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Et c’est parti pour Vision Rosemère — Marie-Elaine Pitre !

Photo Courtoisie –

La cheffe du parti Vision Rosemère — Équipe Marie-Elaine Pitre et ses candidats ont lancé officiellement, le 21 septembre, leur campagne électorale en vue du scrutin municipal du 2 novembre prochain.

Et c’est parti pour Vision Rosemère — Marie-Elaine Pitre !

Publié le 10/10/2025

La candidate à la mairie de Rosemère, Marie-Elaine Pitre, a présenté les cinq grandes priorités de son parti — Vision Rosemère : Équipe Marie-Elaine Pitre — lors du lancement officiel de sa campagne électorale, le dimanche 21 septembre, au Café de la Gare, entourée de partisans et des candidats faisant équipe avec elle.

C’est avec une vision teintée d’optimisme, mais aussi d’une réelle envie de faire progresser leur municipalité que s’engagent les cinq nouveaux venus en politique municipale. Annick Lemelin-Lagacé, Elmer Van der Vlugt, Jean-François Gagnière, Sébastien Jacquet et Marie-Hélène Fortin, cinq candidats pour les six sièges de Rosemère. La sixième étant la conseillère Stéphanie Nantel, qui sollicite un troisième mandat aux côtés de Marie-Elaine Pitre.

Cinq priorités

Avant de présenter son programme complet, Mme Pitre souhaite faire connaître les cinq priorités de son parti.

« Rosemère est une ville à échelle humaine, reconnue pour ses quartiers verdoyants et sa qualité de vie. Mais comme toutes les villes du Québec, elle fait face à des enjeux bien réels : crise du logement, vieillissement de la population, pression sur le territoire, adaptation aux changements climatiques et des défis financiers bien réels. Notre équipe propose des solutions concrètes et responsables », a déclaré Mme Pitre.

Parmi celles-ci, l’équipe entend privilégier le redéveloppement du territoire avant son développement. Pas question d’exploiter les terrains entourés de la nature — comme le site de l’ancien club de golf — et d’amoindrir la qualité de vie des citoyens de Rosemère.

Quant au projet lié au développement résidentiel de la Place Rosemère, bien qu’elle ne s’y oppose pas, Mme Pitre émet certaines conditions. Il faut laisser de la place aux commerçants actuels en tenant compte des autres commerçants de ce quadrilatère, qui sont les plus gros payeurs de taxes de la municipalité, estime-t-elle.

« Le statu quo n’est pas une option. La Place Rosemère a perdu près de 50 % de sa valeur au rôle foncier dans les dernières années, ce qui représente une perte de revenu de 5 M$ pour la Ville. Cette dépréciation a un impact bien réel sur la fiscalité : si nous laissons ce site stratégique se dégrader encore, ce sont tous les citoyens qui devront compenser par une hausse de taxes ou par des coupures substantielles de services. Notre responsabilité, c’est d’agir dès maintenant, mais de le faire dans le respect de notre identité. Ce redéveloppement devra être graduel, planifié et accompagné, afin que les services suivent et que la qualité de vie de nos quartiers et de nos citoyens soit préservée. C’est ainsi que nous assurerons la pérennité de nos finances publiques tout en bâtissant une ville plus forte et plus résiliente », indique la candidate à la mairie.

Selon elle, le plan de redéveloppement devrait envisager la présence de petits commerces de services intéressants, comme des restaurants ou cafés à proximité, pour les futurs résidents des unités locatives à venir — advenant la concrétisation du projet immobilier prévu au PPU et qui reste encore à être défini dans sa forme. 

Habitations pour aînés

Mme Pitre pense aussi à des habitations pour les Rosemèrois qui vieillissent et ne souhaitent pas pour autant quitter la petite municipalité de 14 500 habitants.

« Ces personnes âgées doivent pouvoir vieillir à Rosemère. Nous devons étudier leurs besoins », avance la cheffe de Vision Rosemère — Équipe Marie-Elaine Pitre, en spécifiant que le type d’habitation RPA ne plait pas à tous, que l’option coopérative d’habitation pourrait par conséquent être envisagée.

Efficience municipale

À force de s’entretenir avec ses concitoyens, la candidate à la mairie a pris conscience d’une certaine insatisfaction parmi la population qui s’adresse aux fonctionnaires municipaux. À son avis, l’administration municipale doit revoir son mode de fonctionnement.

« Les gens ont l’impression de ne pas être écoutés. Il faut réduire les délais et le processus et normer tout cela. C’est inacceptable comme c’est là. Nous devons nous doter d’un plan d’efficience municipal, un plan qui vise une ville plus efficace et en mode solution », affirme Mme Pitre, qui entrevoit en bout de ligne une plus grande confiance de la population envers l’appareil municipal en plus des économies réalisées.  

S’ajuster aux changements climatiques

Celle-ci estime que l’administration doit s’ajuster aux changements climatiques, réfléchir autrement, apprendre à travailler avec la nature et maîtriser la notion d’approche écosystémique, pouvant entraîner des économies pour la Ville. « Il faut être plus ouverts d’esprit sur les infrastructures vertes. Nos infrastructures grises, ça ne fonctionne plus, ce n’est plus assez. »

Des changements qui se répercuteraient sur les transports et la mobilité durable. « On veut faire un plan global sur la sécurité routière et mettre des actions à partir d’une vue d’ensemble. On doit aussi améliorer les réseaux piétonnier et cyclable. »

Mme Pitre compte aussi renforcer la sécurité autour des zones scolaires. Puis, il y a le dossier du transport collectif, déjà activé auprès des instances décisionnelles et gouvernementales. « On est mal desservis en transport collectif. On nous demande de densifier, mais on ne nous fournit pas les outils. »

Celle-ci sait qu’elle devra prendre part aux représentations si ses concitoyens l’élisent mairesse le 2 novembre prochain.