laurentides, ont applaudi cette campagne portant la marque de l’Agence Voyou.



Adopté depuis un bon moment par la communauté d’affaires, le slogan « Laurentides, j’en mange » se voit maintenant complété d’un logo fort explicite.&nbsp;



Dans le cadre de cette démarche qui vient soutenir la campagne d’achat local, de nouveaux slogans ont par ailleurs été proposés&nbsp;: « Mange donc d’la…Saveur locale ». Un jeu de mots qui sera déployé selon le produit, la saison, l’événement, signale Marie-Lyne Bélair, coordonnatrice bioalimentaire au Conseil des préfets et des élus de la région des Laurentides.



<h2>Campagne d’achat local</h2>



« On se doit de reconnaître plus que jamais l&#8217;importance de l&#8217;alimentation locale. Le contexte géopolitique mondial perturbe nos systèmes alimentaires, et rend plus crucial que jamais de soutenir notre mise en marché de proximité », a commenté le maire de Saint-Colomban, Xavier-Antoine Lalande, 2e vice-président du CPERL et préfet de la MRC de La Rivière-du- Nord, insistant sur l’importance de soutenir l’écosystème bioalimentaire régional.



« Grâce à un nouveau logo unique et inspirant, ainsi qu&#8217;un slogan percutant : « Mange donc d’la… Saveur locale ! », les Laurentides se donnent ainsi les moyens de leurs ambitions pour soutenir et valoriser le savoir-faire bioalimentaire de la région. Les entreprises et les consommateurs peuvent s’attendre à une campagne de grande envergure, même au-delà des frontières des Laurentides. Les entreprises de l’ensemble du territoire seront invitées dans les prochaines semaines à joindre le mouvement! », a souligné M. Lalande.



<h2>Stratégie bioalimentaire 2025-2030</h2>



Le rendez-vous du 28 février s’inscrit également dans une démarche visant l’adoption en avril d’une stratégie bioalimentaire et d’un plan d’action 2025-2030 visant « la pérennité, la prospérité, la croissance et le développement de nouveaux marchés ainsi qu’un système bioalimentaire durable et responsable », tel que l’indique le Conseil des préfets et des élus de la région des Laurentides.



Au cours des cinq derniers mois, le CPERL a en effet consulté les principaux acteurs et décideurs de la région pour connaître leurs besoins et préoccupations. Le diagnostic a mis en lumière les enjeux auxquels font face l’ensemble des entreprises du secteur de l’alimentation, du champ à l’assiette, a laissé savoir le CPERL.



Le Forum du 28 février a ainsi donné l’opportunité aux participants de se renseigner sur les enjeux actuels, de partager leurs perspectives et défis, et de contribuer activement à l’identification des priorités d’intervention ainsi que des solutions collectives, a indiqué Marie-Lyne Bélair, la coordonnatrice bioalimentaire du CPERL.



Enfin, l’argent recueilli par l’inscription des participants s’est chiffré à 2&nbsp;150 $, somme qui sera remise à Moisson Laurentides.

Mange donc d’la….saveur locale

C’est du moins le message lancé par la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ), la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville (CCITB) et la Chambre de Commerce et d&#8217;industrie de Mirabel (CCIM) qui réclament un moratoire sur les restrictions imposées au PTET et en collaboration des deux paliers de gouvernements.



<h2>Travailleurs étrangers temporaires nécessaires</h2>



Dans un contexte économique particulièrement sensible en région, les chambres de commerce considèrent nécessaire d’agir rapidement sur le maintien du niveau actuel de travailleurs étrangers temporaires (TET) que l’on juge comme « travailleurs essentiels à notre économie régionale », disent-elle, de concert.



Le gouvernement du Québec projette des pertes de plus de 100 000 emplois – prévisions rehaussées mardi à 160&nbsp;000 par le premier ministre Legault &#8211; avec l’entrée en vigueur des tarifs douaniers de l’administration Trump.



Le milieu des affaires estime que les entreprises embauchant des TET présentent des besoins spécifiques qui ne seraient pas automatiquement comblés par des nouveaux chômeurs, que l’on pense aux soudeurs ou encore aux travailleurs de l’industrie touristique de chacune des régions.



<h2>Impacts redoutés</h2>



L’on craint ainsi que des entreprises devront ralentir leur production, refuser des contrats et cesser leurs activités si le niveau de TET n’est pas maintenu.



« En pleine période d’incertitude économique, il serait déplorable d’ajouter une deuxième crise en privant les entreprises de travailleurs essentiels. Ces derniers contribuent à la compétitivité et à la vitalité économique de nos régions. En entreprise, on commence déjà à ressentir les effets des départs imminents de ces travailleurs », affirme Véronique Proulx, la présidente-directrice générale de la FCCQ.



« L’embauche de travailleurs étrangers présente plusieurs avantages stratégiques pour les entreprises de notre région. Nous pouvons penser à l’accès à des compétences spécialisées, l’apport d’innovation et de diversité, combler une pénurie de main-d’œuvre spécifique ainsi que de répondre à des besoins de flexibilité. Les entrepreneurs, les gestionnaires et les employés vivent suffisamment de pression et d’incertitude en ce moment qu’il n’est pas nécessaire d’en rajouter une couche », souligne pour sa part le président de la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-de-Blainville, Luc Landry.



« Au sein de notre territoire, plusieurs entreprises des secteurs industriel, agricole et de la restauration seront impactées à un moment crucial où nous devons faire front commun. Il est primordial de miser sur le maintien de la productivité de nos entreprises plus que jamais », souligne Gina Bergeron-Fafard, la directrice générale de la CCITB.



« Chez Quadra Plast, nous avons embauché 12 personnes issues de l’immigration (TET) pour combler des besoins qu’il était impossible de combler localement. À titre de directeur du Réseau Industriel de la CCITB, je suis bien au fait que plusieurs de nos membres sont dans la même situation que nous », ajoute Sylvain Tassé, Président de QUADRA PLAST.



<h2>Un million de retraités d’ici 2031</h2>



Selon les données officielles relevées au troisième trimestre de 2024, le Québec enregistrait 127 000 postes vacants et un taux de chômage moyen de 5,4 %. En 2023 seulement, plus de 62 000 permis de travail étrangers temporaires ont été délivrés au Québec qui comblent les emplois de plus de 17 000 employeurs.



Les chambres de commerce insistent&nbsp;: il faut évaluer l’impact des restrictions imposées à l’automne 2024 en tenant compte qu’il y aura un million de départs à la retraite d’ici 2031.



« On ne peut pas tenir deux discours contradictoires. D’un côté on dit aux entreprises &#8220;augmentez votre productivité&#8221; et de l’autre &#8220;réduisez le nombre de travailleurs étrangers&#8221;. Réduire l’immigration de travailleurs étrangers est économiquement intenable, particulièrement au moment où nous devons mettre les bouchées doubles pour augmenter notre compétitivité. Il faut se donner les moyens pour réaliser nos ambitions et l’application d’un moratoire fait partie de la solution », conclut Mme Proulx.

Appel à tous: manifestation contre l’expropriation de Stablex

NON à l’expropriation de la CAQ!