Depuis 2018, Amélie Des Lauriers s’implique au comité de l’Aile Rosemère de la Chambre de commerce et d’industrie Thérèse-De Blainville (CCITB). Voyant son mandat à la présidence se conclure, la Rosemèroise est fière d’avoir pu s’impliquer auprès d’une communauté d’affaires solidaire et diversifiée.
« Pour moi, ça allait de soi », avance Amélie Des Lauriers, pour qui il était naturel de s’impliquer auprès des gens d’affaires de sa ville. « Je suis une personne très rassembleuse et je sentais qu’avec la pandémie, les gens pouvaient partir plus de leur côté sans nécessairement s’unir ».
Choisir Rosemère
Native de Laval, Amélie Des Lauriers a décidé de s’installer à Rosemère quand est venu le temps de fonder sa famille : « Lorsque j’ai eu ma petite famille, j’ai choisi de déménager à Rosemère pour la qualité de la ville, des écoles et de l’environnement ».
En s’impliquant au comité de l’Aile Rosemère, la présidente remarque que la beauté de la ville est en grande partie liée à sa diversité : « Il y a des gens plus âgés qui sont nouveaux en affaires, comme on peut voir des entrepreneurs plus jeunes, mais pourtant, on dirait que ça fait 300 ans qui sont là-dedans! »
Des défis de taille durant la pandémie
Son mandat a effet été marqué par une pandémie qui a été particulièrement éprouvante pour les entrepreneurs. Pour elle, il a été essentiel de se montrer présente pour la communauté d’affaires : « C’est sûr qu’étant donné que je suis une personne très impliquée de nature, j’essaye le plus possible d’être sur le terrain et de les aider le plus possible dans l’écoute ».
Au départ, les besoins étaient surtout liés au financement et aux subventions pour assurer la survie des entreprises. « Peu importe dans quel domaine un entrepreneur est, les problèmes financiers peuvent finir par toucher tout le monde, surtout avec la réalité de l’inflation », soulève-t-elle.
Mais aujourd’hui, Amélie Des Lauriers constate que les besoins concernent davantage la survie des entrepreneurs : « Les entrepreneurs ont travaillé fort pour survivre durant la pandémie, maintenant c’est plus le côté mental qu’il faut soutenir. Il faut penser à l’individu derrière l’entreprise ». Toutefois, cette période tumultueuse a mené la communauté d’affaires de Rosemère à se montrer particulièrement solidaire. « Il y a une grande mobilisation des commerçants à s’intégrer à la ville le plus possible et trouver des façons à ce que les citoyens s’attachent à eux, c’est beau! », termine-t-elle.
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