Une collecte de fonds se tenait le samedi 6 octobre, à l’église Sainte-Françoise-Cabrini de Rosemère, et ce, au profit des activités de répit Aux petits plaisirs à la Maison Parenfant des Basses-Laurentides. Quatorze policiers de la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville (RIPTB) ont fait un 100 kilomètres à vélo pour amasser des dons. 
Au programme, jeux gonflables, animations et nourriture. Tous les items étaient en vente à 1 $, sur place, au profit de la Maison Parenfant, elle qui offre un milieu de vie favorisant le développement individuel, collectif et communautaire à sa clientèle. 
Le but de cet organisme, en somme, est de briser l’isolement social, favoriser l’échange et le partage d’expériences, tout en répondant aux besoins des parents et de leurs enfants via des ateliers et activités. 
<h3>Un travail d’équipe</h3>
«L’événement a réuni plusieurs partenaires, soit la Ville de Rosemère, la paroisse Sainte-Françoise-Cabrini, qui a offert des achats à un dollar pendant toute la journée, la RIPTB, qui ont amassé des sous. Je dis également merci au CISSS Laurentides» , déclare Claude Guérin, directeur aux loisirs et à la vie communautaire de la Ville de Rosemère, suite à l’arrivée applaudie des policiers en vélo, eux qui ont parcouru une centaine de kilomètres pour la cause sous une température peu clémente. 
«Grâce à la générosité et au dévouement de ce grand regroupement, cette journée a permis d’amasser un total de 7 000 $! Sachez que ce montant, c’est trois fins de semaine et demie d’activités pour des familles. Ce chèque, résultant également de dons d’autres villes, fait une belle différence et fera du bien à nos concitoyens qui en ont de besoin!» 
Pour plus d’informations concernant la Maison Parenfant des Basses-Laurentides: [<a href="https://www.facebook.com/MaisonparenfantBL/" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">https://www.facebook.com/MaisonparenfantBL/</a>].

Des policiers de la RIPTB parcourent une centaine de kilomètres à vélo

La Maison des jeunes Sodarrid, de Boisbriand, a mis sur pied un projet de capsules vidéo portant sur les relations amoureuses saines et égalitaires chez les adolescents, soit un outil clef en main pour les intervenants œuvrant auprès de la jeunesse d’ici. 
«Depuis plusieurs années, lors des tables de concertation jeunesse, nous discutions de différentes façons de rejoindre les adolescents» , remarque Sophie Charbonneau, directrice générale à la Maison des jeunes Sodarrid. 
Force est de constater qu’en 2018, les réseaux sociaux sont devenus des incontournables. L’idée des clips est alors venue, suite à la sortie de plusieurs projets vidéo chocs portant sur différentes thématiques, tel Où est Arthur? , un court segment traitant de la supervision parentale des enfants sur les réseaux sociaux. 
«L’idée de produire une série de courtes capsules, sur les relations amoureuses saines et égalitaires chez les adolescents, était alors née!» 
<h3>Un projet de plusieurs partenaires</h3>
L’idée fut développée et présentée par la Maison des jeunes. Le projet incluait, aux dires des concepteurs, un comité aviseur pour conseiller les jeunes quant au contenu des clips et, surtout, la façon de traiter du sujet. Ce sont plus de sept organisations qui ont accepté de dédier de leur temps afin d’aider et conseiller le groupe de jeunes dans l’élaboration de scénarios. 
«Le projet a pris son envol en juillet 2017 avec un groupe de 8 ou 9 jeunes. Ils ont eu des soirées d’ateliers de sensibilisation à la violence conjugale, des soirées de discussion sur les sujets à traiter dans les clips, des soirées d’écriture des scénarios. Durant l’automne, deux participantes ont aussi présenté le projet aux mentors avec succès. C’est durant cette soirée qu’elles ont rencontré des étudiants en cinéma qui ont proposé de faire partie de l’équipe» , raconte Mme Charbonneau. 
Cette équipe a travaillé sur la production des capsules au printemps dernier. Quatre journées de tournage plus tard, suivi de nombreuses heures de post-production, le produit final était présenté en septembre dernier aux différents partenaires. 
Les capsules sont ainsi disponibles sur la plateforme YouTube et sur le Facebook de la Maison des jeunes Sodarrid de Boisbriand. 
«Nous travaillons présentement à l’élaboration d’un guide d’intervention qui sera aussi disponible sur demande à la Maison des jeunes» , de conclure la directrice générale, avant de remercier les gens qui ont cru au projet et qui ont accepté d’y participer. «Merci aux jeunes qui ont mis beaucoup d’énergie dans ce superbe projet!» 
Pour visionner ces capsules vidéo, il suffit de visiter le [<a href="https://www.facebook.com/MDJSodarrid/" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" rel="noopener">https://www.facebook.com/MDJSodarrid/</a>]. Les citoyens sont aussi invités à laisser une mention «J’aime» afin de rester informés quant aux activités de l’organisation supportant la jeunesse locale.

Pour des relations amoureuses harmonieuses à l’adolescence

Les représentants de la paroisse Sainte-Thérèse-d’Avila, laquelle couvre, depuis le 29 janvier, le territoire des villes de Sainte-Thérèse, Boisbriand, Mirabel et Blainville, ont décidé de ne pas apporter leur habituelle contribution pour les citoyens défavorisés de la Ville de Boisbriand (voir autre texte en page 5). Qu’à cela ne tienne, les paroissiens boisbriannais défavorisés auront de quoi manger à Noël. 
Mairesse de Boisbriand, Marlene Cordato a précisé que depuis le début de 2018, à la suite de la disparition de la paroisse Notre-Dame-de-la-Paix, le conseil municipal a adopté de nouvelles orientations concernant la tenue des barrages routiers sur son territoire. Désormais, seuls les organismes communautaires reconnus par la Ville de Boisbriand sont autorisés à effectuer des barrages routiers et de la sollicitation auprès de la population, incluant la guignolée. 
«Ces nouvelles orientations permettent de rassembler les organismes communautaires de Boisbriand autour d’une même cause» , a expliqué Mme Cordato. 
C’est ainsi que la traditionnelle guignolée de Boisbriand, auparavant orchestrée par la paroisse, sera cette année menée par les Services d’entraide Le Relais, un organisme à but non lucratif établi à Boisbriand depuis plusieurs années et dont la mission vise à accompagner les personnes en situation socio-économique précaire ou particulière. Le Relais offre également le soutien alimentaire aux personnes vivant une situation financière précaire, et ce, tous les jours de l’année. En 2015-2016, 475 foyers différents ont bénéficié de ce service. Au sein de ces foyers, 339 enfants sont directement touchés par cette aide. 
La Grande guignolée de Boisbriand se tiendra le dimanche 25 novembre, au profit donc des Services d’entraide Le Relais. 
<h3>«Faire plus avec moins» </h3>
Dans les bureaux des Services d’entraide Le Relais, sa directrice, Véronique Bouchard, qui siège également au comité organisateur du PEP, n’a pas caché sa déception face à la volte-face de la paroisse Sainte-Thérèse-d’Avila, rendue nécessaire à la suite de la dissolution de la paroisse Notre-Dame-de-la-Paix. 
«Les membres du comité d’organisation du PEP sont déçus de cette décision qui met en péril la réalisation de cette 25e édition du PEP. Les organismes communautaires membres du comité d’organisation constatent qu’ils se retrouvent encore à devoir faire plus avec moins» , a indiqué Mme Bouchard avant d’ajouter que les paroissiens de Boisbriand ont pourtant été sollicités, comme à l’habitude par la paroisse, pour la dîme, la loterie paroissiale, etc., en plus de continuer aux autres activités de financement de la paroisse. 
Elle a rappelé en outre que la contribution des organismes communautaires au PEP est d’organiser le déroulement de l’événement, d’assurer un processus d’évaluation uniforme des demandes, de fournir des ressources humaines (employés et bénévoles) et de trouver du financement pour en assurer la tenue, ce qu’elle continuera à faire en 2018. Qu’arrivera-t-il en 2019? Il est trop tôt pour le savoir. 
Nous avons tenté de joindre l’abbé André Couture de la paroisse Sainte-Thérèse-d’Avila, mais au moment d’aller sous presse, il n’avait toujours pas retourné notre appel.