«Sans vous, on ne serait pas rendu là. Votre expertise et votre connaissance du milieu riverain ont été essentielles tout au long du processus. Aujourd’hui, c’est toute la population qui pourra en bénéficier», s’est empressée de reconnaître la mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato, en conférence de presse, à propos de l’organisme présidé par David Maréchal, qui collabore avec la municipalité depuis une bonne dizaine d’années. Sa mission : protéger, préserver et mettre en valeur la rivière des Mille Îles et ses affluents.
Le parc des Berges, s’inscrit en cela dans cette démarche et fait désormais partie de ce refuge faunique couvrant 26 hectares (et éventuellement 500, puisqu’il s’étendra très bientôt sur le territoire d’autres municipalités riveraines), un statut accordé par le gouvernement du Québec en 1998.
S’y trouvent déjà un pavillon d’accueil, un bloc sanitaire, des tables de pique-nique et des espaces de stationnement. Bientôt, nous dit-on, on pourra y louer des kayaks, des canots et des planches à pagaie. Ces équipements auraient pu être disponibles tout de suite, mais le conteneur dans lequel ils se trouvaient a été dévalisé, a-t-on indiqué.
On prévoit également la construction d’un chalet d’ici deux ans. Les installations actuelles sont temporaires, précise-t-on, et elles deviendront permanentes une fois qu’on en aura assuré le financement, dont une part viendra de la CMM et du gouvernement du Québec, ce que le ministre Eric Girard et député de Groulx a présenté comme une application concrète des préoccupations environnementales de son gouvernement.
Un projet global
«En 2016, dans le cadre des consultations Vision 2025, les citoyens avaient été nombreux à manifester le souhait d’avoir un accès à la rivière», de rappeler Mme Cordato, en précisant que le parc des Berges avait une vocation régionale.
Le président d’Éco-Nature, pour sa part, rappelait que le parc des Berges s’inscrivait dans un projet global visant l’implantation d’un réseau de transport écologique, utilitaire et récréatif proposant des circuits autoguidés, un service de bateaux navettes électriques et la location de diverses embarcations et vélos traditionnels et électriques. «À terme on aura relié, de façon uniforme, quelque 42 kilomètres de rivière longeant les municipalités riveraines», de dire David Maréchal. «Ce nouveau site est un merveilleux espace de convivialité pour le familles et pour les futures générations d’environnementalistes», d’ajouter ce dernier.
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