L’exercice s’est tenu sur une note résolument féminine&nbsp;puisqu’on y retrouvait Marie-Noëlle Closson-Duquette pour le Bloc Québécois, Madeleine Chenette pour le Parti libéral ainsi que Chantal Lavoie pour le Parti populaire. La candidate du Parti conservateur, Julie Bergeron, ainsi que Michel Lacroix, du Nouveau Parti démocratique, ont décliné l’invitation.



Jessie Poulette et Bruno Marcotte, tous deux enseignants en Science Politique, se sont prêtés à l’animation de ce débat avec une série de questions préalablement formulées par les étudiants de l’établissement d’enseignement collégial.



Ces questions portaient sur des thèmes bien précis : logement — coût de la vie — immigration et identité — financement de Radio-Canada et CBC — mobilité durable — transport en commun — guerre tarifaire — conflit israélo-palestinien — défis de la circonscription Thérèse-De Blainville.

Le Parti québécois est encore bien vivant et les membres de l’aile locale de Groulx ont bien l’intention de le clamer haut et fort au prochain scrutin provincial, prévu en octobre 2026. Voilà ce qui ressort du dernier congrès local tenu le 6 avril dernier en présence des candidats de la région et de la nouvelle députée péquiste de Terrebonne, Catherine Gentilcore.



Les membres ont profité de l’événement pour proposer de nouvelles orientations à inscrire au programme du Parti québécois.



L’aile locale du Parti québécois réclame une meilleure équité en matière de financement et de ressources allouées aux régions sous-financées.



Les membres appuient aussi l’élaboration d’une politique nationale (pour le Québec) en habitation reconnaissant le droit au logement avec le déploiement d’un ensemble de mesures et de programmes permettant à tous les citoyens d’accéder à un logement de qualité, abordable et adapté à leurs besoins.



Ils ont également voté majoritairement en faveur de la mise en place de zones protégées pour les pollinisateurs dans les espaces urbains et ruraux, en encourageant la plantation de fleurs indigènes et en réduisant l’utilisation de pesticides.



Ils se sont par ailleurs montrés intéressés par une politique nationale (pour le Québec) visant le soutien et le financement du sport d’élite national.



Autre proposition adoptée, les membres souhaitent une bonification des fonds de recherche en favorisant les collaborations internationales entre les établissements universitaires francophones et les communications en français hors Canada.



Enfin, tous les membres de l’exécutif ont été réélus : Alexandre Pronkin, Amélie de Lafontaine, Catherine Beaudry, Cindy Tremblay Lachaine, Claude Jourdain, Dorian Carrière, Frédéric Morier, Gilles Beauchamp, Jessie Poulette, Marco Blais, Michel Morin et Simon Beaudoin.

Le Parti québécois encore bien vivant

Une nouvelle fois, il s’est arrêté à Saint-Eustache et à Sainte-Thérèse, le mercredi 23 avril. D’abord, c’est chez Nova&nbsp;Bus, là même où le chef du Parti libéral du Canada, Mark Carney, s’était pointé la semaine précédente pour y faire une annonce en matière de foramtion aux travailleurs, que M. Blanchet a fait halte en milieu d’après-midi, en compagnie des candidats et députés sortants Luc Desilets (Rivière-des-Mille-Îles) et Jean-Denis Garon (Mirabel), pour une mêlée de presse. Immédiatement après, il a eu droit, toujours en compagnie de MM. Desilets et Garon, à une visite de l’entreprise eustachoise qui se spécialise dans la fabrication d’autobus urbains électriques avec Christos Kritsidimas, vice-président affaires publiques, juridiques et communications externes.



Puis, il a filé vers la gare de Sainte-Thérèse où, accompagné cette fois de la députée sortante Louise Chabot et de la candidate Marie-Noëlle Closson Duquette qui tente de lui succéder dans Thérèse-De&nbsp;Blainville, il a pris un bain de foule alors que les usagers du train de banlieue en sortaient.



<h2>Le plus de sièges possible</h2>



Lors de sa mêlée de presse à Saint-Eustache, le chef bloquiste a dit espérer que les électeurs québécois lui donnent un nombre de sièges le plus élevé qui soit, alors qu’il y a beaucoup, dans cette présente campagne électorale, de volatilité dans les intentions de vote des électeurs.



«&nbsp;Ça ne m’appartient pas, mais je pense qu’on le mérite. Le Canada va faire son choix, pas tellement sur qui sera premier ministre. Ça, ça a l’air pas mal décidé, ce sera M. Carney. Est-ce que ce sera majoritaire, est-ce que ce sera minoritaire ? Tout cela va définir la portée de notre action politique. Mais, il y a deux manières d’avoir beaucoup de portée, soit un grand nombre de sièges, soit la balance du pouvoir ou, dans le meilleur des cas, les deux. Mais, j’ai l’humilité de dire que ça ne m’appartient pas. Ça appartient aux électeurs du Québec en partie, ça appartient aux électeurs du Canada en partie. Nous, on va finir notre campagne en allant dans un maximum d’endroits pour que les gens aient le goût de voter Bloc Québécois&nbsp;», a mentionné M. Blanchet.



<h2>Sur le terrain</h2>



De son côté, Jean-Denis Garon a indiqué qu’il menait sa campagne sans vraiment se préoccuper de ce que font ses adversaires. « Nous, on fait une campagne positive. On travaille tous les jours, on travaille sans cesse. Les autres partis font la leur. On les laisse faire et on leur souhaite bonne chance&nbsp;», de relever celui qui tente d’obtenir un deuxième mandat consécutif dans la circonscription fédérale de Mirabel après avoir d’abord annoncé qu’il ne se représenterait pas.



Pour sa part, Luc Desilets s’est montré enthousiaste, lorsque questionné à ce sujet, quant au déroulement de sa campagne dans Rivière-des-Milles-Îles. « Sur le terrain, ça roule à merveille. La réception est aussi bonne qu’en 2019 et 2021. Je suis satisfait jusqu’à maintenant&nbsp;», d’affirmer l’ancien directeur d’école qui, lui, vise un troisième mandat consécutif et une troisième victoire de suite sur son adversaire libérale.



Cette visite du chef du Bloc Québécois dans les Basses-Laurentides suivait de quelques jours seulement celle qu’il avait effectuée à Saint-Joseph-du-Lac, une municipalité faisant partie de la circonscription de Mirabel. M. Blanchet avait alors reçu, le jour même de Pâques, l’appui de son ami chanteur et viticulteur Mario Pelchat.

Débat politique dans Thérèse-De Blainville