Douze bourses de 300&nbsp;$ (catégorie secondaire) et deux bourses de 500&nbsp;$ (catégorie jeune adulte) seront décernées cette année à des jeunes qui ont rencontré des difficultés scolaires, mais se sont distingués par l’amélioration de leurs notes et leur effort soutenu.



Vous aimeriez soumettre une candidature ? Le <a href="http://www.caisse-desjardins-therese-de-blainville.com/bourses-perseverance" target="_blank" rel="noreferrer noopener">formulaire</a>, le texte de règlement et les critères de sélection sont disponibles en ligne.



La date limite pour soumettre une candidature est le 22&nbsp;novembre 2024.

Les fonds recueillis serviront à déployer deux programmes ainsi qu’à assurer la pérennité de la fondation.



Le premier, la 6e période, est un programme parascolaire pour les écoles primaires. La directrice générale de la fondation, Audrey McKinnon, en parle avec émotion. «&nbsp;On croit fermement que la combinaison de l’art et du sport est un puissant levier pour la réussite éducative des jeunes&nbsp;».



Le deuxième programme, Tremplin Santé, vise à offrir des activités artistiques et sportives à plus de 800 camps d’été, présentement dans huit régions au Québec. C’est le fruit d’une fusion avec la fondation créée il y 12 ans par Henri-Paul Rousseau, maintenant délégué général du Québec à Paris.



Mme McKinnon explique&nbsp;: «&nbsp;Henri-Paul était à la recherche d’une synergie avec d’autres fondations […] l’objectif étant de former et d’accompagner les camps d’été et les camps de jour à déployer des activités très structurées en sport, en art, pour vraiment bonifier l’été des enfants qui participent. On offre aussi des bourses pour des enfants qui n’ont pas accès à des camps.&nbsp;»



<h2>À la recherche de partenaires</h2>



La fondation cherche à s’implanter davantage dans la région. «&nbsp;On travaille dès maintenant à identifier les milieux où notre présence est pertinente, où on veut agir auprès des jeunes qui ont moins accès à des activités parascolaire, à l’art et au sport&nbsp;».



Fort d’une collaboration avec deux écoles à Boisbriand et Sainte-Thérèse pour le projet pilote, il est évident pour la directrice générale de chercher dans les environs. «&nbsp;On est déjà dans les Laurentides, et on va pouvoir, en augmentant notre capacité financière, […] se déployer dans des endroits comme Saint-Eustache et dans la région.



La fondation se donne jusqu’en 2027 pour atteindre son objectif. L’organisme aura alors 10 ans et aura terminé son travail sur le terrain pour entamer son repositionnement.&nbsp; «&nbsp;On a fait nos devoirs pour comprendre les besoins, on a créé nos programmes, ils sont robustes, on les a évalués, et puis là, on est dans une phase où on veut se déployer, on veut croître.&nbsp;»



<h2>60% de l’objectif déjà atteint.</h2>



Des partenaires importants, tel que La Banque Nationale et la Fondation Molson, ont déjà contribué à la hauteur de 6 millions. «&nbsp;On va travailler ardemment avec notre campagne pour les 4 millions restant. Comme on se déploie en région, il y a une très grande fierté de travailler avec des donateurs régionaux et des entreprises régionales […] qui souhaitent avoir un impact dans leur communauté.&nbsp;»



<h2>L’union de l’art et du sport</h2>



Quand on pense à Laurent Duvernay-Tardif, on pense football. Le lien avec l’art, on le trouve surtout du côté de la co-fondatrice et conjointe de Laurent, Florence-Agathe Dubé-Moreau. «&nbsp;Florence-Agathe est une autrice, mais elle est aussi une conservatrice d’art, donc experte en art contemporain, révèle Mme McKinnon, donc tout son amour pour l’art contemporain, on le déploie dans nos programmes&nbsp;».



Les enfants qui s’inscrivent sont souvent prêts à bouger, puis la fondation les amène à faire de l’art. Ils se découvrent de nouvelles passions, développent leur créativité et leur capacité en résolution de problème. Un esprit sain dans un corps sain, comme le veut l’adage.



Même s’il n’est pas toujours intuitif de combiner art et sport, ce ne doit plus être deux univers séparés&nbsp;: «&nbsp;C’est l’union des deux qu’on trouve puissante pour les jeunes.&nbsp; On peut être sportif et artistique! »

Fondation Laurent Duvernay-Tardif : un tremplin d’art et de sport

Mme Prince s’est permise de partager l’essentiel de son expérience lors de la séance du conseil municipal de Sainte-Thérèse du 4 novembre dernier.



Celle-ci s’est présentée à l’événement qui a réuni quelque 200 autres élus municipaux de tous les coins du Québec ainsi que la ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, motivée par l’envie d’échanger sur ce qu’ils vivent durant leur mandat.



« Ce sommet fut un moment d&#8217;échanges intenses et enrichissants, où des élus et experts se sont rassemblés pour discuter des fondements et des pratiques nécessaires au renforcement de notre démocratie locale », qui ne peut s’empêcher de rappeler qu’autour de 10% des élus et élues ont quitté la scène politique municipale depuis 2021, lassés de l’incivilité qui s’invite de plus en plus fréquemment entre élus de camps opposés ainsi que de la part des citoyens.



Depuis son élection en 2021, la conseillère Prince ne cesse d’être surprise par la teneur des commentaires et du ton des interventions citoyennes, d’une séance publique à l’autre, a-t-elle confié dans une entrevue au Nord Info.



Or, la municipalité qu’elle dessert n’est pas la seule à subir les interventions désobligeantes, voire irrespectueuses, des citoyens qui assistent aux séances du conseil municipal. En discutant avec d’autres élus et élues au sommet de l’UMQ, elle affirme avoir entendu bien des situations qui se recoupent.



Le sujet a d’ailleurs été au centre de la commission des jeunes élus-es tenue lors du sommet où il a été question de la future relève.



« La situation actuelle, marquée par une démocratie parfois malsaine, rend difficile et peu attrayante l&#8217;implication des nouvelles générations en politique », déplore Jacynthe Prince.



Malgré cela, celle-ci ne regrette pas son engagement politique et n’entend surtout pas céder aux propos désagréables qui lui viennent aux oreilles.



Originaire d’un milieu familial modeste, elle se dit fière d’être au service de ses concitoyens et d’une communauté « qui mérite un engagement empreint de respect et de transparence », souligne-t-elle.



J’invite chacun d&#8217;entre vous à réfléchir à notre rôle dans cette mission. Ensemble, faisons en sorte que notre conseil soit un modèle de dialogue démocratique, où le respect et la considération mutuelle demeurent au cœur de nos engagements.



Mme Prince a d’ailleurs transmis une liste de propositions à l’ensemble du conseil municipal ainsi qu’à la direction générale en vue d’améliorer le climat général.



« Je veux que nos actions soient guidées par l&#8217;intégrité, que nos échanges soient constructifs et que chaque citoyen, qu&#8217;il soit présent ce soir ou non, se sente représenté et respecté.&nbsp; C&#8217;est ainsi que nous renforçons non seulement notre institution, mais la confiance de nos citoyens envers elle », a conclu la conseillère municipale Jacynthe Prince.

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