Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’entreprise Évolution a le vent dans les voiles. Après avoir lancé ses camps éducatifs trilingues dans plusieurs villes du Québec, voilà que la France s’apprête à ouvrir sa porte à l’entreprise blainvilloise.
Voilà donc l’impact positif de la Mission France 2024 qui se tenait à Paris du 25 mai au 1er juin et à laquelle participait Mélissa St-Jean, l’une des principales instigatrices de l’entreprise à double volets. D’abord la francisation en entreprise et l’anglais des affaires, mais aussi des camps pour enfants éducatifs,
Mélissa St-Jean s’était donnée comme mission personnelle de faire connaître les services de son entreprise. Surtout les camps de jour qui semblent susciter une grande attention de la part des cousins de l’Hexagone.
C’est que ces camps ont été développés judicieusement autour de l’éducation allégée en période estivale. Les enfants qui y participent continuent d’apprendre même s’ils sont en vacances mais sous une forme pédagogique attrayante qui leur fera faire le tour du monde durant tout l’été.
Chaque semaine, ils découvrent deux pays à travers des activités liées à leur culture. On les fait cuisiner une recette, on leur apprend quelques pas d’une danse typique ou encore on leur fait pratiquer un sport local, par exemple.
La formule plait aux Français, du moins ceux que Mme St-Jean a pu approcher. Déjà l’an dernier, dans le cadre d’un congrès à Bordeaux, elle avait croisé des gens du milieu de l’éducation qui s’étaient montrés vivement intéressés par la formule de la Québécoise. Rien ne s’était encore concrétisé.
Démarchage en cours
La Mission France 2024, a permis à Mme St-Jean de pousser l’aventure un peu plus loin. Le démarchage est en cours.
« Cette année, à Paris, j’ai rencontré personnes du milieu de l’éducation et des entrepreneurs. On est en train de démarrer des camps en France. Mais c’est très précaire. C’est positif mais j’ai des devoirs à faire, à évaluer. Il faut évaluer quelles seraient les langues à offrir, le tarif qui est plus dispendieux là-bas. Ça risque d’être financé en partie mais tout est encore précaire », affirme Mélissa St-Jean.
Celle-ci est confiante. Optimiste même. Parmi les gens qu’elle a côtoyés, l’un de ses contacts lui a promis de contacter neuf directions d’école pour les intéresser à développer en sol français le programme éducatif d’Évolution.
Elle en attend des nouvelles d’ici la mi-juillet. Un partenariat possible selon les coûts et les ajustements à envisager.
Ici, l’entreprise Évolution développe ses activités éducatives à partir de partenariats, notamment à l’aide de subventions du PREL, sinon de plans de commandites.
Le volet francisation d’Évolution comporte justement un aspect d’économie sociale ; pour chaque heure de francisation, on remet 1 $ dans l’OBNL.
Mission bénéfique
Quoi qu’il en soit, cette Mission France 2024 s’est révélée un superbe tonifiant pour Mme St-Jean. Un séjour d’à peine six jours mais comportant un calendrier d’activités en mode intensif. Plusieurs rencontres planifiées avec des personnes susceptibles de l’aider à instaurer son projet en France, avec la Délégation générale du Québec en France, un groupe de mentorat, des entrepreneurs en économie sociale.
Car il faut bien le souligner, la Mission France 2024 avait mis le cap sur l’économie sociale avec la participation de six entrepreneurs québécois pratiquant cette forme d’économie.
« C’était une semaine fantastique du début à la fin. On y a fait beaucoup de réseautage. C’est très utile comme mission et c’est intéressant. Et même si ça ne fonctionne pas avec notre projet, on a tellement échangé avec des gens avec lesquels on reste en contact que ça reste très pertinent. Et lorsqu’on revient, on se réfère entre nous, on peut s’entraider entre nous car on a développé un réseau solide », conclut Mélissa St-Jean.
Évolution accueille des enfants dans ses camps éducatifs trilingues situés à Blainville, Saint-Jérôme, Lachute, Trois-Rivières et Québec.
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