Divers prix, ainsi qu’une réservation gratuite à la Zone, ont été remis à sept élèves de 6e année du primaire tandis qu’une bourse a été offerte à deux étudiants finissants de 5e secondaire.



« Cette initiative visait à reconnaître les efforts déployés par ces élèves tout au long de l’année. Pour certains jeunes, graduer peut représenter un travail considérable, mais grâce à leur persévérance ainsi que l’appui de leurs proches et du personnel de l’école, il est possible d’y arriver. C’est pourquoi il nous apparait important d’encourager ces jeunes Blainvilloises et Blainvillois dans leurs parcours », a souligné la mairesse Liza Poulin en les félicitant.&nbsp;



<h2>Élèves honorés</h2>



Le conseil jeunesse de Blainville a déterminé les prix offerts aux étudiants qui terminaient leur cheminement au niveau primaire. Les élèves dont le nom suit ont ainsi reçu des cartes cadeaux de 20 $ échangeables dans des commerces blainvillois pour une valeur totale de 100 $, et une réservation gratuite à la Zone :



•&nbsp;Jacob Thouin-Desbiens, école Pierre-Elliott-Trudeau



•&nbsp;Jérémy Rouleau-Ladouceur, école Notre-Dame-de-l’Assomption



•&nbsp;Ari Samuel Fridman Sadykova, école de Fontainebleau



•&nbsp;Alexis Désormeaux, école de la Seigneurie



•&nbsp;Liam Shiavi, école de l’Aquarelle



•&nbsp;Maya Lecompte, école des Ramilles



•&nbsp;Mathieu Prince, école du Plateau-Saint-Louis



Ces deux finissants de 5e secondaire ont, quant à eux, reçu une bourse de 250 $ :



•&nbsp;Liam Champagne, école secondaire Henri-Dunant



•&nbsp;Meryam Al Zaraneh, polyvalente Sainte-Thérèse



« Je tiens à remercier les neuf écoles participantes, les enseignantes et enseignants, ainsi que le Centre de services scolaire des Mille-Îles pour leur collaboration à ce projet. L’organisme Partenaires pour la réussite éducative dans les Laurentides (PREL) a également contribué à la définition des critères de sélection. Ensemble, on peut faire la différence pour aider nos jeunes à persévérer! », a conclu Liza Poulin.

Un élève de l'école Fontainebleau récompensé pour sa persévérance.

Le Collège Lionel-Groulx est touché par les récentes restrictions budgétaires imposées par le ministère de l’Enseignement supérieur. Inquiète, la direction de l’établissement collégial se voit mal choisir parmi des projets d’infrastructures déjà priorisés et entend demander à la ministre Pascale Déry de refaire ses devoirs.&nbsp;



Le Collège Lionel-Groulx accueille à la présente session 450 étudiants de plus qu’à pareille date en 2023, ce qui porte le total de la population étudiante à 6479.&nbsp;



Ayant anticipé cette hausse étudiante en planifiant des cours en soirée et l’optimisation des locaux, la direction du CLG a mis en place des mesures créatives afin de s’assurer de pouvoir accueillir sa nouvelle clientèle.&nbsp;&nbsp;



<h2>Respecter ses engagements&nbsp;</h2>



Mais voilà, qui dit population à la hausse dit nouveaux besoins. « On n’a pas le choix de développer. Quand les étudiants entrent, faut être capable de leurs offrir les infrastructures dont ils ont besoin, il faut être capables de respecter nos engagements », affirme clairement le directeur général du Collège Lionel-Groulx.



La direction avait inscrit de nouveaux projets infrastructurels&nbsp;: agrandissement de la bibliothèque, ajout de 29 classes, remplacement de 200 places en résidences en plus d’en ajouter 30 autres. Entre autres projets, mais parmi les plus pressants.&nbsp;



<h2>Réduction budgétaire&nbsp;</h2>



La réduction de l’enveloppe budgétaire du MES vient jeter une lourde pierre dans le plan de développement du cégep de Sainte-Thérèse.&nbsp;



« C’est l’équivalent de 25 % de l’enveloppe qu’on prévoyait dépenser en investissements pour l’exercice de 2024-2025. Et une coupure de 25 %, c’est significatif et ça nous préoccupe », indique Philippe Nasr, le directeur général du Collège Lionel-Groulx.&nbsp;



Son équipe s’affaire actuellement à l’analyse des projets, ceux déjà amorcés et ceux en veille de démarrage. Mais il craint de devoir faire des choix malgré tout.&nbsp;



Ce qui complique cette démarche, explique le directeur général, c’est qu’il y a déjà eu priorisation des projets. « Et là, on fait un autre tour de roue et nous, on ne veut pas de bris de services pour nos étudiants », souligne-t-il.&nbsp;



Car si son établissement parvient à faire face à la croissance de sa population, celle-ci est tout de même en hausse. Dans ce contexte, les projets d’infrastructures planifiés sont jugés essentiels au bon déroulement éducatif.&nbsp;



<h2>Programme en attente</h2>



Et c’est sans parler du volet matériel, inclus au sacrifice budgétaire de la ministre Déry. Le CLG se préparait à offrir à l’automne 2025 un programme de soins préhospitaliers d’urgence, soit une technique pour préparer de futurs ambulanciers, ceux que l’on nomme désormais «paramédics» à partir d’un investissement gouvernemental de 2,8 M $ lui ayant été accordé.&nbsp;



« Et on ne peut pas dépenser cette somme cette année. Or, le projet doit être livré l’automne 2025 », clame M. Nasr.&nbsp;



Puis il y a tous les besoins matériels, certains plus importants que d’autres. Que devra-t-on couper ?, se demande monsieur le directeur Nasr.



<h2>Pour la suite des choses</h2>



Ce dernier s’étonne encore de la décision de la ministre Déry. En fait, il ne comprend pas. « Normalement, la ministre connait nos projets d’investissements et sait nos besoins. Nous faisons des démarches auprès du ministère de l’Enseignement supérieur car le Ministère n’a pas tenu compte des besoins.»



« Nous faisons des démarches auprès du gouvernement, poursuit M. Nasr. On a bien saisi que le gouvernement doit gérer son décaissement annuel, mais il faut travailler avec les cégeps pour établir les sommes devant être rendues disponibles. On pensait avoir fait cela avec le MES, mais on voit que l’information ne correspond pas au message que nous avions envoyé.»



« On cherche où est l’erreur et les messages qu’on reçoit du gouvernement et du MES sont peu encourageants. Et on fait des représentations auprès du MES pour essayer de corriger les choses », insiste le directeur général du Collège Lionel-Groulx.&nbsp;

Coupures imposées par le MES

Au Centre de formation continue des Patriotes, à Deux-Montagnes, ce sont sept classes sur dix qui ont ainsi été annulées.



Le Centre multiservice de Sainte-Thérèse a subi le même sort avec la totalité de ses classes de francisation annulées, soit six sur six.&nbsp;



Du côté de l’enseignement, ce sont 21 postes d’enseignants, à temps plein ou à temps partiel qui ont été abolis.&nbsp;



La direction des communications du CSSMI assure que les règles budgétaires 2024-2025 ont forcé cette décision.&nbsp;



« Bien que nous ayons tenté de trouver d&#8217;autres solutions afin de maintenir la plus grande offre de service possible, nous avons dû l’ajuster afin de nous conformer aux règles budgétaires. Nous avons, à contrecœur, dû résilier certains contrats. Cette situation est regrettable et nous en sommes profondément désolés », assure le CSSMI.



<figure class="wp-block-image size-large is-resized"><img loading="lazy" src="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/08/rc-cssmi-coupurespostes-1-edited.jpg" alt="" class="wp-image-93324" width="530" height="353" srcset="https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/08/rc-cssmi-coupurespostes-1-edited.jpg 864w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/08/rc-cssmi-coupurespostes-1-edited-327x218.jpg 327w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/08/rc-cssmi-coupurespostes-1-edited-96x64.jpg 96w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/08/rc-cssmi-coupurespostes-1-edited-768x512.jpg 768w, https://bn.nordinfo.com/wp-content/uploads/2024/08/rc-cssmi-coupurespostes-1-edited-615x410.jpg 615w" sizes="(max-width: 530px) 100vw, 530px" /><figcaption>Photo Pexel &#8211; Il ne reste que trois classes de francisation pour toute la région des Basses-Laurentides, soit celles du Centre de formation continue des Patriotes, à Deux-Montagnes.</figcaption></figure>



Pourtant, la demande en francisation était en hausse. « Le CSSMI connait une forte croissance des demandes d’inscription en francisation. Ces demandes sont bien réelles et non pas estimées. Vu la forte croissante des demandes d&#8217;inscription en francisation, nous avions prévu ouvrir des classes pour accommoder l’ensemble de la clientèle », souligne Mélanie Poirier, du service des communications du CSSMI.&nbsp;



Cette dernière affirme que la mauvaise nouvelle annoncée aux enseignants a été suivie de mesures palliatives. Chaque enseignant a ainsi été contacté par l’équipe de direction des deux centres de formation générale adultes et un second suivi a été fait par l’équipe des ressources humaines afin de leur offrir un autre poste.&nbsp;



« Tous les enseignants se sont donc vus offrir une autre opportunité au sein de l’organisation, insiste Mme Poirier.



Celle-ci assure que le CSSMI disposera du financement nécessaire pour ouvrir trois classes au Centre de formation continue des Patriotes.&nbsp;

Jeunes Blainvillois honorés pour leur persévérance

Élèves honorés