Les visiteurs pourront visiter gratuitement deux maisons hantées, l’une tenue par une gentille sorcière qui se fera un plaisir d’accueillir les familles (y compris les jeunes enfants) et l’autre habitée par sa soeur, une méchante sorcière qui promettra un lot de surprises aux citoyens avertis de 13 ans et plus.
La première maison hantée comportera plusieurs zones amusantes pour les tout-petits, qui auront la chance de rencontrer, durant leur visite, des personnages spéciaux excentriques. Des bonbons seront distribués.
La deuxième maison, pour sa part, sera réservée aux plus téméraires. Contrairement aux années précédentes, il n’y aura pas de monstres terrifiants ou de sang. Les visiteurs seront plutôt plongés dans une ambiance truffée d’effets visuels et sonores pour le moins impressionnants.
Les visites seront autorisées entre 18 h et 21 h le 23 octobre, entre 13 h et 20 h, le 24, et entre 13 h et 17 h, le dimanche 25 octobre. Les enfants sont invités à venir déguisés.
Pour en apprendre davantage, il suffit de communiquer avec le Service des loisirs, culture, bibliothèque et vie communautaire, au 450 434-5275 ou à <a href="mailto:loisirs@blainville.ca">loisirs@blainville.ca</a>.

Deux maisons hantées attendront petits et grands à Blainville

«L’avis de grève sera envoyé la semaine prochaine, alors oui, à moins que le gouvernement arrête de tourner en rond autour de la table de négociations, à nous faire des offres catastrophiques, nos enseignants seront en grève», a mentionné Mme Turgeon, insistant sur le fait qu’outre de légères avancées, le gouvernement n’a toujours rien proposé de concret face aux revendications des enseignants.
Ceux-ci demandent entre autres d’être rémunérés pour le nombre d’heures travaillées, un allègement de la tâche par une diminution du nombre d’élèves par classe, et davantage d’autonomie professionnelle.
«Notre objectif, a poursuivi Mme Turgeon, c’est de repartir les négociations en se basant sur la convention collective 2010-2015 alors que là, nous sommes en train de partir d’un rêve patronal en revenant 20 ans en arrière.»
Une 3e journée de grève avant Noël
Si jamais les négociations n’aboutissent pas, la 3e journée de grève légale votée en assemblée générale par les membres du SEBL se tiendra avant Noël, assure Sylvie Turgeon.
Évidemment, elle espère ne pas avoir à se rendre à cette étape.  «Notre but n’est pas de faire la grève pour faire la grève, mais les enseignants, comme les infirmières, en ont ras-le-bol de se faire traiter ainsi», a-t-elle indiqué. Toutefois, si les représentants de Québec continuent à négocier comme ils le font présentement, elle a bien peur que ce sera inévitable.
«On se demande actuellement s’il est vrai que le gouvernement veut négocier, comme il le répète partout, alors qu’il est assis à la table de négociations à toujours remâcher les mêmes phrases.»
Les 34 000 enseignants de la Fédération autonome de l’enseignement, dont fait partie le SEBL, seront en grève au même moment.

Les enseignants de la CSSMI en grève le 27 octobre

Jointe cet après-midi, Anik Gagnon, directrice adjointe aux affaires publics à la Commission scolaire de la Seigneurie des Mille-Îles (CSSMI), a parlé d’un «besoin esthétique» pour qualifier le geste posé par l’enseignante.
«Le matériel qu’elle a dans sa classe n’est pas neuf, on ne se le cachera pas, mais est tout à fait fonctionnel, encore propre et a été jugé adéquat», a-t-elle précisé avant d’ajouter que les pupitres jetés par l’Académie Ste-Thérèse ont probablement semblé «plus beaux» et «d’une génération plus récente» aux yeux de l&#8217;enseignante et que c’est pour cette raison qu&#8217;elle a décidé de les prendre.
Ce que Mme Roussin ne savait peut-être pas, c’est que la CSSMI dispose d’une réserve de pupitres où elle aurait très bien pu en dénicher quelques-uns en meilleur état que ceux ramassés aux ordures. Elle aurait aussi pu en faire part à la direction de son école.
«Chaque école a un budget spécifique pour le mobilier, l’appareillage et l’outillage [….] et, à chaque année, doit déterminer ses priorités. On est dans le gros bon sens. Il est relativement facile de voir si un bureau non sécuritaire doit être changé», a mentionné Mme Gagnon, insistant par ailleurs sur le fait que l’état des pupitres dans les écoles de la CSSMI n’est pas une problématique.
Réponse de l’Académie Ste-Thérèse
C’est par le biais d’un communiqué de presse, signé de la main de sa directrice générale, Rose De Angelis, que l’Académie Ste-Thérèse a présenté sa position officielle dans ce dossier.
Mme De Angelis écrit d’abord que «l’Académie Ste-Thérèse n’a pas pour habitude de jeter du matériel en bon état», rappelant les débuts «extrêmement difficiles» de l’établissement privé, qui n’était parti de rien en 1982, «avec des pupitres, des casiers et tout le matériel achetés pour quelques dollars d’écoles publiques et privées.»
Mme De Angelis précise plus loin que les pupitres jetés semblaient peut-être en bon état mais ne l&#8217;étaient pas, en réalité.
«Je n’ai autorisé le remplacement d’une classe de pupitres au primaire qu’après les avoir fait réparer (souder) à plusieurs reprises. Ceux-ci redevenaient dangereux après quelques mois : une patte qui lâche, le couvercle qui tombe sur le petit voisin. Bizarrement, il en aurait coûté plus cher de les réparer que de les changer.»
Elle ajoute que «ce matériel jugé dangereux pour nos élèves l’était également, selon moi, pour tout autre enfant. Je ne pouvais toutefois présumer de la capacité des écoles environnantes au regard de la remise en état d’un tel matériel. »
Mme De Angelis termine sa missive en affirmant comprendre les défis auxquels font face les écoles publiques, tout en précisant que les subventions que reçoivent les écoles privées ne couvrent principalement que les services éducatifs et «qu&#8217;il faut  être créatif pour trouver la part manquante»
Elle conclut toutefois en déplorant le fait que, par le passé, lorsque l’Académie Ste-Thérèse a voulu tendre la main à d’autres écoles de sa communauté, ces élans de générosité soient demeurés sans réponse.
«J’espère de tout cœur, qu’un jour, les deux systèmes éducatifs pourront s’appuyer dans l’adversité au lieu de se combattre.»