Selon leur analyse du Programme triennal d’immobilisations 2025-2027, adopté à l’unanimité par le conseil municipal, Boisbriand prévoit près de 260 millions de dollars en dépenses d’ici 2027. « À titre de comparaison, les villes de Granby et Drummondville, qui comptent ensemble cinq fois plus d’habitants, dépenseront 10 millions de dollars de moins que Boisbriand sur la même période », souligne Yann Gobeil-Nadon. Il estime que la Ville est parmi celles qui prévoient le plus s’endetter par habitant.
Deux projets dépasseraient chacun 70 millions de dollars, alors que seulement 2,5 % des investissements sont consacrés aux travaux de réfection des réseaux d’aqueduc et d’égout. Marlene Cordato déplore que la Ville tarde à se doter d’un plan concret de gestion des eaux pluviales, malgré les problèmes vécus par plusieurs familles. Elle affirme que le conseil municipal néglige les priorités essentielles des citoyens.
L’ancienne mairesse propose une approche axée sur la rigueur et la priorisation des besoins fondamentaux : sécurité des quartiers, mobilité, entretien des infrastructures et adaptation aux changements climatiques. « Nous voulons une ville qui investit au lieu de dépenser. Ce que nous avons fait une fois, nous pouvons le refaire ensemble », rappelle-t-elle en référence à la baisse de taxes de 2017.
Le Ralliement des citoyens de Boisbriand invite la population à voter pour « une ville bien gérée, humaine, durable et responsable » lors du scrutin du 2 novembre prochain.
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