Avec 34 000 membres, 25 fédérations, et 648 cercles, force est de constater que l’organisme est toujours bien présent et impliqué au sein des municipalités où il a élu domicile. Les femmes qui composent chaque cercle se disent toutes fières d’être actives et présentes au sein de la société.
Ainsi, pour le 100e anniversaire, les quatre cercles de fermières de Mirabel (Saint-Augustin, Saint-Canut, Saint-Janvier et Saint-Benoît) se sont réunis pour présenter le fruit de leur travail, soit le tricot-graffiti, une action citoyenne artistique visant à embellir la ville tout en laissant sa marque.
«Ici, à Mirabel, nous voulions fleurir notre ville, nous avons donc créé différentes fleurs en tricot», a précisé Anita Gaulin, du Cercle de fermières de Saint-Augustin.
Outre les fleurs, plusieurs tricots de types brassards ornent aussi les arbres de la ville leur conférant ainsi un air festif. Précisons que durant tout le printemps, et l’été, différents tricots seront présents en peu partout sur le territoire mirabellois, une façon, pour les quatre cercles de fermières de laisser leur marque sur leur ville.
Les Fermières de Mirabel
Fondé en 1970, le Cercle de fermières Saint-Augustin compte 86 membres et ce décrit comme un cercle solidaire et dynamique qui partage ses connaissances jusque sur le Web.
Celui de Saint-Canut a été fondé en 1941 et se distingue pour son côté rassembleur et impliqué. Soixante Fermières composent ce cercle.
Pour ce qui est du Cercle de fermières de Saint-Janvier, il a été fondé en 1918. Avec ses 71 membres, il se dit social et engagé.
Finalement, le Cercle de fermières Saint-Benoît a vu le jour en 1970 et se positionne, avec ses 63 membres, comme un regroupement mobilisateur vu le nombre de membres pour un si petit village.
Exposition régionale
Notons qu’une exposition régionale de tricot-graffiti aura lieu ces samedi 2 et dimanche 3 mai prochains, de 10 h à 16 h, à la Maison du citoyen, sise au 184, rue Saint-Eustache, à Saint-Eustache.
Il sera possible de voir d’anciens morceaux prêtés par des membres, et remontant parfois jusqu’à la fondation des cercles de fermières, des photos des différents tricots-graffiti et ainsi de suite.