Situé entre le Jack Astor’s et le Vertigo au Faubourg, le plantation, que l’on a baptisée Mouton Glouton, est un jardin où se mêlent fleurs et diverss légumes qui ont été plantés au printemps dernier. Le but? Récolter les légumes afin de les remettre à un organisme.
Tomates, poivrons, piments, aubergines, betteraves, choux, et quelques fines herbes, tels que persil, basilic, et  origan, la cueillette a été offerte cette année à La Maison le Prélude de Laval, un organisme qui permet aux femmes victimes de violence conjugale et à leurs enfants de se localiser temporairement en milieu sécuritaire.
«Cette récolte tombe à point. Elle va nous permettre de cuisiner pour les personnes que nous hébergeons», explique l’adjointe à la directrice de La Maison Le Prélude, Mélodie Séguin.
Une seconde récolte est également prévue au courant des prochaines semaines. Eelle sera remise au même organisme.
La Maison Le Prélude
La Maison le Prélude offre gratuitement les services suivants : accueil et hébergement ; ligne téléphonique 24/24, 7 jours/semaine ; présence continue ; intervention individuelle et de groupe ; assistance et accompagnement ; consultation externe individuelle sur rendez-vous ; suivi auprès des ex-résidentes ; groupes de support hebdomadaires ; service d’information et de reférences.

Les diverses rencontres que M. Marginean a eues à ce jour lui permettent de dresser un premier portrait des besoins et des attentes du milieu, peut-on lie dans un communiqué. Parmi ces besoins, figure en tête de liste l’accès aux divers services gouvernementaux pour une région en pleine croissance démographique: «Nos municipalités grandissent à une vitesse fulgurante, mais on s’aperçoit que la prestation de services aux citoyens, de la part du gouvernement fédéral, ne suit tout simplement pas, de dire Alain Marginean. Il en va de même avec les infrastructures publiques, comme les routes, le transport collectif et plus largement tout le dossier de la mobilité urbaine, ce qui alourdit d’autant la pression exercée sur les administrations municipales.» 
Par ailleurs, dans le dossier de l’autoroute 19, le candidat du Bloc Québécois qualifie de «magique et fantaisiste» la solution proposée par le candidat libéral et actuel maire de Lorraine, Ramez Ayoub, qui annonce qu’il réclamera une participation d’Ottawa dans ce dossier. Alain Marginean est d’avis que le projet de l’autoroute 19 se bute à des obstacles qui sont bien plus de nature politique que financière. Ce dossier, dit-il, est déjà suffisamment compliqué en raison du nombre d’intervenants impliqués, soit trois ministères du Gouvernement du Québec, trois régions administratives et trois municipalités.  «Voir débarquer le gouvernement fédéral dans ce dossier ne ferait qu’ajouter une couche supplémentaire de complications politiques» de dire M. Marginean.
Le candidat du Bloc Québécois ajoute que les trois partis fédéralistes auraient avantage à instruire leurs candidats sur la nature véritable du régime politique fédéral canadien et du partage des champs de compétences exclusives propres à chaque palier de gouvernement, afin de distinguer ce qui relève d’Ottawa et ce qui relève du Québec. «Il y a quand même des limites à vouloir se faire du capital politique avec le problème du parachèvement de l’autoroute 19 qui affecte quotidiennement des milliers de citoyens des villes de notre MRC»,exprime Alain Marginean.
«Pour ma part, poursuit-il, je suis plutôt sensible à la proposition de l’Union des Municipalités du Québec (UMQ) concernant le transfert aux municipalités, via le Gouvernement du Québec, de la totalité des revenus de la taxe fédérale d’accise sur l’essence.  Ce serait la façon la plus efficace d’augmenter la contribution du gouvernement fédéral dans les infrastructures publiques, tout en respectant le partage des pouvoirs existant entre Québec et Ottawa, ainsi que le cadre du pacte fiscal du Gouvernement du Québec et de ses municipalités.»
Enfin, M. Marginean invite tous les électeurs qui le souhaitent à venir assister à la prochaine ouverture du local électoral du Bloc Québécois de Thérèse-De Blainville, situé au 212, boulevard Labelle, bureau 101, à Ste-Thérèse, et qui aura lieu dans la semaine de la Fête du travail. Une invitation publique précisant le jour et l’heure exacts suivra.

Alain Marginean: le point sur les infrastructures

Accompagné de Michèle Audette et de Jean-Claude Poissant, candidats du PLC dans les comtés de Terrebonne et de La Prairie, Karl Trudel avait également réuni quelques militants dans son local, situé sur la rue Saint-Augustin, dans le secteur du même nom, à Mirabel.
D’entrée de jeu, le candidat libéral a souligné sa longue expérience du milieu politique, où il a vu son père ainsi que son grand-père s’activer. Malgré ses 33 ans, Karl Trudel, le petit-fils de l’ancien député libéral Jacques Trudel, et qui élève ses trois enfants à Saint-Joseph-du-Lac, se prétend bien préparé à jouer un rôle actif dans l’équipe de Justin Trudeau.
Depuis son investiture l’an dernier, le candidat libéral de 33 ans s’est pointé à plusieurs évènements publics. Il a aussi fait du porte-à-porte, précise-t-il fièrement. Il a déjà cogné à quelque 3 000 portes dans son comté. Résidants, commerçants et travailleurs. «Je fais vraiment une campagne de terrain pour aller vers les gens», a-t-il indiqué.
Se faisant un peu l’écho de son chef, il a répété que la classe moyenne sera au cœur du prochain mandat fédéral, advenant la prise du pouvoir par l’équipe libérale.
Le «Plan Trudeau», dit-il, prévoit un allégement fiscal de 7 % pour les travailleurs de la classe moyenne, ceux gagnant entre 44 701 $ et 89 401 $ annuellement, un impôt augmenté de 33 % sur les revenus dépassant 200 000 $, ainsi que des allocations familiales bonifiées et non imposables pouvant aller jusqu’à un maximum de 1 350 $.
Son parti, indique-t-il, s’est engagé à maintenir la vocation agricole des 800-900 âcres de terres qui restent du lot des expropriations à Mirabel, dossier lié à l’ancien aéroport.
«Ce qui a manqué, c’est de la transparence. Ce dossier a été fermé en mars 2014 et l’Union des producteurs agricoles a été déçue par le premier ministre Harper (qui avait promis en 2006 de finaliser le dossier) et par la députée Freeman», a fait savoir Karl Trudel.
Sa propre transparence a rapidement été mise à l’épreuve par les questions pointues du citoyen Jean Léger, de la Coalition Vigilance Oléoducs, qui pourfend les projets pétroliers et le sommait de se positionner à ce sujet.
Le candidat libéral a habilement détourné la question, se rangeant derrière le plan élaboré par l’ancien chef libéral du PLC, Stéphane Dion, qui préconise une taxe d’utilisation sur le carbone. Selon Karl Trudel, ce sont plutôt les comportements des consommateurs qu’il faut remettre en question, pas les projets actuels des compagnies pétrolières.
Et un gouvernement libéral cessera éventuellement de subventionner le développement des hydrocarbures au profit des technologies vertes, promet-il, en rappelant que l’équipe Trudeau propose une plateforme de 32 engagements pour le volet environnemental.
Enfin, le Plan Trudeau prévoit consacrer 65 milliards aux infrastructures sociales, au transport collectif, aux technologies vertes. «On a des infrastructures qui ne servent pas les municipalités actuellement», assure-t-il.

Candidat libéral dans Mirabel: «On va livrer la marchandise»

Faubourg Boisbriand: Le Mouton Glouton, un projet ornemental et alimentaire