Après la mise en ligne d’une pétition qui, à ce jour, a récolté près de 6 000 signatures, la formation d’un Comité pour la sauvegarde du parc équestre et l’annonce de son président Nicolas Gosselin, de réclamer un moratoire d’un an, c’est au tour de Florent Gravel, ex-candidat à la mairie et chef du Mouvement Blainville de réagir à la décision du maire.
«Cette décision est un élément très triste de l’histoire de Blainville», a-t-il déclaré devant une foule surprise de quelque 250 utilisateurs du parc venus manifester leur appui.
Auparavant un véhicule promotionnel, 30 ans plus tard, le parc équestre semble avoir été rapidement relégué aux oubliettes. «Déjà, le parc équestre ne fait plus partie du discours du maire», se désole-t-il.
Plus encore, M. Gravel accuse le maire d’avoir agi en catimini. «Personne n’a jamais entendu parler de cette décision de fermer le parc équestre. Elle sort d’où au juste?», a-t-il soulevé.
Rappelons que le maire Perreault a annoncé la fin des activités équestres au parc blainvillois la semaine dernière. Des raisons économiques et de non-rentabilité des installations ont essentiellement été évoquées pour expliquer la décision.
Invitation à signer la pétition
M. Gravel met également en doute la validité du sondage sur lequel repose aussi la décision des élus blainvillois, et selon lequel 88 % des 500 répondants seraient en faveur du changement de vocation du parc équestre. «Je ne crois pas que ce sondage et cette initiative aient la validité requise. Je pense au contraire que la démarche de la Ville visant le destruction de ce site exceptionnel repose sur des arguments qui ne tiennent pas la route», a-t-il opiné.
Par ailleurs, M. Gravel est d’avis que les presque 6 000 signatures, dont 1 000 proviennent de Blainville, pointe-t-il, apparaissant sur la pétition témoignent de la notoriété du parc, et ce, à l’échelle du Québec, et de l’importance de cette infrastructure. «J’en appelle à une rencontre de tous les intervenants au dossier du parc équestre pour la tenue d’un véritable débat de fond. Malgré les propos réducteurs de M. Perreault, des retombées économiques importantes pour la communauté d’affaires blainvilloise seront perdues», a-t-il lancé.
Rappelons que le maire, par voie de communiqué, avait mentionné que les retombées économiques générées par la tenue des compétition équestres n’étaient qu’un mythe puisque les gens qui assistent aux compétitions, outre les promoteurs, les cavaliers et les familles des cavaliers, étaient en réalité bien peu nombreux.
M. Gravel a conclu son point de presse en invitant «tous les citoyens fiers de leur parc équestre et désireux de la voir poursuivre ses activités, à signer la pétition».
Celle-ci devrait être déposée au cours des prochaines semaines auprès du conseil municipal de Blainville.