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Les élus de Rosemère se mettent en action… littéralement

Photo Alycia Gauthier / les membres du conseil municipal de Rosemère ont enfourché leur vélo pour se rendre au dévoilement du projet de mobilité active.

Les élus de Rosemère se mettent en action… littéralement

Publié le 29/09/2023

Enfourcher leurs vélos pour se rendre à l’annonce d’une bonification des pistes cyclables : voilà qui en dit long sur la tangibilité d’un projet selon le maire de Rosemère et ses conseillers.

« L’activité physique, c’est salutaire pour la santé en général. Au quotidien, les effets se font ressentir sur le niveau d’énergie et la concentration », dit en préambule le maire Eric Westram, tout juste descendu de vélo.

Dans les dix prochaines années, des modifications importantes seront apportées au réseau de transport actif, dans une optique de bien-être mais surtout de réduction des émissions de GES. Le développement de pistes cyclables sur le boulevard Labelle, de l’autoroute 640 jusqu’à Laval, fait jusqu’ici l’objet principal du plané. Il se déploiera en au moins trois phases, la première, de l’ordre de 5,2 millions de dollars, étant prévue pour 2026. D’ici là, la Ville compte notamment faire un « relevé technique » du secteur visé.

Le chemin de la Grande-Côté se verra lui aussi doté d’une piste cyclable, sans que plus de détails ne soient donnés sur l’échelonnage. En parallèle, la connexion des pistes existantes au niveau de la traverse de l’autoroute 640 et du boulevard Roland-Durand devrait se réaliser sous peu, tout comme celle des pistes sur la montée Lesage, reliant Blainville à Rosemère.

« À terme, la population pourra se déplacer en mode actif et en toute sécurité sur l’ensemble de territoire rosemèrois, jusqu’aux villes voisines de Blainville, Lorraine, Sainte-Thérèse, Boisbriand et Laval », résume Eric Westram.

« Changement de paradigme »

Il ne s’agit plus seulement de pratiquer l’activité physique comme un loisir, soutient le maire. La Ville et les citoyens doivent désormais œuvrer de concert pour en faire un véritable élément de solution et d’adaptation aux changements climatiques.

« Il y a deux aspects à considérer, explique Eric Westram. Il y a le besoin actuel, mais également la création du besoin pour amener les gens à réaliser que le vélo, ce n’est pas juste pour s’amuser ou faire de l’exercice. On peut aller travailler en vélo. »

Rosemère espère que de plus que plus de travailleurs se mettront d’ailleurs à priser l’alternative du transport actif, décongestionnant par le fait même les routes. C’est, entre autres, ce qui était ressorti d’un processus de consultation publique mené entre 2018 et 2020.

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