Cette activité se tiendra le 22 mars prochain aux Salles Laviolette au 685, rue Laviolette à Saint-Jérôme, dès 18 h. Les billets, au coût de 25 $, vous donnent droit à un coquetel de bienvenue ainsi qu’un repas chaud quatre services. Pour toute information et l’achat de billets, contacter Chantal Racicot par téléphone au 450 438-4197 ou par courriel à (chantal.racicot@csn.qc.ca).
Vaste réflexion
Cette soirée de sensibilisation et de solidarité s’avère être un premier pas dans la démarche entreprise par la CSN, appuyée par le Conseil central des Laurentides, qui invite les gens à une vaste réflexion sur les droits des femmes. De façon plus spécifique, la population est invitée à réfléchir sur l’importance de la syndicalisation des travailleuses dans la société québécoise.
«On apprenait récemment que les inégalités demeurent en matière d’équité salariale. En 2016, les femmes gagnaient 0.90 $ pour chaque dollar gagné par un homme, comparativement à 0,84 $ en 1998. Vingt ans après l’adoption de la Loi sur l’équité salariale, les écarts sont donc toujours bien présents, surtout au sein des entreprises privées et dans les milieux de travail non syndiqués. C’est préoccupant! », a souligné Chantal Racicot, vice-présidente du Conseil central des Laurentides – CSN.
Chantal Racicot enchaîne en rappelant que les femmes sont aussi deux fois plus nombreuses que les hommes à occuper un emploi à temps partiel, qu’elles représentent plus de 75 % des familles monoparentales et qu’elles consacrent quotidiennement près d’une heure et demie de plus que les hommes aux tâches ménagères et aux soins des enfants.
«Pour toutes ces raisons, dit-elle, les femmes du Québec ont vivement intérêt à être syndiquées afin de bénéficier de plus de protection et d’avoir une meilleure qualité de vie.»
Faire respecter ses droits
«Être une travailleuse syndiquée, c’est mieux faire respecter ses droits au travail, notamment la sécurité d’emploi, l’ancienneté et l’équité salariale. En effet, les femmes syndiquées travaillent dans des milieux plus sécuritaires, jouissent d’un meilleur niveau de vie. Elles peuvent aussi plus facilement profiter des mesures de conciliation famille-travail-études. Les femmes gagnent à se syndiquer et la CSN sera toujours là pour défendre et promouvoir leurs droits», a conclu la vice-présidente de la CSN, Véronique De Sève.
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