«Il faut savoir élever sa vision. Nous sommes en 2017. Boisbriand mérite une administration intègre et compétente. Les «deals» secrets, les demi-vérités, la partisanerie et les dépenses folles ont miné la démocratie municipale à Boisbriand», a déclaré le candidat à la mairie.
Incapable de voir autre chose que «le jeu partisan» de Marlene Cordato, dit Denis Hébert, il accuse celle-ci d’avoir voulu l’empêcher de faire campagne en le destituant de son poste de conseiller, et ce, bien que dans les faits, ce soit le directeur général de Boisbriand qui l’ait appelé afin qu’il rende les effets en sa possession, propriétés de la Ville.
«Elle a réclamé mon ordinateur, elle a retiré mon nom du site Web, elle a éliminé mon adresse courriel et m’a interdit toute participation officielle dans des activités de la Ville», a souligné Denis Hébert.
Propositions aux citoyens
C’est «pour redresser la barre» que Denis Hébert, conseiller municipal ces huit dernières années, a choisi de se présenter comme candidat indépendant. S’il est élu, demain, il affirme vouloir travailler avec les conseillers en place, au bénéfice de chaque quartier et de chaque citoyen.
«En ce sens, dit-il, plusieurs candidats indépendants, s’ils sont élus, m’ont déjà confirmé qu’ils partagent la même philosophie de transparence et d’intégrité au conseil de ville.»
Parmi ses propositions aux citoyens de Boisbriand, il promet, entre autres, un gel de taxes en 2018 et la possibilité de faire des remboursements lorsqu’il y aura des surplus, un agrandissement de la bibliothèque pour la moderniser ainsi que l’aménagement de plusieurs miniplateaux de ralentissement pour augmenter la sécurité dans les rues.
Pour une liste complète des réalisations à venir, il vous invite sur sa page Facebook Denis Hébert 2017.

«Nous faisons des propositions honnêtes et responsables aux Blainvillois. Nos engagements sont réalistes et réfléchis. Ils correspondent aux besoins que les citoyens nous ont exprimés dans le porte-à-porte», dit-il avant d’ajouter que dans la catégorie des villes de 50 000 à 100 000 habitants, «Blainville est parmi les municipalités qui investissent le plus d’argent dans les services». «En même temps, poursuit Richard Perreault, Blainville a un taux moyen de taxation parmi les plus bas des villes de notre taille.»
Le chef du Vrai Blainville rappelle également que sous son administration, le Guide Habitation classait même Blainville, en 2015, au 4e rang des municipalités québécoises les moins taxées. «C’est la recette gagnante de notre équipe et la vision que nous proposons aux familles de Blainville pour les quatre prochaines années», a déclaré celui qui sollicite un deuxième mandat à titre de maire.
Les principaux engagements
Parmi les principaux engagements de l’Équipe Perreault, notons l’augmentation du nombre de versements pour le paiement des taxes, la mise en place d’un programme de logement/maison abordable pour les jeunes familles, la réduction des tarifs d’inscription aux activités pour les familles nombreuses, la construction d’un nouveau manoir pour les aînés, la consultation citoyenne en ligne, un guichet unique pour les citoyens à l’hôtel de ville, la bonification du réseau cyclable, la prolongation des heures d’ouverture à la bibliothèque, la collecte des matières organiques en 2018 et la révision du plan stratégique de la Ville avec consultation des citoyens, pour ne nommer que ceux-là.
«Toutes les résidences de Blainville ont reçu un dépliant contenant l’ensemble des engagements de la formation politique ainsi que les engagements de chaque candidat pour leur quartier», soutient M. Perreault qui invite donc les citoyens à prendre connaissance de ce document.
Campagne positive
Le chef de l’Équipe Perreault se dit fier de la campagne menée par son équipe, «une campagne positive pendant laquelle chaque candidate et candidat est allé à la rencontre des citoyens», affirme-t-il.
«Notre équipe est connue et complète depuis le printemps. Sur le terrain, les gens veulent savoir ce qu’on veut faire pour eux dans l’avenir. Nous avons une équipe forte, à la fois expérimentée et renouvelée, qui connaît la gestion municipale et qui est prête à travailler avec les Blainvilloises et Blainvillois. Nous leur offrirons le meilleur de nous-mêmes pour les quatre prochaines années», a soutenu Richard Perreault, invitant au passage les Blainvilloises et Blainvillois à voter en grand nombre, ce dimanche 5 novembre entre 10 h et 20 h.
Pour en savoir plus sur le programme du Vrai Blainville: [vraiblainville.org] ou la page Facebook du parti.

Le Vrai Blainville invite les citoyens à voter en grand nombre

Ce guide, que vous pouvez trouver dans un document PDF, au [www.imaginerosemere.com], sous l’onglet &lt;Jour du vote et après&gt;, explique à l’électeur la démarche à suivre, avant de se rendre à l’isoloir, là où les Rosemérois auront à choisir non seulement un maire ou une mairesse, mais aussi un conseiller ou une conseillère pour chacun des six sièges en jeu, c’est-à-dire 70 000 votes à compiler, une pratique qu’un éventuel maire De Geyter remettrait en question en proposant des élections par quartier, comme dans la très grande majorité des municipalités.
Un mot-clé: diversification
En supposant qu’il soit votre choix à la mairie, Patrick De Geyter devra donc composer avec l’équipe que vous lui aurez confiée et qui constituera donc ce fameux conseil de coalition. Ce guide, qu’il présente plutôt comme un outil, propose des pistes de réflexion qui suggèrent, par exemple et après analyse de toutes les candidatures, de s’assurer qu’il y aura une parité hommes-femmes, un équilibre entre les partis en présence, une représentativité de tous les groupes d’âge, une complémentarité des compétences professionnelles, au moins un candidat de la communauté anglophone, au moins un(e) conseiller(ère) sortant(e), bref le candidat y tisse le canevas de ce qui lui apparaitrait comme le conseil idéal.
«Le mot-clé, c’est la diversification, de dire Patrick De Geyter. Sinon, ça reste un bloc monolithique». Le candidat précise tout de même qu’il ne veut en rien, tenir le crayon de l’électeur et que chacun est libre de voter pour qui il veut. «C’est un outil et les gens qui l’ont vu étaient contents d’y trouver des questions qu’ils ne s’étaient jamais posées. Ça permet de revoir autrement son vote», dit-il.
Ce que Patrick De Geyter propose, c’est aussi de voir autrement la gestion d’une Municipalité, ce à quoi les gens sont prêts, pense-t-il. Sa campagne, qui a démarré de façon plutôt timide, attire désormais l’attention, dit-il: «Les gens sont ouverts à un changement et, quelque part, je symbolise ce changement. Je n’aime pas ce mot, mais disons qu’il y a une attente par rapport au fait de gouverner autrement.»
Un tournant historique?
La réponse aux documents vidéo qu’il publie sur son site Web ou sur Facebook donne également à penser que le candidat De Geyter suscite l’intérêt, qu’il attise à tout le moins la curiosité. Le segment &lt;La foire aux questions&gt;, que vous trouverez aussi sur son site Web, vous permettra de connaître sa position sur différents sujets, tels les dossiers du golf et celui de la caserne d’incendie, par exemple.
«J’ai l’impression qu’on assiste en ce moment à un tournant historique, au niveau de la démocratie. On demande de plus en plus un accès à l’information et des consultations publiques. Il y a peut-être aussi un changement dans les mentalités et dans les attentes des gens», dit-il, enchainant sur la Loi 122, qui reconnait que les Municipalités sont des gouvernements de proximité, ce qui donnera plus d’autonomie aux Villes et révolutionnera, pense-t-il, la manière de les gouverner. «On passe d’un mode de gouvernance du XXe siècle à un mode de gouvernance du XXIe siècle, dans lequel la notion de participation citoyenne demeure un élément extrêmement important», dit-il.
«Ce sont là des éléments de la future démocratie 2.0 à laquelle je rêve énormément», de conclure le candidat à la mairie de Rosemère.

Élections à Boisbriand: Denis Hébert veut des changements profonds