Depuis 8h ce matin que les clients se succèdent à la Société québécoise du cannabis (SQDC) de Mirabel.
À 15 h cet après-midi, des gens venus d&#8217;un peu partout dans les Laurentides attendaient en ligne par centaines, jusqu&#8217;à rejoindre le boulevard Curé-Labelle.
&#8220;Ça ne me dérange pas d&#8217;attendre!&#8221;, nous a dit ce Jérômien qui s&#8217;apprêtait à prendre place derrière la file d&#8217;attente.
&#8220;J&#8217;espère juste que je vais avoir le temps de me rendre à l&#8217;intérieur avant que ça ferme&#8221;, a lancé une dame &#8230; avec raison puisque la SQDC ferme ses portes à 18h, mais rouvrira demain matin dès 10 h au 13421 Curé-Labelle dans le secteur St-Janvier de Mirabel.

La rencontre avec la délégation de Formerie a permis au maire de Formerie, William Bous et au maire de Rosemère, Eric Westram, de discuter de la possibilité d’effectuer d’autres échanges étudiants entre les deux villes. Au-delà de ce sujet, les participants à la rencontre ont aussi pu aborder les différents défis que relèvent ces deux villes qui connaissent des réalités et des enjeux différents.
«La Ville de Rosemère est très heureuse d’avoir la possibilité de participer à de tels échanges étudiants, car cela contribue non seulement à élargir les connaissances culturelles de nos jeunes, Français et Québécois, mais ça les pousse à découvrir les richesses d’un pays différent du sien», a mentionné M. Westram.

Rosemère reçoit la visite d’une délégation de France

Par place publique, le règlement fait notamment référence à «toute rue, trottoir, chemin, parc, terrains de jeux… terrain à l’usage du public et tout autre endroit accessible au public». Dans les faits, les gens pourront donc fumer du cannabis chez eux.
Le maire de Mirabel,  Jean Bouchard, indique que «le conseil a été guidé dans sa réflexion concernant le cannabis par l’impact de la légalisation sur la communauté mirabelloise et espère que les paramètres qui encadrent la consommation contribueront à réduire les effets négatifs dans l’espace public».
Par ailleurs, le conseil en a aussi profité pour modifier la Politique régissant l’alcool et les drogues en milieu de travail en y intégrant des dispositions concernant la consommation de cannabis.

Ça fait la file pour du pot!