Ce projet fait d’ailleurs partie des 181 inscrits dans le projet de loi 66, adopté l’automne dernier, visant leur accélération, dont huit à être réalisés dans les Basses-Laurentides. Effectivement, ce projet de voie réservée, dont les coûts sont évalués entre 25 M$ et 50 M$, entrera dans une phase de préparation en 2021 pour être complété en 2024, selon l’échéancier prévu.
Les travaux prévus
Plus précisément, comme l’a expliqué, en conférence de presse virtuelle, le directeur général de la Direction générale principale de la région métropolitaine de Montréal du MTQ, Fadi Moubayed, le projet est actuellement en phase de conception. Au cours de l’été, des relevés d’arpentage et des forages seront effectués sur les lieux.
Puis, en 2022, les plans et devis seront complétés en vue d’un appel d’offres pour l’attribution du contrat à un entrepreneur. Les travaux proprement dits sur le terrain devraient débuter à l’été ou à l’automne 2022 pour une durée de deux ans.
Concrètement, on va ajouter une voie de circulation, du côté gauche, à partir du pont Gédéon-Ouimet et jusqu’à l’autoroute 50, tout en respectant grosso modo le gabarit actuel de l’autoroute 15. L’idée étant d’amener les automobilistes plus rapidement vers les sorties, pour enrayer ainsi le plus possible la congestion routière en direction nord, aux heures de pointe.
Une option qui ne pouvait cependant être privilégiée en direction sud. «On amènerait alors plus de gens, et plus vite, vers des bouchons existants sur le pont Gédéon-Ouimet ou dans le secteur de Laval. Il faut, pour cela, étudier plus en détails», a précisé sur ce point M. Moubayed.
Décongestionner l’autoroute 15
Rappelons que ce projet de voie réservée avait fait l’objet d’une annonce gouvernementale en octobre dernier, alors que le ministre des Transports du Québec, François Bonnardel, confirmait à ce moment des investissements majeurs de plus de 1,5 milliard de dollars pour l’autoroute 15, à Laval et dans les Laurentides. L’ajout d’une voie réservée sur l’autoroute 15 figurait parmi les projets pour lequel le gouvernement souhaitait accélérer sa réalisation.
«Avec ces investissements majeurs de plus de 1,5 milliard de dollars, votre gouvernement pose des gestes concrets pour décongestionner l’autoroute 15 à Laval et dans les Basses-Laurentides […] À terme, cela signifie moins d’heures perdues dans le trafic, moins de gaz à effet de serre et, surtout, une plus grande qualité de vie et une mobilité améliorée!», avait alors déclaré le ministre Bonnardel.
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