Rappelons qu’au départ, cette émission met en vedette 20 célibataires, soit 10 garçons et 10 filles qui, chaque semaine, dans un pays différent, forment des équipes et s’affrontent dans une série d’épreuves. Les membres de l’équipe qui ressort gagnante de ces confrontations garantissent leur place pour la prochaine destination, en plus du droit de choisir, parmi les candidats perdants, ceux et celles qui poursuivront l’aventure à leurs côtés. L’un des objectifs visé par la production est également de permettre aux candidats de trouver l’âme sœur.
C’est par un heureux hasard, que Carl, 24 ans, a passé les auditions pour être de la distribution de Vol 920. Celui qui exerce le métier de maçon, tout en arrondissant ses fins de mois en acceptant des contrats de mannequinat, bénéficiait d’un rare après-midi de congé lorsqu’il a lu, sur Facebook, que la production recherchait des candidats pour la 2e saison.
«J’ai enfilé une chemise toute fripée qui traînait dans mon véhicule, j’ai mis ma casquette par en arrière et j’ai décidé de me présenter aux entrevues», raconte le jeune homme qui, quelques jours plus tard, a été rappelé pour une seconde entrevue. «Le lendemain, on m’appelait pour me dire que j’étais choisi !»
Parti 66 jours
C’est ainsi qu’après quelques semaines d’entraînement intensif, il s’envole pour la première destination en compagnie des autres candidats. C’est dans l’avion qu’il aperçoit pour la première fois Audrey, celle qui allait devenir son amoureuse.
«Lorsque je l’ai vue, je me suis dit que c’était certain que j’allais passer l’aventure avec elle», dit-il au sujet de cette rencontre.
Comme prévu, quelques heures après être atterri en Norvège, il retrouve Audrey dans le village de Nofoten. Leur histoire d’amour était lancée. Pendant toute l’aventure, jusqu’à la finale, qu’ils n’ont toutefois pas remportée, ils se sont suivis et épaulés, comptant l’un sur l’autre.
De la Norvège, ils ont d’abord obtenu leur billet pour le Maroc. De là, ils se sont envolés pour Moscou, en Russie, pour ensuite prendre la route de Jaipur, en Inde, avant d’atterrir, la semaine suivante, à Nakuru, au Kenya. Après avoir une fois de plus mis la main sur un précieux billet, le couple s’est ensuite dirigé, avec les autres candidats toujours en lice, vers Bangkok en Thaïlande, puis à Pacific Harbour aux Îles Fidji et à Rotorua en Nouvelle-Zélande, pour finalement terminer leur périple à Cuzco au Pérou.
Lorsqu’on demande à Carl d’identifier parmi toutes ces destinations, sa préférée, ou, du moins, parler d’un moment qui l’a particulièrement marqué, il hésite. «C’est difficile à dire. J’ai vécu tant de choses extraordinaires !», finit-il par dire, avant de tenter une réponse.
«Au Maroc, Audrey et moi avons passé une nuit dans le désert après avoir remporté une épreuve. C’était fou ! Nous avons sauté en parachute en Nouvelle-Zélande. C’était incroyable ! Toutes les places que nous avons visitées étaient magnifiques.»
Et maintenant
Carl Charron ne le cache pas. Il souhaite que sa participation à Vol 920 lui ouvre les portes du show-business. Il est conscient qu’il a gagné en popularité, et ce, en restant «vrai» tout au long de l’aventure. Bien qu’il soit ouvert à toutes propositions, il avoue, entre autres ambitions, qu’il se verrait bien jouer l’une des beautés de l’émission Le Banquier. Ou pourquoi pas tenir un rôle dans une série télévisée.
«Je ne veux pas travailler en maçonnerie toute ma vie, a-t-il conclu. J’aimerais voyager et vivre du mannequinat international. Une chose est certaine toutefois, peu importe ce qu’on m’offre, je vais dire oui et donner mon maximum !»
En attendant de le revoir au petit écran, ceux et celles qui souhaitent en apprendre davantage à son sujet, sont invités à le suivre sur Instagram ou Facebook ou encore à passer le voir au bar General Sherman de Blainville où il a récemment été embauché comme barman.