Ce faisant, selon Martin Drapeau, Denis Hébert cache un programme électoral bâclé et improvisé. «De plus, M. Hébert dénonce le manque de transparence de l’administration actuelle, mais ne s’est pas joint à moi pour demander des comptes dans le dossier du prêt de l’ancienne SODET à l’entreprise du conjoint de madame Cordato.»
Parmi d’autres exemples soulevés par Martin Drapeau, ce dernier indique que le candidat Hébert déplore la mauvaise gestion de la ville, mais fait peu de cas du gaspillage de 100 000 $ dans l’établissement d’un parc à chien dans son ancien district électoral. «M. Hébert a accepté que cette infrastructure soit imposée à ses anciens électeurs sans aucune consultation auprès d’eux. Le résultat a fait en sorte que le tollé des voisins a forcé la fermeture du parc après seulement quelques semaines d’utilisation.»
Congestion routière
Pour ce qui est du fait que le candidat Hébert soit un ardent défenseur du prolongement de l’autoroute 13, Martin Drapeau n’est pas d’accord avec un tel projet pour régler la congestion routière.
«Au sein de l’Action citoyenne, nous croyons qu’il faut mettre un terme à ces vieilles solutions des années 60 et prioriser le transport en commun. À peine 1,8 km séparent le site projeté de la gare du Faubourg à la gare de Sainte-Thérèse. Des voies ferrées doubles et plus, existent sur la presque totalité du trajet», affirme Martin Drapeau, qui a personnellement et bénévolement travaillé des dizaines d’heures pour ce dossier et pour un lien avec le réseau électrique métropolitain (REM).
«Les citoyennes et citoyens de Boisbriand, ajoute Martin Drapeau, se font promettre par l’administration Cordato cette desserte de train depuis 8 ans. Rien n’a levé. Alors, pourquoi s’attendre à un résultat différent si la mairesse est réélue? Nous avons fait de ce dossier le thème phare de notre campagne.»
Changements profonds
Concernant l’administration de la ville, le candidat Drapeau estime que «des changements profonds s’imposent, mais nous ne ferons pas des coupes à l’aveugle immédiatement après notre élection. Nous devons aussi cesser d’hypothéquer le futur de notre ville.»
Son parti s’engage à maintenir la hausse du compte de taxes moyen sous l’inflation et vise à le geler pour les années 2019, 2020 et 2021. «Mais s’il est possible de le faire également pour 2018, nous le ferons aussi. Mais surtout, nous sommes le seul parti à promettre la recherche de partenariats avec d’autres villes pour mettre en commun de nos services actuels tels que sécurité incendie et urbanisme, afin d’attaquer la structure même de nos dépenses plutôt que de couper dans les services aux citoyennes et citoyens.»
En ce qui concerne les candidats Mario Lavallée et Gilles Sauriol pour des postes de conseillers, Martin Drapeau affirme qu’il faut exclure du conseil municipal les gens qui n’ont rien vu ou qui ne voulaient rien voir. Il rappelle que dans les dernières années, M. Lavallée a présenté une opposition effacée, voire complaisante au parti de Madame Cordato.
De plus, lors de son témoignage à la Commission Charbonneau, Lino Zambito a affirmé sous serment avoir organisé dans les locaux de son entreprise, une formation en communication pour les candidats de l’équipe de la mairesse St-Jean et que messieurs Lavallée et Sauriol y étaient. Certes, ces derniers n’ont pas posé de gestes de nature criminelle, mais Martin Drapeau considère que la population de Boisbriand devrait punir ces candidats pour leur manque de vigilance et de jugement.
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