En octobre, le conseil d&#8217;administration du CSSMI a adopté une résolution demandant au ministère de l’Éducation d’inscrire au Plan québécois des infrastructures 2023-2033 la construction d’un nouvel établissement d’enseignement primaire de 28 locaux à Bois-des-Filion.



Informés de ce projet, les élus filionois ont dès le mois suivant signifié leur désaccord en demandant formellement au ministère de rejeter cette requête.



<h2>Des enjeux financiers et urbanistiques</h2>



Il y a d’abord un enjeu financier. Pour céder le terrain au CSSMI, la Ville de Bois-des-Filion doit d’abord en faire l’acquisition, une démarche qui pourrait coûter de huit à dix millions de dollars, estime l’administration municipale.



De plus, la nouvelle école serait située sur le terrain adjacent à la résidence intermédiaire du groupe Mandala Santé, dans un axe déjà problématique en ce qui a trait à la circulation. Tout compte fait, le maire Gilles Blanchette confirme que l’emplacement prévu n’est pas conforme à la réglementation municipale d’urbanisme.&nbsp;



<h2>En mode solution</h2>



Avant d’aller de l’avant avec une nouvelle école, le conseil municipal préconise plutôt l’agrandissement et la rénovation des écoles primaires existantes. «&nbsp;On juge que la planification démographique est surévaluée pour notre territoire&nbsp;», souligne M. Blanchette, tout en précisant que Bois-des-Filion compte déjà deux écoles primaires et une école secondaire sur son territoire, pour une population de 10&nbsp;500 habitants.



Cela dit, Bois-des-Filion tend la main au CSSMI afin de « trouver une solution qui conviendra à tout le monde ».

Cette zone de rencontre neutre peut être utilisée pour l’échange de biens entre deux personnes ayant conclu une transaction via les sites de vente en ligne. Elle peut aussi être utilisée par les parents qui sont en séparation ou en garde partagée, pour que le transfert des enfants soit réalisé de façon harmonieuse, le tout dans un endroit public.



La zone est accessible dès maintenant et les mesures de sécurité (enregistrements et téléphone) sont fonctionnelles. Au cours des prochains jours, de l’affichage sera mis en place pour bien identifier les lieux et dès la fin de l’hiver, la zone sera délimitée grâce à un marquage au sol.



«&nbsp;C’est un projet bien simple à réaliser pour la Ville, mais qui peut grandement aider nos citoyennes et citoyens à se sentir encore plus en sécurité&nbsp;», mentionne la mairesse de Sainte-Anne-des-Plaines, Julie Boivin.



À noter que ce projet est réalisé en collaboration avec le Service de police intermunicipal de Terrebonne/Sainte-Anne-des-Plaines/Bois-des-Filion. Celui-ci y va d’ailleurs de quelques conseils de sécurité en lien avec des transactions entre personnes inconnues&nbsp;:



&#8211; Ne jamais donner de renseignements personnels;



&#8211; Prendre des captures d’écran de la publicité, des informations du vendeur et de toutes les communications entre les parties;



&#8211; Vérifier le nom du vendeur/acheteur sur un moteur de recherches en ligne;



&#8211; Apporter seulement la somme d’argent nécessaire à la transaction;



&#8211; Ne pas transférer d’argent au vendeur avant d’avoir le bien en main;



&#8211; Si vous avez un doute ou que vous n’êtes pas à l’aise lors de la transaction, faites confiance à votre instinct.

Affiche de la zone neutre à Sainte-Anne-des-Plaines

Sainte-Anne-des-Plaines se dote d’une zone de rencontre neutre

<h2>Apprendre à survivre en forêt</h2>



Enseignant d’éducation physique depuis plusieurs années maintenant, cela fait cinq ans que Matthieu présente le cours d’option plein air à l’école du Harfang. La classe d’une trentaine d’élèves de Matthieu assiste à huit cours de plein air par cycle de neuf jours, donc autant que de cours de français. Autrement dit, presque tous les jours, ces élèves de cinquième année du secondaire vont dehors et développent, entre autres choses, différentes compétences en lien avec la survie en nature.



Ainsi, les cabanes dans le parc des Méandres font partie d’une activité offerte dans le cadre du cours de plein air. Les élèves doivent, en respectant certains critères, construire des abris qui leur permettraient de survivre en forêt et d’y passer la nuit.



« Je leur demande de travailler en équipe et d’utiliser des matériaux qui sont déjà morts pour construire leurs abris, ou encore ils peuvent observer les lieux et construire à partir d’endroits qui sont déjà propices à être utilisés comme refuge. Les élèves n’ont pas le droit de couper des arbres ou d’endommager quoi que ce soit, ils doivent respecter l’environnement. Ça développe le respect de la nature. Le soin qu’ils apportent à l’environnement fait même partie des critères d’évaluation », explique Matthieu.



« Cette année, on a une excellente cohorte, ils sont doués. Les abris ont vraiment été bien réussis. Les jeunes étaient très impliqués dans le projet. Leurs abris sont restés en place plus longtemps que par les années passées », nous confie Matthieu.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="960" height="640" src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/02/cabane-parc-meandres-960x640.jpg" alt="Cabanes du parc des Méandres à Sainte-Anne-des-Plaines" class="wp-image-82887" srcset="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/02/cabane-parc-meandres-960x640.jpg 960w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/02/cabane-parc-meandres-327x218.jpg 327w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/02/cabane-parc-meandres-96x64.jpg 96w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/02/cabane-parc-meandres-768x512.jpg 768w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/02/cabane-parc-meandres-615x410.jpg 615w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2023/02/cabane-parc-meandres.jpg 1024w" sizes="(max-width: 960px) 100vw, 960px" /><figcaption>Photo Vincent Yergeau &#8211; Les cabanes dans le parc des Méandres sont l’œuvre des élèves du cours de plein air de l’école secondaire du Harfang.</figcaption></figure>



<h2>Transmettre la passion des sports extérieurs</h2>



Celui qui a appris les techniques de survie en forêt de manière autodidacte en s’éduquant ici et là propose aussi une multitude de projets, d’activités et de capsules d’informations aux élèves du cours de plein air.



« Nous faisons beaucoup de vélos. On fait même un voyage de camping à vélo. On part de Sainte-Anne-des-Plaines et on se rend jusqu’à Val-David. L’hiver, on fait de la raquette, on apprend à faire des feux, à comment bien s’habiller, à comment bien s’hydrater. Aussi, je trouve que c’est important de sortir les jeunes de leurs zones de confort et qu’ils apprennent à se débrouiller, à se faire confiance et, ultimement, à faire en sorte qu’ils développent leur amour de la nature », indique l’enseignant qui souligne par le fait même qu’il adore jouer dehors et être dans la nature, une passion qu’il tente de transmettre à ses élèves.



Par Simon Martel

Bois-des-Filion dit non à une nouvelle école primaire

Des enjeux financiers et urbanistiques

En mode solution