La pêche
Des histoires de pêche, des coffres ou des cannes à pêche, des leurres, des permis de pêche, des règlements, des trophées de pêche (poissons naturalisés), etc.
Les salles de danse et les spectacles
Des souvenirs des spectacles de jazz, des salles de danses, des musiciens et des airs qui vous faisaient danser, vos danses préférées, des programmes souvenirs, des billets d’entrée, etc.
La vie de chalet
Des photos de chalets sur pilotis ou des «villages de chalets», des p’tites vues projetées sur les draps, des casse-croûte d’été, des soirées autour du feu, des transports et des embouteillages du dimanche soir, etc.
Les plages
Des journées à la plage, des pique-niques de familles, des régates ou autres compétitions sur la rivière, des activités des clubs nautiques, des billets d’entrée pour accéder à la plage, des vêtements de plage ou de clubs sportifs, etc.
L’agriculture
Des photos des fermes aux abords de la rivière des Mille Îles, de la culture qu’on y faisait, des objets de ferme, etc.
Tout autre sujet concernant la rivière des Mille Îles
Vos histoires sont notre histoire! Venez nous raconter. Nous vous attendons aux dates et lieux suivants: le vendredi 22 avril, de 10 h à 16 h, dans les locaux du Parc de la Rivière-des-Mille-Îles (345,boulevard Sainte&#8211;Rose à Laval), le samedi 23 avril, de 10 h à 16 h, dans les locaux du Parc de la Rivière-des-Mille-Îles (345,boulevard Sainte&#8211;Rose à Laval), le mercredi 27 avril, de 10 h à 15 h, dans les locaux de la Société d’histoire et de généalogie des Mille-Îles (6, rue Blainville Est à Sainte-Thérèse). Café et brioches vous attendent. Si vous ne pouvez être avec nous, communiquez avec Robert Bisson au 450 622-1020 poste 223.

Avez-vous des souvenirs de la rivière des Mille-Îles?

«Les citoyens de Blainville sont autant en sécurité actuellement qu’ils l’étaient avant l’entente, a d’abord lancé le maire Perreault, accompagné pour l’occasion de Michel Lacasse, directeur général de la Ville de Blainville, et de Maxime Gendron, directeur adjoint du Service de sécurité incendie de Blainville. C’est clair pour les membres du conseil, c’est clair pour notre service incendie et il faut que ce soit clair pour l’ensemble des citoyens de la Ville de Blainville», a-t-il poursuivi avant d’ajouter qu’il était important pour lui d’apporter certaines précisions à la suite de la publication de l’article relatant les propos de Benoît Gauthier, représentant syndical des pompiers de Rosemère.
«Jamais on aurait mis la sécurité des Blainvillois en jeu pour une entente avec une ville voisine!», a insisté M. Perreault.
Des exemples éloquents
«C’est faux de dire que nous sommes incapables de répondre à deux alertes en même temps», a quant à lui affirmé Maxime Gendron, rappelant que sur les 815 appels reçus annuellement à Blainville, seulement 4 % le sont pour des feux réels. Dans moins de 2 % des cas, l’entraide d’autres municipalités est en outre nécessaire.
Pour appuyer ses dires, M. Gendron a cité en exemple la soirée du 31 octobre 2015 alors que deux appels pour feu majeur étaient entrés presqu’au même moment au 911. Le premier était pour un incendie dans le parc industriel alors que le second rapportait un feu qui faisait rage dans le secteur de Fontainebleau. Qui plus est, cette soirée-là, les pompiers de Blainville avaient reçu six autres appels pendant qu’ils combattaient ces deux incendies.
«Il n’y a pas un seul appel auquel nous n’avons pas répondu dans les délais prévus au schéma de couverture de risque, c’est à dire avec dix hommes en moins de 15 minutes», a-t-il assuré, preuves à l’appui.
Le coût par citoyen
Quant au coût par citoyen auquel le représentant syndical des pompiers de Rosemère faisait référence, la semaine dernière, la Ville de Blainville s’est défendu en affirmant que le montant annuel perçu à la Ville de Rosemère pour bénéficier du service des pompiers de Blainville permettra à cette dernière de réduire la somme défrayée par les Blainvillois pour leur service de sécurité incendie.
Rappelons que selon les calculs de Benoît Gauthier, le coût par citoyen se situait autour de 36 $ à Rosemère comparativement à quelque 127 $ pour les citoyens de Blainville. M. Gauthier dénonçait alors que pour obtenir le même service, les Blainvillois devaient payer presque quatre fois le tarif chargé aux Rosemèrois. Lors de la plus récente assemblée du conseil, un citoyen de Blainville a d’ailleurs questionné l’administration blainvilloise à ce sujet, évoquant, entre autres, «un manque à gagner de 800 000 $ par année pour espérer être équitable». Ce citoyen ajoutait qu’à sa connaissance «aucune autre municipalité ne demandait un prix différent selon l&#8217;arrondissement ou le secteur de la ville».
Le directeur Michel Lacasse, a nuancé ces propos.
«C’est sûr que le citoyen de Blainville est gagnant, a-t-il indiqué, puisque celui-ci bénéficiera d’une économie [sur son compte de taxes]. Sans oublier que cette entente est d’une durée de 20 ans et qu’elle évoluera dans le temps. Blainville et une ville en pleine croissance, les ratios vont donc changer pour nous alors que Rosemère est une ville qui enregistrera une faible croissance dans les années à venir.» 
On a aussi rappelé qu’il fut un temps où les pompiers de Rosemère avaient la charge de surveiller le territoire de Lorraine et qu’à cette époque, ce sont les citoyens de Lorraine qui payaient moins chers que ceux de Rosemère. «Personne ne s’est insurgé de cela pourtant!», a conclu Maxime Gendron.

«Les citoyens de Blainville sont autant en sécurité!», dit Richard Perreault

«Nous accueillons très favorablement ce projet de loi qui contribuera à rapprocher le pouvoir décisionnel des élèves en rapprochant le pouvoir décisionnel des écoles, a-t-il mentionné. C’est le point majeur du projet, celui qui nous rend le plus heureux.»
M. Prévost, directeur de l’école Des Trois Sentiers à Nominingue, a ajouté que, selon ses collègues et lui, cette loi sur la gouvernance scolaire, si elle est votée, permettrait notamment aux équipes écoles, qui incluent les enseignants, le personnel de soutien, le personnel professionnel et la direction, de prendre des décisions pour leur école, «avec le support de la commission scolaire», a-t-il toutefois tenu à préciser, rappelant qu’à aucun endroit dans le projet de loi, on envisage l’abolition des commissions scolaires.
«Le projet de loi, tel qu’il est présenté, favorise, au profit de la réussite des élèves, la prise de décisions avec les acteurs qui sont sur le terrain. Au lieu de venir d’en haut et que ce soit imposé aux écoles, ce sont plutôt ces dernières qui identifient leurs besoins et demandent ensuite aux commissions scolaires leur soutien.»
Plus de pouvoir au ministre?
Le 29 mars dernier, au moment où se déroulaient les audiences publiques à l’Assemblée nationale, Jean-Pierre Joubert, président de la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord, disait craindre, au nom des présidents des commissions scolaires de la région, que le projet de loi 86 ait pour effet de remettre le pouvoir entre les mains de Québec, du ministre plus particulièrement.
«Selon sa propre volonté, celui-ci pourrait renverser à tout moment des décisions prises par les membres du conseil scolaire», affirmait-il alors.
Nicolas Prévost n’est pas de cet avis. Le ministre s’est en effet gardé un droit de regard sur ce qui se passe dans les commissions scolaires, a-t-il affirmé lorsque questionné à ce sujet, mais pas nécessairement pour renverser des décisions.
Selon lui, l’important réside plutôt dans le fait que le nouveau conseil scolaire proposé par le projet de loi 86 deviendrait paritaire, c’est à dire qu’il serait composé d’un tiers de parents, d’un tiers des membres du personnel et d’un tiers de gens de la communauté.
«En vertu de ce projet de loi, a indiqué M. Prévost, les parents seraient plus nombreux sur le conseil scolaire et auraient le droit de vote. Les membres du personnel auraient aussi leur place, ce qui n’était pas le cas auparavant. Pour nous, ce dernier point en est un d’importance. Ça fait longtemps qu’on le demande. On ajouterait toutefois un représentant de la formation professionnelle sur ce comité.»
Des relations cordiales
Bien qu’en désaccord sur certains points, les directions d’écoles et les présidents des commissions scolaires continuent d’entretenir des relations cordiales, surtout que l’on parle actuellement d’un projet de loi et que beaucoup d’eau pourrait couler sous les ponts avant que celui-ci ne soit adopté.
«On s’entend tous sur une chose, soit que la décentralisation vers les écoles est une bonne chose, a conclu Nicolas Prévost. Tout le monde le dit. Il y a peut-être de petites divergences sur qui est où et qui fait quoi, mais les besoins des élèves demeurent la priorité et plus on va rapprocher les décisions des élèves plus cela va les aider.»

Projet de loi 86 : les directeurs d’écoles se réjouissent