Une équipe qui ne s’implique pas à moitié
À quelques jours de cette 36e édition de Blainville en fête, l’excitation grimpe en flèche au sein du comité organisateur. L’équipe fourmille dans les préparatifs, anticipant le moment où, dès 10h ce 19 août prochain et jusqu’à tard le soir même, le Parc équestre s’emplira de Blainvillois venus célébrer.
« Chef d’orchestre » tenant tout le monde loin de la cacophonie, Sarah Robineau est également responsable au service des loisirs de la Ville de Blainville. Il faut dire que, complétant sa cinquième année à la planification de Blainville en fête, elle n’a plus froid aux yeux devant l’événement le plus attendu, connu, important et coûteux de la Ville. Au moment de parler au Nord Info, un peu plus d’un mois avant le jour J, le budget était finalisé et les derniers détails logistiques s’apprêtaient à être réglés, laissant place à une « approche terrain ».
« J’ai une super équipe autour de moi avec des techniciens expérimentés, met de l’avant Sarah Robineau. Ça me fait plaisir de travailler avec eux. »
Tous les départements de la Ville ont été sollicités de mars à septembre, à raison d’une dizaine d’individus se rencontrant de façon mensuelle à la table, faisant de Blainville en fête un « événement ville », et non seulement un projet du ressort du service des loisirs.
Sur les lieux
Les animateurs de camp de jour ayant levé la main tiendront le rôle de superviseurs des jeux et apporteront leur aide durant la soirée, indique Sarah Robineau. Comme l’an dernier, les bénévoles de Moisson Laurentides s’occuperont quant à eux du bar. Les pourboires engendrés par celui-ci reviendront, d’ailleurs, directement à l’organisme. Nouveauté cette année : une escouade bénévole composée d’usagers de l’Association régionale de loisirs pour personnes handicapées des Laurentides (ARLPHL) sera déployée sur le site.
« On était super contents et excités de participer avec eux », lance Sarah Robineau à ce sujet, ajoutant que la Ville prévoit monter un kiosque d’information pour sensibiliser les familles blainvilloises à la cause de la déficience intellectuelle.
« Parce qu’il y a des services, à la Ville, qu’on peut offrir. Ça permet d’en parler et de sensibiliser nos citoyens, donc on est très heureux de mettre ça en place cette année. »
Selon Sarah Robineau, ce type d’innovation est possible grâce à l’efficience du comité organisateur, dont la solidarité se fait particulièrement ressentir dans les temps qui précèdent la fameuse soirée.
« Ce qui est important, c’est que j’aie un travail d’équipe efficace, que les gens soient contents et qu’ils veulent revenir travailler avec moi les années d’après », dit-elle, insistant sur le sentiment d’appartenance qu’instaure un tel processus.
Sans compter que les employés « s’offrent » littéralement pour prendre part au projet, d’après son expérience.
« J’aime qu’ils désirent travailler avec nous, qu’ils s’impliquent, qu’ils nous donnent leur point de vue. Pour moi, c’est vraiment important qu’ils s’amusent à travers l’événement, autant que moi, je m’amuse. »
Il s’agira bientôt de léguer la soirée à la foule et aux artistes, de lâcher prise et de regarder leur travail prendre forme.
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