Anglophone et indépendantiste, Robert Dean faisait justement équipe avec le fondateur du Parti québécois lorsqu’il fut élu à titre de député de la circonscription de Prévost, en 1981, poste qui lui était ravi par son adversaire du Parti libéral, Paul-André Forget, dès l’élection suivante.
Durant son mandat, M. Dean s’était néanmoins vu confier les postes d’adjoint parlementaire du ministre du Travail, de la Main-d’œuvre et de la Sécurité du revenu, avant d’être nommé ministre du Revenu, puis ministre délégué de l’Emploi et de la Concertation.
En 1989, alors qu’il s’emploie à relancer le Parti québécois, Jacques Parizeau, fait appel à Robert Dean pour défendre les couleurs de cette formation politique dans la circonscription de Groulx, alors détenue par la libérale Madeleine Bleau, qui l’emportera de nouveau.
Syndicaliste avant tout
Cette défaite marquera la fin de la carrière politique de Robert Dean, qui renouera avec l’action syndicale. Sa carrière, dans ce domaine, avait pris racine au début des années 1960, alors qu’il militait au sein de l’Union des ouvriers du textile d’Amérique.
Il joindra par la suite le Syndicat canadien de la fonction publique (1963-1968), le Syndicat international des travailleurs unis de l’automobile (1968-1981) et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, dont il sera le vice-président, de 1969 à 1981.
Son engagement dans le domaine de la santé sera son dernier apport à la société québécoise, lui qui a présidé le conseil d’administration du Centre de santé et de services sociaux de Thérèse-De Blainville durant de nombreuses années.
Robert Dean était l’époux de Jeannette Le Bouthillier, décédée le 28 octobre 2006, avec qui il a eu trois enfants, Marc, Carole et Denis. Le journal exprime ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches de Robert Dean.
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