Conseil de ville du 13 mai: Mise à jour

Dans un communiqué de presse titré : « Rosemère Vert dénonce les propos tenus par le maire de Rosemère et préfet de la MRC », l’organisme à but non lucratif voué à la protection de l’environnement et reconnu pour son implication dans le dossier de conversion de l’ancien terrain de golf de Rosemère, souhaite établir que « le 13 mai dernier, aucune intervention n’a été faite au nom de Rosemère Vert et aucun des citoyen.ne. s présent. e. s n’a été référé à Rosemère Vert et/ou ont prétendu intervenir au nom de l’organisation ».

Rosemère Vert souhaite faire valoir le droit de chaque citoyen à intervenir en son nom personnel sans être discriminé ou catégorisé, indépendamment de son affiliation ou non-affiliation à quelconque mouvement/groupe ou autre organisation quelle qu’elle soit. L’organisme dit constater « avec désarroi » que le maire Westram ne leur a pas présenté d’excuses directes. 

Lors d’un entretien téléphonique le 3 juin, le maire de Rosemère et préfet de la MRC Thérèse-de Blainville, Eric Westram a rappelé avoir fait ses excuses pour avoir tenu un langage inapproprié lors du conseil du 13 mai dans l’édition du Nord Info du 29 mai, et souhaite s’en tenir à cela. Il appelle toutefois chaque citoyen à se responsabiliser dans ses prises de paroles publiques et prétend que l’affiliation à un mouvement politique, social ou environnemental ne peut se mettre ou s’enlever comme un chandail. 

La situation pose un certain nombre de questions quant aux statuts et règlements applicables lors d’un conseil de ville, contexte dans lequel chaque individu prenant la parole, le fait présumément à titre personnel. 

À ce niveau, la loi sur les villes et cités porte à interprétation, mais il est d’usage dans ce type d’assemblée pour les interlocuteurs de se nommer, ce qui ne fut pas systématiquement le cas lors du 13 mai. Le maire Westram a laissé entendre qu’il appliquerait ce règlement de façon plus rigide à l’avenir. 

En conclusion, Rosemère Vert et le maire Westram disent vouloir un climat sain au conseil de ville où chacun peut s’exprimer dans l’ordre et dans le respect.