Les festivités à venir, dont la Journée nationale des peuples autochtones et la Fête du Canada, sont souvent associées aux feux de joie et aux feux d’artifice.



Voici les recommandations à suivre pour garantir la sécurité&nbsp;:



Pour des feux d’artifice&nbsp;



–&nbsp;Vérifiez auprès de votre municipalité s’ils sont permis.



–&nbsp;À éviter lorsque le danger d’incendie est « élevé » ou « extrême » et si le vent dépasse les 20&nbsp;km/h.



–&nbsp;Choisissez un lieu éloigné des zones boisées et dégagez le lieu d’allumage de toute matière combustible.



–&nbsp;Après l’activité, inspectez le site pour vous assurer qu’aucune combustion ne persiste.



Pour un feu de camp&nbsp;



–&nbsp;Vérifiez auprès de la SOPFEU et de votre municipalité s’ils sont permis.



–&nbsp;À éviter en période de danger élevé ou extrême, et si le vent dépasse les 20&nbsp;km/h.



–&nbsp;Dégagez le sol de matières combustibles et limitez la taille du feu à un mètre carré.



–&nbsp;Surveillez le feu en permanence avec une réserve d’eau à proximité.



–&nbsp;Éteignez-le complètement en arrosant et mélangeant les braises jusqu’à l’absence totale de chaleur, puis restez sur place jusqu’à ce qu’il soit totalement éteint.



Pour plus d’informations, visitez&nbsp;<a href="https://sopfeu.qc.ca/">https://sopfeu.qc.ca/</a>.

« Retrouvons-nous à la belle étoile »



Le thème de cette année, « Retrouvons-nous à la belle étoile », vise à rassembler et illustrer l’unité de la nation québécoise. Louise Chabot déclare&nbsp;: « Notre peuple, unique en Amérique du Nord, a été façonné par des gens d’ici et d’ailleurs qui ont contribué à faire de notre histoire, de notre langue française et de notre culture ce qu’elles sont aujourd’hui. C’est autour de cette fierté que chaque année, on se fête en grand. »



Participation aux festivités



La députée participera aux diverses activités de la Fête nationale dans la circonscription les 23 et 24&nbsp;juin prochains. Elle souligne&nbsp;: « Fêter notre peuple est un incontournable. C’est une belle occasion pour rencontrer les citoyens et pour échanger avec eux dans un contexte réjouissant et exaltant. À tout le monde, je souhaite une belle Fête nationale et surtout, “Bonne fête Québec !” », conclut-elle.

Louise Chabot vous invite à célébrer la Fête nationale du Québec

Ce constat a été dévoilé à la suite de la présentation, le 18 juin à Saint-Jérôme, du bilan annuel des directeurs de la Protection de la jeunesse, en la présence de la nouvelle directrice de la Protection de la jeunesse du CISSS des Laurentides, Marie-Noëlle Granger.



L’ensemble des directeurs de la Protection de la jeunesse ont d’ailleurs saisi d’unir leurs voix pour rappeler qu’un enfant exposé à la violence conjugale peut en garder les stigmates.



« La violence conjugale a des effets dévastateurs sur les enfants et les jeunes, touchant leur bien-être émotionnel, mental et physique », signalait mardi matin, la direction de la DPJ des Laurentides désormais assurée par Marie-Noëlle Granger. 



À la DPJ, on reconnaît qu’un enfant exposé à la violence conjugale peut vivre de la peur et de l’insécurité, entraînant du même coup des problèmes de santé mentale, des troubles du comportement et des difficultés scolaires.&nbsp;



« La violence dans le foyer perturbe le développement normal de l&#8217;enfant, affectant sa capacité à établir des relations saines et à se sentir en sécurité », déplore-t-on.&nbsp;



« Dans ces cas, l’intervention des DPJ, de concert avec plusieurs partenaires, devient nécessaire et essentielle pour permettre de retrouver un environnement stable et sécurisant, où les enfants peuvent se reconstruire et retrouver un sentiment de normalité », a indiqué Mme Granger, avant de présenter le bilan régional puis provincial des directions de la Protection de la jeunesse.&nbsp;



Peu importe la forme de violence



Bien que l’on en parle moins, les enfants sont aussi impactés par la séparation de ses parents suivant un conflit sévère, ce qui a mené à une hausse des signalements de 585 à 943, entre 2014 à 2024. Et dans les cas de séparations parentales sur la base d’un conflit (moins sévère), on a signalé 212 cas d’enfants en 2014 et 483 signalements en 2023-2024.&nbsp;



Ce que révèlent les statistiques entourant les autres cas signalés n’est guère plus réjouissant.&nbsp;



En cinq ans, le nombre d’enfants à problématique signalés à la Direction de protection de la jeunesse a connu une hausse importante sur le territoire des Laurentides, passant de 11&nbsp;154 à 14332, de 2019 à 2024.&nbsp;



De ces chiffres, 4386 cas ont ensuite été retenus, comparativement à 3905 cas retenus cinq ans plus tôt, alors que l’on constate une légère baisse pour l’ensemble du territoire provincial. On compte cependant moins de cas retenus cette année que l’an dernier, où 4535 cas avaient été retenus.



Dans les données relevées par le CISSS des Laurentides pour l’année 2023-2024, on remarque toutefois que les abus physiques reçus directement par les enfants se dénombrent à 1&nbsp;172 cas, se retrouvant ainsi en tête des causes de signalements, suivis de 863 cas de négligence parentale.&nbsp;



Autres cas de signalements se démarquant, ceux d’abus sexuel ou de risque sérieux d’abus sexuel, dont on relève respectivement 342 et 386 cas signalés.



Il est intéressant de savoir que 58 % des signalements sont le fait des policiers ou des employés du milieu scolaire.



Du côté des bonnes nouvelles, signalons la présence de plus en plus réclamée de Stan, le chien d’assistance dont le rôle d’agent d’apaisement de tensions compte son lot de réussites. Sa présence lors de rencontres de médiation ou même au tribunal agit véritablement sur l’état d’esprit d’un jeune, lui apportant un peu de sérénité.Pour ce qui est des familles d’accueil, la DPJ est toujours à la recherche de familles pouvant accueillir un enfant ou un adolescent, soit une centaine de places en moyenne demeure à combler pour l’ensemble de l’année.&nbsp;

Fête nationale: vigilance avec les feux de joie et les feux d’artifice