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Au parc Damase-Juteau: Le Jardin urbain prend vie

La mairesse Sylvie Surprenant a mis elle aussi les mains à la terre, en compagnie de quelques élus et fonctionnaires, de même que certains des jardiniers-citoyens qui occupent désormais les lieux.

Au parc Damase-Juteau: Le Jardin urbain prend vie

Publié le 24/05/2016

Le phénomène se répand aussi vite qu’il peut en raison de sa popularité spontanée, voilà que la Ville de Sainte-Thérèse lance un deuxième jardin communautaire, celui-là au parc Damase-Juteau de la rue Vaudry.

Le soleil et la chaleur pesaient lourd, mardi après-midi, moment qu’on avait choisi pour inaugurer ces nouvelles installations, c’est à dire 35 jardinets de tailles variables :10 pieds par 20 pieds, 10 pieds par 10 pieds et 5 pieds par 4 pieds. Ces derniers sont réservés aux personnes à mobilité réduite et, pour ce, bénéficient d’une structure surélevée et sont entourées d’allées plus large favorisant la circulation en fauteuil roulant.

Travailler la terre

On inaugurait donc ces installations, mais de toute évidence, le lieu était déjà fréquenté puisqu’on pouvait observer que de nombreuses pousses émergeaient du sol et que l’on avait déjà commencé à «travailler la terre». «On utilise ce terme parce qu’on comprend bien que les légumes, les fruits, les fines herbes, ça ne pousse pas tout seul, que les mauvaises herbes, ça ne s’arrache pas tout seul, mais par des jardiniers passionnés», faisait d’ailleurs remarquer la responsable des communications à la Ville de Sainte-Thérèse, Mélissa Collin, appuyée en cela par la mairesse Sylvie Surprenant qui, en prenant la mesure de l’enthousiasme des citoyens-jardiniers présents sur les lieux, risquait une prédiction à l’effet que la récolte serait excellente dans ce lieu désormais appelé Le Jardin urbain. «Voilà un nom qui nous rappelle la place que nous faisons à l’agriculture urbaine dans notre communauté, de même que l’endroit où nous nous trouvons», indiquait Mme Surprenant, en suggérant que Sainte-Thérèse avait à la fois le profil d’une ville et d’un village.

Un lieu d’interaction sociale

La mairesse rappelait également que le tout premier jardin communautaire, appelé Le Boisé, avait été inauguré il y a une vingtaine d’années, à l’angle des rues Saint-Pierre et Éloi-Filion, alors qu’elle était conseillère municipale dans ce quartier. «C’est d’ailleurs la liste d’attente pour Le Boisé qui nous a confirmé que la demande était bien présente pour un deuxième jardin communautaire chez nous», tout en signalant que ce projet avait été réalisé pour les citoyens, dans une optique de développement durable.

«Un jardin communautaire, a également exprimé Mme Surprenant, c’est un lieu propice aux interactions sociales et aux échanges intergénérationnels. Il permet de briser l’isolement, tout en augmentant le sentiment d’appartenance des citoyens au milieu de vie qu’ils embellissent.»

Pour et par les citoyens

Cette dernière saluait le travail du Service des sports et des loisirs communautaires (représenté par sa directrice, Claire Loiselle), du Service de l’urbanisme et du développement, les Services techniques et le Service des travaux publics, parcs et bâtiments, lesquels ont réalisé cet espace qui sera désormais géré par un conseil d’administration formé par les citoyens-jardiniers eux-mêmes.

De son côté, Claire Loiselle se réjouissait tout haut de cette prise en charge citoyenne et de l’ouverture manifestée par les usagers pour la dimension intergénérationnelle du projet. C’est que, aux 34 jardiniers qui ont pu obtenir un lot (c’est complet pour cette année), se joindront les membres de quelques familles, une éventualité qui a obtenu une adhésion immédiate de la part de tous les participants, relatait Mme Loiselle.

À noter qu’en plus des espaces de jardinage offerts, on trouve également, au Jardin urbain, deux composteurs, un cabanon et des tables de pique-nique. Une formation sur le compostage sera par ailleurs dispensée à l’intention des usagers.