Lors de la séance du conseil municipal du 19 août, le maire de Rosemère, Éric Westram, a dressé un bilan des conséquences laissées par le passage de Debby et s’est livré à quelques conseils destinés à ses résidents.



Rappelant que 164 mm d’eau sont tombés en l’espace de 24 heures sur Rosemère, M. Westram affirme que la situation laisse entrevoir un questionnement nécessaire pour les résidents de sa municipalité.&nbsp;



<h2>Travaux et mesures nécessaires</h2>



En plus des travaux déjà réalisés au cours des six dernières années dans les secteurs des rues le bassin de rétention du secteur William, le poste de pompage Nicolas-Mantais, les infrastructures pluviales dans les rues Roland-Durand, L’érablière, Vaudreuil, les infrastructures vertes rues Colibri, Fauvet, Pommeraie, Cerisier.&nbsp;



D’autres travaux sont à viendront ultérieurement afin de corriger les imperfections urbanistiques, a promis le maire Westram, en suggérant des mesures, des actions pouvant être appliquées par ses citoyens dès maintenant afin « de minimiser au maximum les risques de telles infiltrations dans le futur » en vue d’une éventuelle catastrophe du genre.&nbsp;



<h2>S’adapter, se responsabiliser</h2>



Selon M. Westram les citoyens doivent dès maintenant penser à adapter leur maison et terrain aux nouvelles conditions climatiques, en laissant le plus d’espaces verts et d’arbres pouvant capter l’eau.



Aussi, ils peuvent vérifier ses équipements de plomberie, l’état des clapets anti-retour et des pompes d’assèchement; aménager son terrain de façon à ce que les gouttières s’égouttent à 1.5 mètre de la fondation de la maison et s’assurer que les fossés ou ponceaux soient libres de toute obstruction.



« Les gouvernements, les citoyens et les municipalités doivent rapidement s’adapter afin de minimiser. Nous avons tous une responsabilité face aux enjeux climatiques. Nous devons travailler ensemble et combiner nos efforts afin de diminuer les risques associés et que Rosemère devienne plus résiliente.&nbsp;



Dressant un post-mortem de la situation, le maire a laissé savoir qu’au moins 500 résidences ont été touchés, un nombre qui pourrait cependant évoluer une fois les adresses notées et comptabilisés entre autres par les éboueurs lorsqu’ils ramassant les débris.



La Ville ajustera son aide selon le monitoring qui en suivra. On s’y active. Déjà durant le week-end tragique, la bibliothèque municipale a hébergé des sinistrés.&nbsp;



Le maire Westram informe également ses citoyens de ne pas oublier de contacter la Ville à&nbsp;<a href="mailto:info@ville.rosemere.qc.ca">info@ville.rosemere.qc.ca</a>&nbsp;pour y indiquer leur condition de sinistré, en y indiquant son nom, coordonnées et bilan des dommages, et de consulter également le site du gouvernement du Québec afin de connaître les modalités du programme d’indemnités.&nbsp;

C’est que cet artiste multidisciplinaire de Mirabel et originaire de Rosemère en voie de laisser sa marque dans le milieu de la culture laurentienne, a frôlé la mort lors d’une sortie en montagne avec ses amis, le 30 mars 2002.



L’accident se déroule dans les Chic-Chocs, en Gaspésie, lieu choisi par Marc et ses amis pour y faire du ski.&nbsp;



En descendant&nbsp;la&nbsp;pente abrupte, Marc perd un ski et tombe sur&nbsp;la&nbsp;neige. Son ami descend pour l’aider, mais en freinant, une avalanche se déclenche emportant Marc sous une importante masse de neige. Il a frôlé la mort mais en ressort miraculeusement.&nbsp;



Cette mésaventure fera basculer à tout jamais la vie de cet ancien journaliste de TVA-LCN. D’ailleurs, il en tirera un conte-spectacle philosophique intitulé Survivre à une avalanche, qu’il coécrit en collaboration de François Lavallée et mis en musique par Benoît Archambault, et qui obtient un beau succès.&nbsp;&nbsp;



C’est dans l’art que le créateur Sauvageau investira toute son énergie et sa créativité, qu’il s’agisse de poésie, de spectacles animés pour écoliers ou encore de contes relatant l’histoire de la colonisation des Laurentides, notamment consacrés à la colonisation au célèbre curé Labelle et ses acolytes, à savoir son bedeau et le journaliste Arthur Buies.



Marc Sauvageau a réalisé plusieurs documents vidéo et publié le recueil de chroniques&nbsp;Invraisemblables mais vraies. Il est aussi l’auteur des pièces de théâtre&nbsp;Le Spacetag; ma Dégénération&nbsp;et&nbsp;Le Rien de deux kilos, de la bande dessinée poétique&nbsp;Sacré gobe-mouche&nbsp;et du recueil de fables&nbsp;Et Dieu créa les animaux à notre image.



Le Mirabellois a remporté une dizaine de prix et de mentions spéciales soulignant l’originalité de sa créativité dont le Prix du jury, première place (12 à 14&nbsp;ans) au concours panaméricain Slame tes accents en 2020 et le Prix d’excellence en français Gaston-Miron en 2015.



L’épisode sera en rediffusion Rediffusions:&nbsp;



Mercredi 28 août 11:00 &#8211; 11:30



Vendredi 30 août 20:00 &#8211; 20:30



Samedi 31 août 16:00 &#8211; 16:30



Dimanche 1er septembre 21:30 &#8211; 22:00



Lundi 2 septembre 10:00 &#8211; 10:30

Le 27 août sur Canal D : «J’ai frôlé la mort» consacré à Marc Sauvageau

L’inquiétude citoyenne entourant les opérations d’enfouissement de Stablex a refait surface avec le passage de la <a href="https://nordinfo.com/actualites/basses-laurentides-des-inondations-pires-quen-2017" target="_blank" rel="noreferrer noopener">tempête Debby</a> qui a entraîné bien des inondations et avec elle, une possible contamination des eaux inhérente aux activités de l’entreprise installée à Blainville. On demande de nouvelles analyses des sols.



<h2>Match nul…pour le moment</h2>



Le cautionnement de Québec est désormais au cœur même de ce dossier litigieux puisque la Ville de Blainville refuse qu’un permis d’agrandissement sur son territoire soit accordée à Stablex, dont les activités actuelles soulèvent déjà bien des craintes de toxicité de sols parmi la population.



Or, les consultations juridiques ont confirmé ce que redoutait Mme Poulin et son équipe&nbsp;: le gouvernement du Québec a tous les droits et la Ville ne peut s’opposer à sa volonté.&nbsp;



En début de séance du conseil municipal, le 19 août dernier, la mairesse de Blainville, Liza Poulin, a laissé savoir qu’une rencontre s’était tenue durant la semaine du 12 août entre la Ville et le ministère de l’Environnement.&nbsp;



La discussion s’est toutefois terminée par une impasse. « Le ministre Charette a été très clair à l’effet qu’il veut trouver une solution pour que Stablex continue ses activités. Et de notre côté, on a été très clairs sur le fait qu’on ne veut pas que ce soit sur le terrain appartenant à Blainville. Vous comprenez bien qu’on n’a pas trouvé de terrain d’entente. Mais, on a quand même obtenu que le Ministère retourne à la table à dessin pour examiner toutes les options possibles sans toucher au terrain appartenant à la ville. Ils vont donc faire leurs devoirs et on aura examiné toutes les options avant de parler d’expropriation », a relaté Mme Poulin.



Les deux parties ont convenu de s’en reparler.



<h2>L’argument des analyses</h2>



Du côté des citoyens, on estime nécessaire que de nouvelles analyses des sols soient faites. D’une part parce que l’on est convaincu que les résultats viendraient confirmer ceux des échantillonnages effectués en décembre 2023 par les citoyens, et d’autre part parce qu’avec de nouveaux résultats prouvant la toxicité des sols pourraient servir de contrepoids face au gouvernement.&nbsp;



C’est du moins le message livré par le citoyen François Laflamme, qui a demandé officiellement à la mairesse Poulin d’entreprendre de nouvelles analyses. Une demande qui a été suivie par l’intervention des Blainvilloises Marie-Claude Archambault et Nicole Gravel. La chef de Climat Québec, Martine Ouellet, est pour sa part intervenue pour exposer une rumeur circulant sur Stablex.



Selon une source qu’elle juge «fiable» et dont elle a pris soin de ne point nommer, Stablex aurait été inondée lors du passage de Debby&nbsp;: à savoir ses bureaux, sa cafeteria et tout l’intérieur de son usine. Quant à ses installations extérieures, la cellule 5 serait remplie d’eau et les cellules 7 et 8 seraient pleines jusqu’au bouchon.&nbsp;



<h2>Réponse de Stablex</h2>



Les informations ont été confirmées par le directeur général de Stablex, Michel Perron, qui n’a pas cherché à démentir les faits. « Comme on ne doit pas laisser d’eau à l’extérieur du site, on a dû pomper l’eau rapidement », a souligné celui-ci en ajoutant que 4-5 pouces d’eau avait envahi le sous-sol où se trouve justement la cafeteria.&nbsp;



M. Perron a expliqué que le diamètre du tuyau trop petit n’a pas permis de ramasser toute l’eau déversée autour de l’usine, provoquée par une coupure externe. Mais celui-ci a tout de même voulu se montrer rassurant. « Rien n’est sorti dans l’environnement, donc il n’y a aucun risque de ce côté. »



La mairesse de Blainville a assuré ses interlocuteurs qu’elle prenait acte de leurs demandes.&nbsp;

Élus et citoyens au cœur de la résilience face aux changements climatiques

Travaux et mesures nécessaires

S’adapter, se responsabiliser