Les syndiqués, dont la convention collective est échue depuis le 31 mars 2015, réclament notamment une hausse salariale ainsi qu’une révision de la charge et des horaires de travail.
«Le CISSS de Lanaudière a une responsabilité importante dans l’actuel conflit, car c’est à l’établissement régional que revient la décision de s’assurer qu’un nombre suffisant d’ambulances soit disponible sur le terrain, explique le président du Syndicat des paramédics des Laurentides et de Lanaudière (SPLL-CSN), Yan Bonhomme. L’insuffisance de ressources sur notre territoire est un problème bien connu. La région connaît un important boom démographique et les ressources ne suivent pas, ce qui alourdit considérablement notre charge de travail. Ce n’est pas rare que nous nous trouvions dans une situation où, en cas d’urgence, une ambulance est incapable d’être sur les lieux à temps.»
En ce qui a trait aux salaires, les syndiqués attendent toujours les propositions patronales.
«Il ne serait pas acceptable que nos paramédics obtiennent moins que ce que les autres employés du réseau de la santé et des services sociaux ont négocié. C’est quand même renversant que notre employeur ne soit même pas capable de nous offrir un traitement équitable par rapport aux salariés du réseau public que nous côtoyons au quotidien», affirme M. Bonhomme.
Quant aux questions relatives à la retraite, une autre priorité identifiée par les paramédics, les syndicats sont toujours en attente d’un retour de la part du ministère de la Santé et des Services sociaux.
Le SPLL–CSN, rappelons-le, représente les paramédics de plusieurs secteurs du sud des Laurentides et de Lanaudière, notamment Terrebonne, Saint-Eustache, Sainte-Thérèse, Saint-Jérôme, Mirabel et Lachute.
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