« Nos hebdos sont la voix des enjeux régionaux au Québec; ils sont essentiels à une couverture des nouvelles locales et des dossiers qui touchent directement les citoyens.
Encore une fois, le Bloc Québécois appelle le gouvernement à faire pression auprès de
Postes Canada afin qu’il prenne le relais de la distribution des journaux locaux et régionaux à un tarif préférentiel, en tout respect des conditions de travail des factrices et facteurs. Les journaux régionaux agissent comme relais d’une information fiable, de qualité et garante d’une démocratie en santé. Il faut qu’Ottawa s’engage davantage pour que nos hebdos continuent à se rendre jusqu’à leurs lecteurs », avise Louise Chabot.
« Tant et aussi longtemps que tous les médias n’auront pu effectuer une transition efficace vers le numérique, et tant que les Québécoises et les Québécois de toutes les régions en auront besoin, les hebdos et journaux locaux doivent pouvoir être distribués à toutes les adresses. Certains journaux ont été en mesure de s’adapter à la disparition du Publisac, mais pour plusieurs, la seule solution envisageable reste le service postal », ajoute Luc Desilets.
Annoncée en novembre, la fin de la distribution du Publisac s’échelonnera entre février et mai prochain. Ce sont des centaines d’hebdos qui perdront leur distributeur, exacerbant les difficultés existantes. Postes Canada continue toutefois de facturer des frais exorbitants pour la livraison, jusqu’à trois fois le prix demandé par Transcontinental, pour distribuer le Publisac.
« Ottawa ne peut simplement rester les bras croisés devant l’hécatombe annoncée pour ces journaux qui sont des témoins de la vie régionale et locale. Nous nous joignons à l’Assemblée nationale du Québec qui est unanime, pour interpeller directement le ministre Jean-Yves Duclos afin qu’il mette terme rapidement à cette situation intenable pour nos journaux et hebdos locaux. Ça fait près de deux ans que le Bloc réclame des actions de la part du gouvernement : plus que jamais, il y a urgence qu’il prête main-forte à nos médias », conclut Jean-Denis Garon.
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