
<p>D’une voix conjointe, les Villes de Rosemère, Lorraine, Sainte-Thérèse et Boisbriand, de même que la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville (RIPTB) lancent un message de prudence à leurs citoyens se déplaçant en transport personnel motorisé, surtout en trottinette électrique, afin qu’ils adoptent un comportement adéquat sur la route.</p>



<p>En faisant front commun, les quatre Villes s’assurent de l’uniformité des visuels affichés sur les territoires, renforçant ainsi la prudence et les bonnes pratiques.&nbsp;</p>



<p>Dans le cadre de cette toute première campagne municipale sur le sujet au Québec, les différents outils de communications mise de l’avant ciblent les utilisateurs d’ATPM de 14 à 34&nbsp;ans et soulignent de façon ludique l’obligation&nbsp;: de toujours porter un casque, de respecter la limite de vitesse de 25&nbsp;km/h &nbsp;et&nbsp;de circuler en bordure de route et non sur les trottoirs.&nbsp;</p>



<p>« La cohabitation harmonieuse sur nos axes routiers est essentielle afin de préserver la grande qualité de nos milieux de vie. Celle-ci passe par l’acceptation de nos responsabilités en tant que cyclistes, piétons &#8211; (nes), automobilistes et utilisateurs- (trices) de tout autre moyen de transport. La sécurité est l’affaire de tout le monde. Elle ne s’arrête pas aux frontières des villes, d’où l’importance de cette campagne conjointe dont les bénéfices se feront sentir à la grandeur de nos territoires », affirme Christian Charron, le maire de Sainte-Thérèse et président du comité d’administration de la RIPTB. </p>



<h2><strong>Sur les routes du Québec</strong></h2>



<p>Depuis juillet 2023, un projet pilote du ministère des Transports et de la Mobilité durable encadre l’utilisation grandissante des ATPM au Québec. Les différents corps de police ont dû s’adapter à leur présence sur les routes.&nbsp;</p>



<p>«&nbsp;En tant que service de police, nous avons à cœur le partage de la route et le respect de la réglementation. Nos policiers sont bien au fait des diverses infractions et seront présents &#8211; (es) sur le terrain pour mener des actions de sensibilisation, d’éducation et de répression. Nous encourageons les utilisateurs – (trices) de trottinettes électriques et d’autres moyens de transport à faire preuve de responsabilité lors de leurs déplacements et à bien connaître les règles en vigueur. Cela garantira la sécurité de toute la population&nbsp;», mentionne Karine Desaulniers, qui est inspectrice &#8211; soutien aux opérations à la RIPTB.&nbsp;</p>



<p>La popularité grandissante des ATPM nécessite des actions concrètes. La collaboration des quatre Villes et la RIPTB préviendra sans aucun doute les comportements interdits et sensibilisera les citoyens &#8211; (nes) de Rosemère, Lorraine, Sainte-Thérèse et Boisbriand à respecter la réglementation en vigueur.&nbsp;</p>



<p>Rosemère a été particulièrement afffectée par les inondations en raison de sa situation géographique en partie riveraine. Quelque 500 résidences ont été touchées d’une façon ou d’une autre et les pompiers ont répondu à 242 appels&nbsp;au cours du week-end des 9,10 et 11 août.</p>



<p>Le maire de l’endroit, Éric Westram, a profité de la tribune des réseaux sociaux pour informer ses citoyens du prolongement horaire de l’écocentre et du service de collecte spécial des encombrants sur la route depuis lundi en plus de souligner que toute demande de permis de rénovation est gratuite pour les sinistrés depuis le 20 août.</p>



<p>Il s’est aussi permis de rappeler les efforts des autorités, des pompiers et du personnel de la Ville de Rosemère ayant été déployés pour venir en aide aux sinistrés. « En tant que maire, j’étais aux premières loges pour constater leur dévouement et leur professionnalisme », a souligné celui-ci.</p>



<p>Le maire de Rosemère dit s’être promené dans sa ville pour constater de ses yeux l’état des lieux. « Cette épreuve nous rappelle que l’humanité est au cœur de nos relations et renforce notre engagement envers nos proches, nos voisins et notre collectivité. Nous avons tous une responsabilité face aux enjeux climatiques. Nous devons travailler ensemble et combiner nos efforts afin de diminuer les risques associés, ce qui fera de Rosemère une ville encore plus résiliente. »</p>



<h2><strong>Un décompte à terminer</strong></h2>



<p>Lundi, la Ville de Sainte-Thérèse a présenté son bilan provisoire. « Nous avons plus de 200 personnes d’inscrites dans notre registre de déclarations de dommages, mais nous croyons que le nombre est beaucoup plus élevé », a laissé savoir Caroline Thibault, la directrice des communications de la Ville de Sainte-Thérèse.&nbsp;</p>



<p>Des conteneurs gratuits sont présentement déployés sur le territoire et la plage horaire spéciale pour l’écocentre a été prolongée jusqu’au 23 août et gratuitement pour les citoyens sinistrés. Sur son site web, la Ville a également dressé une liste des ressources et mesures alternatives pouvant venir en aide aux citoyens sinistrés.</p>



<p>« La Ville de Sainte-Thérèse a été rapide à répondre à ces inondations sans précédent, grâce au dévouement de tous les employés. Nous allons maintenant travailler sans relâche pour trouver des solutions pour réduire l’impact des changements climatiques », a indiqué le maire de Sainte-Thérèse, Christian Charron.</p>



<h2><strong>Collectes multiples à Boisbriand</strong></h2>



<p>Pendant ce temps, à Boisbriand, le Service de sécurité incendie a effectué 229 interventions. Quelque 330 résidents ont signifié à la Ville avoir été touchés par les inondations. « Il est certain que ces chiffres continueront d’évoluer avec les retours de vacances des citoyens », a indiqué la direction des communications de la Ville de Boisbriand.</p>



<p>« Pour aider les sinistrés, nous avons mobilisé jusqu’à neuf camions de collecte par jour (alors qu’on utilise entre un et trois camions par jour pour une collecte de déchets excédentaires normale).&nbsp;Seulement pour la semaine dernière, nous avons récolté quatre fois plus de matière que lors de notre collecte la plus volumineuse habituellement, c’est-à-dire celle du mois de mai qui correspond au ménage du printemps », a précisé le service des communications de la Ville de Boisbriand.</p>



<h2><strong>Répit pour Blainville</strong></h2>



<p>À Blainville, l’administration Poulin assure qu’aucun citoyen n’a dû être évacué ou déplacé à la suite des dégâts résidentiels causés par les inondations du 9 août. Le Service de sécurité incendie de Blainville a néanmoins répondu à 176 appels de Blainvillois.</p>



<p>Mais la Ville a laissé savoir qu’une collecte des encombrants se déplacera sur demande, en téléphonant au 450&nbsp;434-5200 ou en contactant le&nbsp;<a href="mailto:info@blainville.ca">info@blainville.ca</a>. Les Blainvillois ont jusqu’au 2 septembre inclusivement pour se départir gratuitement de leurs matières à l’écocentre, même si la limite de volume annuelle est atteinte, ou pour y déposer leurs encombrants ou résidus de construction.</p>


Bilan post-Debby: Des jours bien occupés pour les municipalités


<p>Suite aux inondations survenues après le <a href="https://nordinfo.com/actualites/basses-laurentides-des-inondations-pires-quen-2017" target="_blank" rel="noreferrer noopener">passage de Debby dans les Laurentides</a> et le Grand Montréal, votre hebdo s’est entretenu avec un expert, œuvrant dans le milieu de l’après-sinistre et de l’excavation résidentielle depuis plus de trois décennies dans la région. Voici quelques conseils à observer en cas de sinistre. </p>



<h2><strong>Documenter les dégâts</strong></h2>



<p>Lorsqu&#8217;un sinistre survient, en particulier une inondation, il est crucial de réagir rapidement et de manière méthodique pour maximiser les chances d&#8217;obtenir une indemnisation complète de la part de l&#8217;assureur. La première étape consiste à documenter les dommages dès leur apparition&nbsp;: «&nbsp;La première des choses, quand il arrive quelque chose, c’est un appareil photo tout le temps&nbsp;», pour s&#8217;assurer que chaque détail est capturé. Il est recommandé de prendre des photos détaillées de chaque pièce touchée, en capturant les dégâts sous différents angles pour fournir une preuve irréfutable de l&#8217;étendue des dommages. Ces images doivent idéalement être horodatées pour renforcer leur validité.</p>



<h2><strong>Contacter son assurance</strong></h2>



<p>Une fois cette documentation faite, contactez votre assureur pour ouvrir un dossier de réclamation. La rapidité de cette action peut s&#8217;avérer déterminante dans le traitement de la demande, particulièrement en période de sinistres à grande échelle où les assurances sont submergées de réclamations. Il est aussi essentiel de vérifier les clauses spécifiques du contrat d&#8217;assurance, telles que celles concernant le refoulement d&#8217;eau, car «&nbsp;si vous n’avez pas ces clauses-là, même si vous les appelez, ils ne feront rien&nbsp;», confirme l’expert.</p>



<h2><strong>Les erreurs à éviter</strong></h2>



<p>Il ne faut jamais arracher des revêtements de plancher, ouvrir des murs, enlever des moulures, sans avoir pris des photos. Cette précaution permet d&#8217;éviter toute contestation ultérieure de la part de l&#8217;assureur quant à la nature et l&#8217;ampleur des dommages. Si des travaux d&#8217;urgence sont nécessaires, comme la location de pompes pour évacuer l&#8217;eau, il est recommandé d&#8217;obtenir l&#8217;approbation préalable de l&#8217;assureur et de bien consigner ces interventions.</p>



<p>Le <a href="https://nordinfo.com/actualites/pluies-diluviennes-au-quebec-le-bac-informe-sur-les-couvertures-dassurances" target="_blank" rel="noreferrer noopener">Bureau d’assurance du Canada (BAC)</a> souligne également ces recommandations, notamment l&#8217;importance de documenter les dommages, d&#8217;agir rapidement pour limiter les dégâts et de conserver toutes les preuves nécessaires pour une réclamation efficace. En suivant ces conseils, les sinistrés pourront mieux naviguer les complexités des réclamations d&#8217;assurance et réduire les impacts financiers de tels événements.</p>


Campagne municipale conjointe RIPTB

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