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Campagne de la courtoisie 2012: quinze corps de police unis pour une même cause

Au nombre des services de police qui participent à la Campagne de la courtoisie 2012

Campagne de la courtoisie 2012: quinze corps de police unis pour une même cause

Publié le 09/05/2012

Unis pour une seconde fois cette année, après la Campagne vitesse de nuit, tenue lors de la relâche scolaire, 14 services de police des districts de Montréal, Laval, Laurentides et Lanaudière, avec la Sûreté du Québec (SQ), s’impliquent cette fois dans la campagne provinciale de courtoisie au volant.

Le coup d’envoi en a été donné le lundi 7 mai et cette campagne s’échelonnera jusqu’au 13 mai. «Nous profitons de cette campagne pour travailler en concertation, de Repentigny à Deux-Montagnes», a illustré l’inspecteur Joey Turgeon, du Service de police de Blainville. Outre le pouvoir médiatique que leur procure cette concertation, les policiers espèrent contribuer à améliorer le bilan routier. «Nous allons dans la bonne direction et le nombre de décès sur les routes a beaucoup diminué. Cette campagne nous permet de cibler plus particulièrement les comportements à risque reliés à la courtoisie», ajoute-t-il.

Soulignons que cette initiative provinciale, lancée il y a maintenant huit ans, vise à accroître le sentiment de sécurité des usagers de la route tout en les sensibilisant aux comportements à adopter, notamment en ce qui concerne la conduite discourtoise.

Les corps policiers ayant choisi de participer à cette vaste opération auront le mandat d’appliquer une stratégie d’intervention axée sur la répression des comportements non courtois afin de contrer la discourtoisie au volant, tout en appliquant le Code de la sécurité routière.

La discourtoisie se traduit par divers comportements comme klaxonner à répétition, suivre de trop près une autre voiture, ne pas respecter la priorité accordée aux piétons et aux cyclistes aux intersections ou encore, utiliser des gestes disgracieux à l’endroit d’autres automobilistes ou utilisateurs du réseau routier pour démontrer son mécontentement. À ceci s’ajoute aussi l’utilisation d’un téléphone cellulaire au volant.