logo journal nord-info
icon journal
Équipes mixtes d’interventions psychosociales et policières : Québec investit 516 400 $

Photo Mychel Lapointe
L’annonce de vendredi réunit autour d’une même cause (de gauche à droite) Youri Chassin, Martin Charron, inspecteur soutien opérationnel à la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville, le ministre Lionel Carmant, Rosemonde Landry, PDG du CISSS des Laurentides et Martin Pelland, inspecteur-chef du Service de police de la ville de Saint-Jérôme.

Équipes mixtes d’interventions psychosociales et policières : Québec investit 516 400 $

Publié le 11/05/2022

Dans le but de créer des équipes mixtes d’interventions psychosociales et policières de proximité dans la région des Laurentides, le gouvernement du Québec investit 516 400 $.

Le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, était de passage à Saint-Jérôme et accompagné du député Youri Chassin, vendredi matin dernier pour annoncer la nouvelle du déploiement

Une réponse adaptée

Les pratiques ainsi mises de l’avant consistent, de façon générale, à joindre une intervention psychosociale à une intervention policière.

« Ce projet est issu de l’une des mesures du Plan d’action interministériel en santé mentale 2022-2026 et vise à assurer une réponse adaptée aux personnes qui traversent une situation de crise et à limiter les hospitalisations, la judiciarisation ou le recours à des ressources spécialisées lorsque cela n’est pas nécessaire » expliquent les autorités gouvernementales.

Concrètement, pour la mise en œuvre et la consolidation des pratiques mixtes d’interventions psychosociales et policières de proximité au Québec, les investissements du ministère de la Santé et des Services sociaux et du ministère de la Sécurité publique seront de respectivement 42,7 millions $ et 14,5 millions, sur 5 ans, pour un total de 57,2 millions $.

Concluants

Il est important de noter qu’un projet-pilote en ce sens a été mené au cours de la dernière année par le Service de police de Saint-Jérôme, de concert avec des effectifs du Centre intégré de Santé et Services sociaux (CISSS) des Laurentides.

Les résultats du projet ont été suffisamment concluants pour qu’il soit étendu à l’échelle de la région, dont à la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville. 

« Les expériences de pratiques mixtes d’interventions psychosociales et policières de proximité ont démontré leur efficacité, et nous sommes fiers de pouvoir soutenir le déploiement de telles équipes dans la région des Laurentides. Cette mesure vise à mieux répondre à la fois aux enjeux de sécurité publique et aux besoins de santé et de services sociaux des personnes en situation de crise ou de vulnérabilité confrontées à différentes difficultés psychosociales. Il s’agit d’une action novatrice mise de l’avant dans notre plan d’action en santé mentale 2022-2026 » a d’ailleurs commenté le ministre Lionel Carmant.

Des propos qui trouvent écho dans ceux de son collègue Youri Chassin qui souligne que « je suis très heureux que la région des Laurentides puisse bénéficier de la mise en place de telles équipes. Elles permettent, entre autres, d’établir un dialogue et un lien de confiance entre les patrouilleurs et les citoyens, les groupes communautaires, les intervenants. À Saint-Jérôme, une expérience probante a été menée l’été passé. Je remercie le ministre Lionel Carmant de sa sensibilité à ces enjeux et d’avoir su répondre concrètement aux besoins, et ce, pour toutes les Laurentides ».

Alors que pour Geneviève Guilbault, vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, « comme intervenants de première ligne, nos policiers sont appelés à intervenir auprès de personnes en situation de crise dont certaines présentent des symptômes de troubles mentaux ou des troubles mentaux avérés. Les investissements de votre gouvernement permettront de consolider les projets menés localement par les corps policiers et le réseau de la santé, et aussi de favoriser la mise en œuvre de nouvelles pratiques mixtes d’interventions psychosociales et policières de proximité en fonction des besoins et des réalités des communautés. »