logo journal nord-info
icon journal
Audrey Medaino-Tardif: « Je fais ça de bon coeur »

Photo Facebook d’Audrey Medaino-Tardif

Audrey Medaino-Tardif: « Je fais ça de bon coeur »

Publié le 29/09/2022

Entrepreneure bien basée à Rosemère, Audrey Medaino-Tardif souhaite gagner son siège à l’Assemblée nationale pour représenter la circonscription de Groulx au sein du Parti libéral du Québec.

Faire le saut en politique

C’est sans expérience, mais de manière bien réfléchie qu’Audrey Medaino-Tardif a décidé de se lancer en politique provinciale : « Ce n’est pas une décision qui se prend du jour au lendemain. Mais c’est une transition qui s’est faite vraiment naturellement ».

« J’ai senti que la communauté avait besoin de moi », poursuit-elle. D’ailleurs, elle sent que les citoyens de Groulx iront voter pour une citoyenne qui connaît bien leurs besoins : « J’ai grandi à Rosemère et suis vraiment bien implantée dans la communauté. Je fais ça de bon cœur et je sens que les gens sont contents à l’idée que ce soit une fille de chez eux, de leur coin, qui va les représenter ».

Soutenir la communauté anglophone

En discutant avec les citoyens, Audrey Medaino-Tardif remarque qu’un bon nombre d’entre eux sont fortement en désaccord avec le projet de loi 96 qui affirme que la seule langue officielle du Québec est le français : « Pour eux, c’était vraiment outrant. À Rosemère, on a une communauté anglophone qui est ici depuis plus de 60 ans. Même si la grande majorité d’entre eux est parfaitement bilingue, il faut reconnaître que c’est l’anglais leur langue principale ».

Pour la communauté des affaires

Puis ses motivations politiques résultent, entre autres, des constats qu’elle a faits durant la pandémie en tant qu’entrepreneure dans le milieu de la restaurantion : « Notre secteur a été très touché et même si on a reçu du soutien de la part du gouvernement, il n’y a pas vraiment de politiciens de la région qui sont venus nous voir pour s’assurer si on allait bien ».

« Aussi, quand on avait des questions et qu’on avait besoin d’aide pour remplir les formulaires et s’occuper de ce genre de choses-là, le soutien n’était pas là. Même chose en ce qui concerne la pénurie de main-d’œuvre », déplore la candidate libérale qui ne sent pas que les petites ou moyennes entreprises (PME) de la région ont bien été épaulées durant la crise sanitaire.

Vieillir à la maison

« Un CHSLD, c’est une maison sans retour et je ne souhaite pas ça à personne », avance-t-elle. En parlant avec les personnes âgées de sa circonscription, Audrey Medaino-Tardif a aussi été sensibilisée aux enjeux liés au vieillissement de la population : « C’est sûr que l’idée de vieillir à la maison je l’encourage vraiment. Je sais que ce n’est pas la solution pour tout le monde, mais il y a beaucoup de gens qui veulent ça et ce n’est pas possible en ce moment malheureusement à cause du manque de services. C’est entre autres pour ses raisons que je pense que je suis la bonne personne pour aller de l’avant ».