Alors que les églises de Saint-Janvier et de Saint-Augustin risquent la fermeture définitive, faute d’argent, M. Meloche s’engage à tout mettre en œuvre pour les maintenir ouvertes. Il est déjà passé de la parole aux actes en créant précédemment la Fondation Héritage, qui a empêché la fermeture de l’église de Saint-Benoît.
«Ces églises font parties de la culture québécoise et nous avons le devoir de préserver ce patrimoine», indique le candidat à la mairie de Mirabel.
Avec l’appui de la population, les paroisses de Saint-Janvier et de Saint-Augustin pourraient préserver leurs lieux de culte, croit M. Meloche, qui a d’ailleurs tous les membres de son équipe derrière lui.
Une politique culturelle
Fort de cette expérience communautaire, M. Meloche veut que sa ville prenne un véritable virage culturel en se dotant d’une politique claire à cet effet, dès la première année de son mandat électoral. Il ne peut s’empêcher de dénoncer le manque flagrant de volonté politique de l’administration sortante, qui n’a pas fait un pas dans cette direction, au cours des quatre dernières années.
«Il y a environ deux ans que le conseil municipal a rencontré des fonctionnaires du Ministère de la Culture et des Communications. Ceux-ci ont démontré l’importance que la municipalité élabore une politique culturelle afin, notamment, d’accéder à des subventions pour préserver des bâtiments patrimoniaux, mais aucun leadership politique n’a été démontré dans ce dossier puisque cette politique n’existe pas à l’heure actuelle à Mirabel», affirme Pierre-Paul Meloche, le chef du MCM.
Ce dernier considère honteux et inacceptable que Mirabel soit la seule parmi les 20 villes les plus populeuses du Québec à ne pas s’être dotée d’une politique culturelle.
La politique culturelle qu’il entend élaborer ira beaucoup plus loin que la préservation des monuments. «Cette poilitique sera élaborée en concertation avec les artistes, artisans et citoyens de Mirabel. Ce sera le document phare qui guidera nos valeurs culturelles et aidera nos artistes à s’épanouir et à faire rayonner Mirabel à l’international», assure M. Meloche.
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Pierre-Paul Meloche