Ce n’est que quelques jours après le début de la campagne pour les élections provinciales que le maire de Sainte-Thérèse a tenu à rencontrer les différents candidats dans Groulx. Le 2 septembre dernier, Christian Charron s’est exprimé sur les besoins qui doivent être pris en charge par le candidat qui sera élu le 3 octobre.
Logement
Christian Charron a d’abord adressé la situation urgente par rapport au logement: « C’est le besoin le plus essentiel qui soit. Ça doit devenir une priorité nationale ».
C’est pour cette raison qu’il a convoqué les candidats dans le secteur des HLM du 162 Carré St-Pierre qui ont été victime d’un incendie en mars 2017. « Ça fait cinq ans et demi qu’ils ont été la proie des flammes et qu’on attend que le dossier aboutisse à la Société d’habitation du Québec. On parle ici de reconstruire seulement 12 logements de 3 ½ », déplore le maire.
« Notre demande est simple, c’est que l’Office d’habitation obtienne le feu vert pour reconstruire ces HLM dans les plus brefs délais et de raccourcir à un an les délais pour obtenir une réponse pour la construction de logements abordables », établit-il.
Compensations tenant lieu de taxes
« Les institutions régionales comme le Collège Lionel-Groulx paient une fraction de ce que ça coûte à la municipalité pour offrir les services qu’elles requièrent », poursuit M. Charron. Ce dernier s’appuie également sur le dossier de l’aréna, construit en partie pour répondre aux besoins du Collège et de l’école St-Gabriel, dont plusieurs étudiants proviennent de l’extérieur de Sainte-Thérèse : « Mais les compensations tenant lieu de taxes provenant de nos institutions régionales ne paient qu’une fraction de ce que ça coûte comme services. Il faut que ça change ».
Murs anti-bruit
La question concernant le pourcentage de subvention offert pour les murs anti-bruit a aussi été soulevé puisque la ville a l’intention d’en faire construire un le long de l’autoroute 15. « Mais pour construire un mur de deux kilomètres, ça coûterait facilement 20 millions de dollars », explique M. Charron.
Toutefois, la subvention du ministère des Transports couvre 50% des coûts, élevant la facture à 10 millions pour la municipalité. « Mais pourquoi ce serait aux Thérésiens à payer pour la pollution sonore des autres? », se questionne le maire qui considère que le gouvernement devrait subventionner 90% des frais des murs anti-bruit le long des autoroutes.
Tous présents, ou presque
C’est aux cinq candidats des principaux partis que Christian Charron a lancé son invitation. Audrey Medaino-Tardif pour le Parti libéral du Québec, Jeanne Craig Larouche pour le Parti Québécois, Marie-Noëlle Aubertin pour Québec solidaire et Valerie Messore pour le Parti conservateur du Québec étaient présentes pour écouter le maire sur ses différentes requêtes.
Un seul manquait à l’appel : le député actuel et ministre des Finances, Éric Girard. « Il a été invité, confirme M. Charron. Je ne peux pas présumer pourquoi il n’est pas ici avec nous, mais il est au courant ».
« Je l’ai rencontré il y a deux mois, il m’a dit qu’il allait essayer de faire débloquer le dossier des HLM, mais je pense que ça démontre à quel point c’est compliqué de faire débloquer un projet qui est relativement simple », soulève le maire.
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