Dans la foulée de la rentrée scolaire, le syndicat des employés de soutien dénonce la situation qui prévaut dans le réseau scolaire des Laurentides.



« Le réseau de l&#8217;éducation sans employé-es de soutien, c&#8217;est comme une voiture sans essieux; ça ne fonctionne pas» lance Annie Charland, présidente du Secteur scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP – CSN).



«&nbsp;Le volet éducatif écopera »



Elle dresse, à cet égard, un triste constat&nbsp;:



«&nbsp;Le ministre Roberge doit absolument enlever ses lunettes roses, ça presse. La pénurie de personnel dans établissements scolaires est importante partout au Québec. Selon les chiffres que nous avons recueillis au cours de la dernière semaine, il manque plus de 1 500 employé-es de soutien dans le réseau. Dans certaines régions, on frôle même la catastrophe.&nbsp;L&#8217;impact sur les élèves est inévitable ».



Dans les Laurentides, selon Mme Charland, la situation serait critique notamment pour les techniciennes en éducation spécialisée et les surveillants d&#8217;élèves.



&nbsp;« Au Québec, nous avons choisi collectivement de nous doter d&#8217;un éventail de services éducatifs. Pour jouer ce rôle adéquatement, nous avons mis en place des mesures précises, par exemple des ratios d&#8217;élèves et l&#8217;embauche de personnel qualifié. Il est évident qu&#8217;avec la pénurie actuelle ces mesures ne seront pas respectées et que le volet éducatif écopera. »



Du bon bord



Pour sa part, Frédéric Brun, deuxième&nbsp;vice-président de la FEESP-CSN, considère que «&nbsp;le gouvernement doit, enfin, prendre le bord des travailleuses et des travailleurs du secteur public&nbsp;».



«&nbsp;Les réseaux publics ne sont plus des secteurs d&#8217;emploi de choix. Et c&#8217;est particulièrement vrai pour les emplois de soutien du réseau de l&#8217;éducation qui souffrent d&#8217;un manque flagrant de reconnaissance&nbsp;(…) Si l&#8217;école est réellement une priorité pour les Québécoises et les Québécois, nous devons valoriser toutes ses composantes. Les employé-es de soutien sont essentiels au bon fonctionnement du réseau. Sans elles, sans eux, la réussite scolaire de nos enfants est compromise » ajoute M. Brun.

C’est le premier septembre dernier, au restaurant Etcetera Etc de Blainville que Mario Laframboise a donné le coup d’envoi de sa campagne électorale pour la Coalition Avenir Québec (CAQ). Élu pour la première fois en 2014, puis réélu en 2018 avec plus de 48% des votes, le député de la circonscription de Blainville souhaite renouveler son mandat le 3 octobre prochain.&nbsp;



Pour l’occasion, le ministre des Finances et candidat dans Groulx, Éric Girard, et la ministre déléguée à l’Économie et candidate dans Les Plaines, Lucie Lecours, ont adressé leur soutien au candidat devant la cinquantaine de personnes, membres et sympathisants qui étaient présents.



Pour un troisième mandat



Mario Laframboise a bien sûr profité de l’occasion pour revenir sur certaines des réalisations effectuées par le gouvernement de la CAQ lors des dernières années telles que le début des travaux de parachèvement de l’autoroute 19 et les travaux routiers dans l’axe de l’autoroute 15.



Ce dernier y a annoncé quelques-unes de ses intentions s’il préserve son siège à l’Assemblée nationale. Parmi celles-ci, il est question du réseau des garderies&nbsp;que le gouvernement actuel dit vouloir compléter, notamment en convertissant des garderies privées qui ne sont pas subventionnées pour le moment. « On va augmenter le nombre de garderies et ça déjà commencé. Ce réseau-là sera complété, c’est une promesse. On a commencé et on n’arrêtera pas », a alors déclaré Mario Laframboise.



« Évidemment, pour le reste, je pense qu’on a un chef qui fait un excellent travail. Il a fait ce qu’il a dit, alors ce qu’on va annoncer, ça sera réalisé. C’est à l’image de notre région qui, par le passé, a été oubliée par les autres gouvernements, mais qui mérite sa juste part », considère Mario Laframboise.



« Mario, c’est un collègue que j’estime, que j’apprécie et il me donne des conseils », a ensuite exprimé Éric Girard, qui au passage, s’est prononcé sur son désir de voir la CAQ représenter Thérèse-De Blainville encore pour les quatre prochaines années. « On n’a pas fini notre travail. On a besoin de plus de travailleurs, ça tout le monde le sait et ça commence par un investissement en éducation. Il faut aussi favoriser la persévérance scolaire, l’accessibilité aux études supérieures », a déclaré le ministre des Finances.



« Ça fait quatre ans qu’on travaille ensemble, avec deux années de pandémie qui nous ont fait redoubler d’ardeur. Ç’a été le cas aussi des entreprises et on veut continuer à les soutenir. On veut continuer le travail qu’on a commencé et il en reste énormément à faire », a terminé Lucie Lecours.

Mario Laframboise lance sa campagne électorale 2022￼

Ce n’est que quelques jours après le début de la campagne pour les élections provinciales que le maire de Sainte-Thérèse a tenu à rencontrer les différents candidats dans Groulx. Le 2 septembre dernier, Christian Charron s’est exprimé sur les besoins qui doivent être pris en charge par le candidat qui sera élu le 3 octobre.



Logement



Christian Charron a d’abord adressé la situation urgente par rapport au logement: « C’est le besoin le plus essentiel qui soit. Ça doit devenir une priorité nationale ».



C’est pour cette raison qu’il a convoqué les candidats dans le secteur des HLM du 162 Carré St-Pierre qui ont été victime d’un incendie en mars 2017. « Ça fait cinq ans et demi qu’ils ont été la proie des flammes et qu’on attend que le dossier aboutisse à la Société d&#8217;habitation du Québec. On parle ici de reconstruire seulement 12 logements de 3 ½ », déplore le maire.



« Notre demande est simple, c’est que l’Office d’habitation obtienne le feu vert pour reconstruire ces HLM dans les plus brefs délais et de raccourcir à un an les délais pour obtenir une réponse pour la construction de logements abordables », établit-il.



Compensations tenant lieu de taxes



« Les institutions régionales comme le Collège Lionel-Groulx paient une fraction de ce que ça coûte à la municipalité pour offrir les services qu’elles requièrent », poursuit M. Charron. Ce dernier s’appuie également sur le dossier de l’aréna, construit en partie pour répondre aux besoins du Collège et de l’école St-Gabriel, dont plusieurs étudiants proviennent de l’extérieur de Sainte-Thérèse&nbsp;: « Mais les compensations tenant lieu de taxes provenant de nos institutions régionales ne paient qu’une fraction de ce que ça coûte comme services. Il faut que ça change ».



Murs anti-bruit



La question concernant le pourcentage de subvention offert pour les murs anti-bruit a aussi été soulevé puisque la ville a l’intention d’en faire construire un le long de l’autoroute 15. « Mais pour construire un mur de deux kilomètres, ça coûterait facilement 20 millions de dollars », explique M. Charron.



Toutefois, la subvention du ministère des Transports couvre 50% des coûts, élevant la facture à 10 millions pour la municipalité. « Mais pourquoi ce serait aux Thérésiens à payer pour la pollution sonore des autres? », se questionne le maire qui considère que le gouvernement devrait subventionner 90% des frais des murs anti-bruit le long des autoroutes.



Tous présents, ou presque



C’est aux cinq candidats des principaux partis que Christian Charron a lancé son invitation. Audrey Medaino-Tardif pour le Parti libéral du Québec, Jeanne Craig Larouche pour le Parti Québécois, Marie-Noëlle Aubertin pour Québec solidaire et Valerie Messore pour le Parti conservateur du Québec étaient présentes pour écouter le maire sur ses différentes requêtes.



Un seul manquait à l’appel&nbsp;: le député actuel et ministre des Finances, Éric Girard. « Il a été invité, confirme M. Charron. Je ne peux pas présumer pourquoi il n’est pas ici avec nous, mais il est au courant ».



« Je l’ai rencontré il y a deux mois, il m’a dit qu’il allait essayer de faire débloquer le dossier des HLM, mais je pense que ça démontre à quel point c’est compliqué de faire débloquer un projet qui est relativement simple », soulève le maire.

Éducation : Les employés de soutien revendiquent￼

Éducation : Les employés de soutien revendiquent