Celui qui avait été élu comme député caquiste de Groulx se démenait avec patience et persévérance depuis 2017 pour se détacher d’une réputation détruite par le blâme public.



Fausses accusations



Petit rappel des faits, c’est l’alerte lancé aux médias par Julie Nadeau, son ancienne employée, qui a été le départ de toute cette affaire.&nbsp;



Celle-ci était entrée en poste au bureau de circonscription de Claude Surprenant peu après l’élection de celui-ci, en 2014. S’occupant de la comptabilité du bureau, celle qui s’était fait embaucher sur la foi d’un faux diplôme universitaire en droit et a détourné du compte du député des sommes d’argent totalisant plus de 8000 $… puis est soudainement partie en congé de maladie en présentant une fausse prescription, au moment où le député découvrait l’argent qui manquait.&nbsp;



Pour se venger de son congédiement, Julie Nadeau a fait croire aux médias que le député Surprenant se servait de son budget parlementaire à des fins partisanes, d’où sa mise au banc de la CAQ.



Julie Nadeau a finalement admis sa culpabilité à des accusations de fraude, d’usage de faux et de parjure, à la suite d’une enquête de l’UPAC.&nbsp;&nbsp;



M. Surprenant n’a pas lâché l’affaire, rapportant les allégations mensongères de son ex-employés dans un document de 30 pages, qu’il a ensuite remis au parti de François Legault.&nbsp;



En plus des excuses publiques rendues jeudi dernier, Claude Surprenant réclame maintenant réparations pour l’injustice qu’il a subie, soit une somme d’argent chiffrée en millions $.&nbsp;

Élaine Brunette a littéralement éclaté de joie en prenant entre ses mains ce premier bouquin signé de sa plume. Un plaisir qu’elle a partagé lors de son lancement, le 15 mai dernier, au Centre culturel et communautaire de Sainte-Thérèse, avec près d’une cinquantaine d’invités – amis, anciens collègues et membres de la famille – curieux de découvrir son talent.&nbsp;



Un talent qui était peut-être évident, au vu de la carrière d’enseignante de Mme Brunette, qui requiert d’abord un bon sens de la communication. Pendant plus de 30 ans, elle a animé ses classes en formation professionnelle de bureautique, d’anglais, de secrétariat et de comptabilité avec passion.&nbsp;



Retraite féconde



Retraitée depuis 2017, l’autrice qui approche de la soixantaine ne compte pas cesser sa vie active. Alors que les responsabilités familiales et professionnelles grugeaient trop de son temps, voilà que son agenda s’allège enfin, lui permettant donc de donner forme aux histoires qui se promènent librement dans sa tête.&nbsp;



Cet exercice, elle s’y adonnait depuis longtemps et dans différentes circonstances, comme d’imaginer l’histoire d’une jeune musicienne observée dans le métro.&nbsp;



Cette musicienne l’a si inspirée qu’elle en a recréé l’histoire, la prénommant Agatha au passage.&nbsp;&nbsp;



« Agatha Becker, virtuose du piano née dans un petit village manitobain, a connu une enfance plutôt inusitée. Après des études à Montréal, elle s’envole pour l’Europe où une rencontre inattendue lui permet de devenir une concertiste de renom. Sa carrière musicale l’amène à parcourir le monde et partout, elle séduit le public par sa beauté, son talent et son charisme exceptionnels. Mais cette vie est aussi parsemée de tragédies, déceptions et trahisons. Face à l’adversité, elle finit toujours par se relever, grâce à la musique. Mais cela sera-t-il suffisant? », résume ainsi son roman, l’autrice Brunette.



La symphonie d’Agatha, c’est la vie du personnage en trois mouvements&nbsp;: sa jeunesse sur une ferme du Manitoba, le début de sa carrière à Montréal et la remise en question suivant une tragédie.



L’héroïsme au féminin



En donnant vie à ce personnage féminin confrontée à des bouleversements inattendus, l’autrice Brunette voulait parler de résilience, de force et de courage, comme il en a fallu à bien des femmes pour faire face à une vie pas toujours agrémentée de roses.&nbsp;



« J’aime observer les gens et me faire un scénario sur leur vie. Écrire a toujours été un désir pour moi », souligne Élaine Brunette.



À l’aube de la soixantaine, la Blainvilloise a décidé de se faire plaisir en se consacrant à l’écriture. Déjà que la lecture la passionne. « Je suis une gloutonne de lectures. J’aime les bonnes histoires, les personnages attachants, qui suscitent des émotions. Mais ce que j’adore par-dessus tout, c’est un récit sur toile historique », confie l’autrice Brunette, qui est adepte de Marie Laberge.&nbsp;



Élaine Brunette vient de terminer le dernier jet de son 2e&nbsp;bouquin, qui sera basé sur l’histoire de son arrière-grand-mère, une Britannique venue au Canada par bateau, deux semaines après le naufrage du Titanic. « Une femme qui a eu une vie très particulière pour son époque », spécifie-t-elle.&nbsp;



L&#8217;autrice blainvilloise planche déjà sur le scénario d&#8217;un troisième bouquin. 



Son roman La Symphonie d’Agatha est en vente&nbsp;à la librairie Carcajou, à la Place Rosemère, ainsi qu’à la librairie Ste-Thérèse, sur la rue Turgeon à Ste-Thérèse.

La Symphonie d’Agatha signée Élaine Brunette

Ce n’est que tout récemment, à l’aube de la cinquantaine, qu’elle s’est autorisée à prendre son envol comme artiste d’arts visuels. Designer industrielle, céramiste et créatrice de bijoux pendant fort longtemps, Maryse Ménard avait pourtant de sérieux atouts dans les mains.&nbsp;



Ce rêve qu’elle imaginait sans oser y donner vie alors qu’elle observait sa mère artiste-peintre et ses oncles qui sculptaient le bois, elle l’a finalement concrétisé en créant ses premières œuvres au tournant de l’année 2020.&nbsp;



Fortement influencée par les courants de l’Automatisme et de l’Expressionnisme, plus particulièrement par le travail de Marcelle Ferron, de Paul-Émile Borduas ainsi que du français Pierre Soulages, Mme Ménard s’est laissée aller à jeter sur toile les œuvres abstraites que lui suggère son état d’esprit du moment et le mouvement qui en découle.&nbsp;



Grâce à sa gestuelle habile, sa spatule donne forme à des œuvres aux coloris inspirés et inspirants. Les coups de spatule parfois jetés avec vigueur ou encore avec douceur laissent, empreintes de passion, de sensibilité, entrevoir deviner les émotions du moment de l’artiste en pleine création.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="480" height="640" src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/05/img_8289-480x640.jpg" alt="" class="wp-image-92377" srcset="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/05/img_8289-480x640.jpg 480w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/05/img_8289-164x218.jpg 164w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/05/img_8289-48x64.jpg 48w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/05/img_8289.jpg 768w" sizes="(max-width: 480px) 100vw, 480px" /></figure>



Intensité et mouvement



« Mon travail est avant tout abstrait [..], à la fois actuel tout en étant intemporel. Il exprime avec intensité l’émotion, le mouvement et la profondeur. [..] Pour moi, l’un des défis fascinant de l’art abstrait réside souvent dans la capacité à s’arrêter juste à point, ni trop tôt, ni trop tard. Un exercice à la fois exigeant et exaltant », résume l’artiste en expliquant sa démarche.



Si les Ferron-Borduas et Soulages ont retenu son attention, c’est parce qu’ils l’ont influencée par l’équilibre dans leur travail et la sensibilité qui se dégage de leurs œuvres, insiste Mme Ménard.



Mais elle avoue qu’il y a une part d’instinct dans l’attirance qu’elle éprouve pour certains artistes. « Il y a des œuvres qui nous touchent et dont on n’arrive pas à savoir pourquoi. »



Pourtant, celle-ci ne se permet pas encore de se mettre à l’ouvrage sans méthode. Discipline de travailleur autonome oblige, la designer en elle effectue ne peut s’empêcher de rechercher de nouvelles techniques, de nouvelles matières de travail, en vue de s’outiller pour que ses créations traduisent encore mieux et tout en mouvement, ses états d’âme.



Démarche



« Dans ma démarche, je m’intéresse à la façon dont le mouvement se transpose visuellement sur le support. Chaque tableau que je crée est une capture d’un instant précis, révélant la gestuelle et les émotions du moment v», souligne Mme Ménard, qui privilégie l’acrylique, le graphite et le fusain sur toile et papier.



Dans son travail créatif, son souci de l’équilibre est constant. « Souvent, les portions peintes de l’œuvre ne couvrent pas entièrement le support, si bien qu’elles semblent s’en détacher. Ce jeu d’équilibre de formes négatives et positives fait partie de la composition spatiale du tableau », commente-t-elle.



Le vernissage de l’exposition Peindre au Je se tiendra le 7 juin, dès 17h00. Il s’agit de la sixième exposition solo de l’artiste au talent éclatant.&nbsp;

Claude Surprenant enfin libéré du blâme public