«Sans compter, d’ajouter M. Hébert, les 50 000 $ que Mme Cordato a dépensé pour redécorer son bureau! La mairesse jette l’argent des contribuables par les fenêtres!».
À ceux et celles qui lui diront qu’il n’avait qu’à intervenir, à titre de conseiller municipal, Denis Hébert leur répondra en adressant un autre reproche à Marlene Cordato, celui de «gérer la Ville en monocratie, au mépris des citoyens et citoyennes», dit-il.
«Elle [Marlene Cordato] ne donne pas toute l’information, fait des séances de consultation bidon et refuse le dialogue lors des séances du conseil municipal. À ses yeux, le seul citoyen qui a le droit de parole est celui qui pense comme elle et son parti!»
Il ajoute que Mme Cordato «se pète les bretelles» avec le surplus budgétaire qu’elle a annoncé, mais que ce surplus aurait été le même «avec n’importe qui assis dans la chaise de maire», en raison du fort développement économique qu’a connu Boisbriand au cours des dernières années.
Transparence
S’il est élu maire, le 5 novembre, celui qui dit «faire de la politique sans être politicien», promet aux citoyens de Boisbriand qu’il agira en toute transparence.
«Je suis un gars d’opinion. J’aime les choses claires. Quand je prends une décision, je la prends de façon éclairée, tout le temps! Mme Cordato est très bonne à donner de l’information, mais pas toute l’information, ce qui donne un mauvais portrait de la situation. Je déplore qu’il y ait actuellement de la désinformation auprès de la population qui ne se fait pas dire toutes les choses.»
Il y a de cela près d’un an, Denis Hébert avait choisi de quitter l’équipe de Marlene Cordato et de siéger comme conseiller indépendant. L’entente qu’avait alors signée Boisbriand avec Saint-Eustache pour l’utilisation, par ses citoyens, de la piscine du Complexe aquatique l’avait alors convaincu de faire cavalier seul.
«Je ne m’opposais pas à la piscine, ce que je disais, c’est que c’était prématuré de prendre une entente de cinq ans, sans possibilité de sortir, sans avoir en main les chiffres et les demandes du service d’urbanisme.»
Il reprochait aussi à Mme Cordato, dans ce même dossier, d’avoir signé un contrat de gré à gré avec la Ville de Saint-Eustache, «sans avoir préalablement placé d’appels d’offres auprès d’autres villes».
«Ce sont des choses comme celles-là qui font que ce n’est pas transparent! On ne peut pas prendre l’argent des citoyens et l’investir de cette façon-là sans prendre la décision de façon éclairée. On est là pour le bien des citoyens. Il faut que les choses soient claires.»
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