Un peu plus de sept mois après son entrée en fonction, le radar situé sur l’autoroute 15 Sud, à la hauteur du kilomètre 24, s’avère une véritable mine d’or pour le gouvernement du Québec.
Selon les statistiques les plus récentes publiées par le ministère de la Justice, le radar fixe mis en fonction le 14 juillet 2016 a rapporté, au 28 février 2017, la somme de 2 493 731 $ à l’État, soit quelque 10 000 $ par jour.
Pour obtenir cette somme, 15 028 constats ont été émis pour une moyenne de 165,93 $ par constat d’infraction.
Bien que cette somme semble colossale, ce n’est qu’une bagatelle si on la compare aux dividendes récoltés par le biais du radar fixe situé sur l’autoroute 15 Sud, à 30 mètres d’Atwater (25,2 M$), et de celui situé à Boucherville, sur l&#8217;autoroute 20 Ouest, à 200 mètres de la bretelle du boulevard de Mortagne (14,4 M$).
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Photo Christian Asselin 
En un peu plus de sept mois, ce radar a rapporté près de 2,5 millions de dollars à Québec. Crédit photo Christian Asselin 

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Mathieu Guesthier travaille depuis sept ans au Centre Musical de Blainville en tant que professeur de musique. Ses temps libres, il les consacre à une autre passion: la création de Cellz, un jeu vidéo qu’il espère rendre disponible à la planète dès ce printemps.
Les prochaines semaines seront déterminantes dans la vie de Cellz puisque Mathieu profitera de cette période pour améliorer le jeu qu’il a mis des centaines d’heures à programmer. Mais il ne peut y arriver seul et c’est pour cette raison qu’il sollicite la collaboration du public qu’il convie sur YouTube et Facebook pour simplement, comme il le dit si bien, «aider le jeu».
«S’ils sont curieux du développement du jeu et veulent aider, lance-t-il, je suis ouvert à toutes suggestions.»
À titre d’exemple, le président de MGP Gaming s’interroge actuellement sur la façon dont son jeu devrait être joué.
«Est-ce que ce devrait être une expérience multijoueurs en ligne ou une aventure à ne plus finir? Je laisse le soin aux gens de le décider. Ce sont eux qui vont y jouer et je veux vraiment les récompenser pour ça!» dit-il.
Une passion lointaine
C’est à l’âge de 15 ans que Mathieu a découvert GameMaker, un logiciel qui, découvre-t-il rapidement, lui permettait de programmer des jeux vidéo. Réalisant toutefois qu’il ne possède pas suffisamment de compétences, en mathématique notamment, pour développer un jeu comme il l’aurait souhaité, il met cette passion de côté, pour un temps, mais, dit-il, «une petite tache m’est restée».
«J’ai alors su que je voulais vraiment concevoir un jeu vidéo!»
Quelques années plus tard, bien qu’il soit admis au cégep en musique, l’univers fascinant du multimédia est toutefois venu le rattraper.
«Je continuais d’être passionné. Je me suis donc décidé à recommencer cette aventure-là», raconte le jeune homme aujourd’hui âgé de 24 ans qui s’est donc mis à la tâche, en 2014, pour finalement développer son premier jeu vidéo.
«J’ai pris cette expérience comme un test, indique Mathieu. Je voulais savoir si j’allais être en mesure de me rendre au bout d’un projet et de programmer un jeu vidéo en entier.»
Il a vite eu sa réponse. Disons que cette expérience n’a pas été aussi concluante qu’il l’aurait souhaité.
«Pour être honnête, j’ai plus ou moins réussi, mais ce fut une autre belle aventure qui m’a laissé une autre tache et qui m’a dit que je devais le refaire, mais cette fois, réussir!»
Il ne le savait pas à cette époque, mais le jeu qu’il avait alors créé, Bacteria X Aventure, allait en fait devenir la prémisse à Cellz, «mais en version vraiment basique!» lance-t-il avant d’expliquer qu’en marge de ce jeu, le joueur se mettait dans la peau d’une bactérie mortelle qui envahissait, un à la fois, les organes de son hôte. «Ça semble lourd, mais ce n’est pas si intense!»
Cellz
Fier de la précieuse expérience acquise avec Bacteria X Aventure, un jeu sur lequel, faut-il le préciser, il avait tout de même consacré plus de 600 heures, Mathieu lancera Cellz en juin prochain. Dans ce jeu, à l’image du premier, le joueur doit s’attaquer aux agents immunitaires du corps humain.
«Par exemple, explique le concepteur, on retrouve les lymphocytes, les neutrophiles et les macrophages, des globules blancs qui servent à la défense du corps humain. C’est un jeu qui est éducatif en même temps que d’être une aventure.»
Pour aider Mathieu à développer son jeu, il suffit d’entrer «Cellzgame» dans le moteur de recherche de Facebook ou MGP Gaming/cellz sur YouTube.

Créateur du jeu Cellz: il veut révolutionner l’univers du jeu vidéo… ou presque

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a annoncé que des funérailles régimentaires auront lieu afin de rendre hommage au gendarme Richer Dubuc, décédé tragiquement à l’âge de 42 ans dans l’exercice de ses fonctions le lundi 6 mars dernier.
Rappelons que M. Dubuc est mort des suites d’un accident avec un tracteur de ferme survenu alors qu’il allait prêter main-forte à des collègues à Saint-Bernard-de-Lacolle. L’accident s’est produit vers 18 h 15 sur la route 202, entre le chemin Roxham et l’autoroute 15. Transporté dans un centre hospitalier dans un état très critique, le policier a finalement succombé à ses blessures pendant la nuit qui a suivi.
Originaire de la région de Joliette, il comptait sept années de service à la GRC. Il a joint l&#8217;organisation en novembre 2009 au Détachement de Codiac, au Nouveau-Brunswick. C&#8217;est au mois de janvier dernier qu&#8217;il avait joint l&#8217;Équipe intégrée de la police des frontières, à Saint-Jean-sur-Richelieu. C’est aussi dans cette ville qu’il avait aussi choisi de s’installer avec sa conjointe et leurs quatre enfants.
Précisons que Richer Dubuc est le fils de Richard Dubuc et Richère Bérubé, propriétaires d‘Expression Décor, un commerce de décoration de Blainville. M. Dubuc est membre du Club Lions de Sainte-Thérèse et sa conjointe et lui sont très impliqués socialement.
Hommage et funérailles
Les visites pour le gendarme Dubuc au Complexe funéraire LeSieur et frère, situé à Saint-Jean-sur-Richelieu, auront lieu ce jeudi 16 mars. La famille et les amis pourront venir lui rendre hommage, de 14 h à 17 h; le personnel des services d’urgence et le public, de 19 h à 22 h.
Pour ce qui est des funérailles proprement dites, celles-ci se dérouleront le samedi 18 mars prochain, dès 15 h, à la base militaire garnison Saint-Jean, située au 25, chemin du Grand-Bernier Sud, à Saint-Jean-sur-Richelieu. Il s’agira, comme l’a mentionné la GRC dans un communiqué de presse d’un «évènement à la hauteur de l’homme et du policier qu’il était». Le public est, bien sûr, invité à se joindre à la famille, aux amis ainsi qu’aux confrères et consœurs du gendarme Dubuc.

Des millions pour l’État: le radar de la 15 rapporte gros